Classement
Eternotop 2017
Le top par chroniqueur

Winter :
Une année globalement bien riche en belles choses. Un top 4 se dégage :
ULVER - The Assasination of Julius Caesar
Un des meilleurs albums d'arrière-garde que j'aie écouté. Entre Depeche Mode et Massive Attack, du nectar pour les oreilles. Sans défaut d'aucune sorte.
WOLVES IN THE THRONE ROOM - Thrice Woven
Pure poésie. Un black metal simple joué depuis le cœur de la nature. Tout en sensibilité, magnifique.
LORD SHADES - The Uprising of Namwell
Avec son grand frère
The Rise of Meldral-Nok, ils constituent la meilleure ouvre de black-death sympho de tous les temps.
HALLATAR - No Stars Upon the Bridge
Plus difficile d'accès que le premier volet des aventures posthumes de la regrettée Aleah, il compense son caractère pataud par un cœur énorme. Il suffirait d'écouter "My Mistake" pour s'en convaincre.
Viennent en suite une série d'excellents albums, presque tous français, Monsieur.
HELIOSS - Antumbra
Encore un magnifique album de black death brutal et raffiné à la fois.
PSYGNOSIS - Neptune
Un album instrumental aux relents «
post » combinant parfaitement mélodies et passages plus... râpeux.
AOSTOH - V
Aïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïe.
UNCHAINED - Chasing Shadows
Du death mélodique (pas melodeath !) extrêmement bien fichu.
LEGACY OF EMPTINESS - Over the Past
Du black sympho, à la Dimmu, mais pas uniquement. Des compositions variées et plus accrocheuses les unes que les autres.
BLACK ANVIL - As Was
Une ode à la gloire du (black) metal subtil.
Et mention très spéciale pour
LE GROUPE OBSCUR et son EP
Selector III.
Merci Foule Fête :
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA -
Amber Galactic : Les magiciens sont de retour avec des ritournelles aussi époustouflantes les unes que les autres, et réhabilitent les eighties avec la classe qu'on leur connaît. Une confirmation d'un immense talent collectif auquel on n'osait croire tellement celui-ci relève du surnaturel. Du bonheur en cascade, de la joie par containers : voilà ce que procure le meilleur groupe de hard FM de tous les temps..
THE DARKNESS - Pinewood Smile : "Et si on faisait tout péter au lieu de ronronner sur nos vieux schémas ? - Mais oui, très bonne idée, ça. -On pourrait même soigner l'écriture des morceaux plutôt que laisser Justin hululer en roue libre comme d'habitude ? -Faisons ça, ça m'a l'air génial ! - On appellerait ça
Pinewood Smile et on dirait que ce serait notre meilleur album. - Vendu."
THE BLOODY BEETROOTS -
The Great Electronic Swindle : Un recueil étourdissant et sombre des différentes facettes du rock, punk et hard rock, dopée par une electro survitaminée. Un récit nuancé à plusieurs niveaux de lecture, pour un plaisir auditif maximal. Sir Bob Cornelius Rifo fait désormais partie de la haute.
UNCHAINED -
Chasing Shadows : Le premier LP était déjà très bon, mais les Niçois ont décidé de passer la vitesse supérieure en améliorant... Tout : la cohérence des morceaux, l'efficacité des riffs, la qualité de la production et un chant plus affirmé qui emmène le groupe aux côtés des plus solides outsiders du death metal mélodique français.
Tabris :
EMPUSAE –
Lueur
La plus belle offrande qu'il m'ait été donné d'écouter depuis fort longtemps, celle qui sublime ma perception et qui apaise mes sens quels que soient les tourments de l'esprit qui pourraient tenter de m'atteindre. Mystérieuse, obsédante et essentielle, elle est d'une grâce infinie. D'une sensibilité à toute épreuve, elle saisit toujours pleinement passé les incalculables écoutes. Fruit de la création humaine, elle n'est pas perfection et c'est là heureuse chose, car l'avidité de si belles œuvres nous précède.
AMENRA –
Mass VI
Celui que j'attendais avec ferveur. Mais lorsque l'on aime, le temps importe peu. Et la ferveur ne sera désormais que plus marquée de profonde conviction, tant cet opus respire la passion, tant il rayonne de sens, tant la sensation de délivrance s'impose avec férocité à son écoute.
Mass VI est un joyaux à porter au plus haut. Et Amenra, un collectif inspirant la plus grande estime.
ULVER –
The Assasination of Julius Caesar
Ulver signe ici une œuvre inattendue et saisissante, une musique charnelle placée hors du temps qui obsède l'esprit par la sensualité de ses tonalités. Un chef d’œuvre dans sa catégorie, qu'il est merveilleux de savourer comme une délicatesse de ce monde, faisant fi de la notion d'excès. En avons-nous cure ?
BARST -
The Western Land
Une plongée dans un univers libéré de toute convention, à l'image de celui dont la musique s'inspire, Burrought. Une fraction de temps dédiée à un onirisme sans barrière, un passe droit à toutes les folies de l'esprit, une explosion de la rêverie. Une drogue à s'injecter sans appréhension.
LEPROUS –
Malina
Je suis, je fus et je serai. La perception de l'auditeur secouée par l'album le plus savamment conduit de la discographie de Leprous. La maturité de notre perception. La canalisation de nos exigences vers le haut du panier. Une leçon de savoir écouter que nous donne le collectif à cette heure et qu'il est bel et bon de suivre avec humilité.
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA -
Amber Galactic
Ou le plaisir non feint de la (re)découverte. Intime mélange de saveurs old-school, propulsées dans le présent avec un talent et une ingéniosité indéniables. A consommer sans une once de modération, voire avec addiction.
Lucificum :
MASTER BOOT RECORD -
Interrupt Request
Je m'en remets toujours pas de ce truc.
ARTIFICAL LANGUAGE -
The Observer
C'est jeune, c'est frais et bourré de talent.
PËRL -
Luminance
Sensible, doux et mystérieux comme un soleil couchant.
JONO -
Life
Mélodique, émouvant et théâtral.
ADAGIO -
Life
Un retour qu'on n'attendait pas.
Shamash :
THE OMINOUS CIRCLE -
Appalling Ascension
Des Portugais qui se cachent derrière des cagoules, mais qui n’hésitent pas à asséner des titres d’un death sombre et prenant. Premier album et première réussite.
IMMOLATION –
Atonement
Trente ans de carrière vouée au death puissant et pourtant le groupe est encore au firmament. Voire même bonifie, après deux sorties légèrement moins convaincantes. Un des meilleurs disques d’Immolation. Et un rappel à la jeune génération : le roi n’est pas prêt à abdiquer.
DYING FETUS -
Wrong One to Fuck With
Du death brutal qui donne une furieuse envie de tout casser. Une fois de plus, le trio a mis un point d’honneur à briser des nuques par milliers. En puisant dans son passé (
Destroy the Opposition) le groupe offre une livraison d’une qualité impressionnante.
DYSCARNATE -
With All Their Might
Encore un trio, venu du Royaume-Uni cette fois-ci. Ou comment proposer un death puissant, moderne, racé, qui parlera également aux amateurs de musique violente des années 90. Efficace au possible, ce brûlot risque de déclencher quelques bagarres en concert.
BALANCE OF TERROR -
World Laboratory
Sorti de nulle part (en fait si, des Hauts de France), Balance of Terror frappe d’emblée à la porte des grands avec un album de death des plus efficaces. Mélangeant diverses influences,
World Laboratory synthétise violence, efficacité et brutalité avec une facilité déconcertante.
KAUAN –
Kaiho
Après le chef d’œuvre
Sorni Nai, les Ukraino-Russes chantant en Finlandais proposent un disque post-rock toujours empreint de mélancolie. Tout simplement beau.
WITH THE DEAD -
Love From With The Dead
Deuxième album du nouveau projet de Lee Dorian et Tim Bagshaw,
Love From With The Dead est la bande son rêvée pour la fin du monde. Du doom qui détruira votre petite cervelle, à n’en point douter. Pour les plus téméraires d’entre-vous.
POWER TRIP -
Nightmare Logic
Du thrash-crossover Texan. Ce second album de Power Trip vous replongera avec délice à la fin des années 80. Avec des riffs à vous faire perdre la tête.
ULVER -
The Assassination of Julius Caesar
Après leur excellent album electro-bruitiste sorti l’an passé, les Norvégiens reviennent aux affaires avec un album de synthpop de très haute volée. A compléter avec l’EP
Sic Transit Gloria Mundi paru en fin d’année, superbe lui aussi.
SVART CROWN –
Abreaction
Un excellent black-death qui plonge l’auditeur dans un univers des plus ténébreux. L’un des meilleurs groupes hexagonaux.
Mention honorable :
ELDER -
Reflections of a Floating World, HAVUKRUUNU -
Kelle Surut Soi,
SUFFOCATION - …
Of the Dark Light,
SEPTIC FLESH –
Codex Omega,
BODY COUNT -
Bloddlust, ...
Malice :
LUNATIC SOUL -
Fractured
Un nouvel opus qui se démarque beaucoup des projets précédents de Mariusz, sans pour autant perdre la beauté et la patte unique que l'on pourrait attendre de sa part. Mélodieux, éclectique et très fort en émotion, c'est sans surprise qu'il m'a charmée tout de suite et que - même des mois après - j'y reviens encore très souvent.
LEPROUS -
Malina
Tout en finesse et en beauté, Malina m'a donné, dès ses premières mesures, l'envie de revenir et ré-écouter l'ensemble, en découvrir toujours plus de subtilités. Je ne sais pas quand j'en aurai fini, mais je doute que ce soit avant longtemps. Je l'espère, également : c'est un plaisir véritable d'explorer, encore et encore, les atmosphères sonores confectionnées par Leprous.
STEVEN WILSON -
To The Bone
Pas aussi complexe que
The Raven, pas aussi bon que
Hand.Cannot.Erase... et pourtant... Dans
To The Bone, je retrouve un niveau de variété et de ferveur que je ne m'attendais pas du tout à voir chez Steven. C'est inégal, addictif et terriblement rafraîchissant. Un revirement aussi inattendu que charmant, pavé de très bons instants
Sven :
BODY COUNT -
Bloodlust
Ice-T et Body Count balancent l'album le plus violent et le plus abouti de leur discographie.
PAIN OF SALVATION -
In The Passing Light Of Day
L'album de la renaissance, au sens propre comme au figuré, porté par un Daniel Gildenlöw en état de grâce.
CRADLE OF FILTH -
Cryptoriana - The Seductiveness Of Decay
Pas de temps mort, pas de boursouflure inutile, une écriture et une interprétation sans failles, la série continue pour Cradle Of Filth.
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA -
Amber Galactic
Toujours aussi fun et magistralement exécuté, les Suédois poursuivent leur voyage dans les années 80.
SHADE EMPIRE -
Poetry For The Ill-Minded
Quatre ans après
Omega Arcane, Shade Empire confirme son statut de relève du black symphonique.
SEPTIC FLESH -
Codex Omega
Plus efficace, plus direct, mieux écrit,
Codex Omega réussit là où son prédécesseur avait échoué.
PYRAMAZE -
Contingent
Le combo danois continue son chemin et offre un nouvel album solide et homogène. On ne peut que leur souhaiter un peu plus de reconnaissance pour la suite.
NO RETURN -
The Curse Within
Efficace, moderne, parfaitement exécuté, nourri au melodeath suédois, No Return livre un album puissant et parfaitement maîtrisé.
Ptilouis :
ULVER –
The Assassination of Julius Caesar
Avec ce nouveau disque, les Norvégiens frappent très fort. Un opus d’une classe folle, où pas un morceau ne rate son effet. Envoûtant, dansant, émouvant, pas une fois Ulver ne se trompe. Et ce ne sont pas les quelques éléments électroniques qui nous feront dire le contraire.
SIKTH –
The Future in Whose Eyes
The Future in Whose Eyes confirme tout le bien que l’on pensait du retour de Sikth après leur E.P. Opacities. Ce nouveau disque est sans compromis, balançant tout un tas de riffs ultra efficaces, accompagnés par un chant schizophrène de haut vol. Plus rentre dedans que le disque précédent, les Anglais montrent qu’ils sont bel et bien de retour dans la scène metal technique.
AMENRA –
Mass VI
Lourde claque que cette dernière offrande d’Amenra. Les Belges reviennent ici avec un disque solide, maîtrisé, sensible où le chant écorché prend aux tripes et fait d’autant mieux ressortir toute la poésie de l'ensemble. Et que dire face à un morceau comme "Solitary Reign"? Rien, à part qu’on en redemande.
PRYAPISME –
Diabolicus Felinae Pandemonium
Après un
Futurologie rigolo et un
Repump The Pectine bien fendard, les Français reviennent avec un troisième album qui pétarade de partout. Les délires nawak fusent et Pryapisme tente tout, en passant du chiptune dansant au gros metal, à l’électro puis au jazz… On ne s’ennuie jamais au pays des chants !
INTERVALS –
The Way Forward
The Way Forward continue le sillon creusé par
The Shape of Colour et ça fait bien Plaisir. Aaron Marshall a compris la formule qui fonctionne : faire que le metal instrumental soit fun. Et c’est le cas avec quarante minutes dédiés à la mélodie, la bonne humeur et le fun, sans oublier pour autant la technique.
GALLOPS –
Mystic Bronze
Disque de post-rock / math rock / expérimental,
Mystic Bronze fait partie de ces œuvres entêtantes qui au premier abord ne payent pas de mine, mais petit à petit vous rentrent dans la tête pour ne plus jamais en ressortir. Une musique instrumentale aventureuse et de qualité, à tenter au moins une fois.
Baptiste :
NE OBLIVISCARIS -
Urn
De la violence, de l’émotion, un violon, on se croirait dans un Rocky.
DIABLO SWING ORCHESTRA -
Pacifisticuffs
Le retour du fils prodigue qui album après album retourne le cerveau grâce à des compositions d’une folie incomparable.
LEPROUS –
Malina
Pas leur meilleur album, mais même un album moyen de Leprous est au dessus de la masse.
ARCH ENEMY -
Will To Power
Du tube, du tube, toujours du tube. Arch Enemy n’a rien perdu, et malgré une composition un peu faible par moments, continue ses livraisons de bonheur.
Bonus Track
Parce que nous ne sommes pas dans l’auto-congratulation de nos émois personnels que nous avons eu à cœur de coucher sur la toile. Parce que notre souhait ici est d'offrir à vos esgourdes un vrai point de vue sur l'année qui vient de s'achever, nous vous invitons à découvrir également le TOP 2017 « Guest », lecteur des Éternels (entre autre), avide (surtout) de belles et intenses découvertes metalliques, toutes catégories confondues, et qui partage à cette heure avec vous ce qui, au cours de cette année 2017, l'a ému, fait décoller, saisi au vol ou à la gorge... Vous savez, toutes ces petites choses qu'on aime à trouver quand on se décide à fouiller dans les bacs et dans les pages, augustes ou modestes qui jalonnent notre bel univers musical.
Guest :
DEATH :
PILLORIAN -
Obsidian Arc
FUNERAL DOOM :
BELL WITCH -
Mirror Reaper
DOOM :
PALLBEARER -
Heartless
HEAVY METAL :
LEGENDRY -
Dungeon Crawler
POSTCORE :
AMENRA -
Mass VI
SLUDGE:
SQUALUS -
The Great Fish
HARDCORE :
CONVERGE -
The Dusk in Us
STONER DOOM :
ELDER -
Reflections of a Floating World
THRASH :
POWER TRIP -
Nightmare Logic
EXPERI MENTAL :
PSYGNOSIS -
Neptune
BLACK ATMOSPHERIQUE :
YELLOW EYES -
Immersion Trench Reverie
BLACK :
WOLVES IN THE THRONE ROOM -
Thrice Woven
DARK AMBIENT :
ULVER –
The Assassination of Julius Caesar
BLACK FOLK :
MAGLOR -
Asunder
AVANT GARDE METAL :
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR -
Luciferian Towers
DEATH PROGRESSIF :
PERSEFONE -
Aathma
A présent que vous êtes repus pour l'année 2017, le chapitre s'ouvre sur 2018 : à vos écouteurs ou vos amplis, courrez les salles ou sombrez dans le coma d'une transe délectable dans l'intimité de vos piaules, découvrez, vibrez, soyez assoiffés, le meilleur est toujours à venir en matière de Musique !