Le top 2024 - non revisité, non remasterisé



 


Il n'aime personne, et tout le monde le lui rend bien. Malgré tout son goût prononcé pour le sombre et l'émotionnant le rend attachant et digne de lecture lorsqu'il s'agit de faire le bilan.



Arstidir Lifsins - Aldrlok

Le grand Marsél me captivera toujours lorsqu'il chante comme cela. Un voyage musical épique, envoutant, à tel point que j'ai dû me forcer à écouter d'autres choses pour parvenir à sortir de la toile tissée par Aldrlok. Pas ultra facile d'accès, mais une fois la porte ouverte, une immersion totale est probable pour l'amateur de ce black un peu à part.

Förgjord - Perkeleen Weri

Celui-là, je ne l'ai pas vu venir. Craquage inopiné, un black crasseux, une voix crasseuse, un son de guitare grésillant, mais nettement plus fin qu'il n'y parait. Des élans de violence, des ralentissements savants, j'ai juste adoré la cuvée 2024 de Förgjord. Et quelle classe le finnois vomi de cette façon, "Käärmeenkieli" m'a subjugué.

Infestus - Entzweiung

Dans le genre black gothique allemand, mais in fine multilingue au gré des titres, Infestus cultive sa science et la maîtrise mélodique de son art. Les passages plus aériens sont captivants, très élégants avec parfois un seul instrument en accompagnement, généralement précédant une montée en puissance très inspirée. Une recette germanique, calculée, exécutée, répétable, mais qui a également le brin de folie qui sépare le grain de l'ivraie.

Malist - Of Scorched Earth

Quand je pense que c'est un quasi one-man-band... J'ai -enfin- succombé à Malist sur ce millésime 2024, après des échecs frustrants où je n'étais pas sorti convaincu de ses productions à part quelques morceaux de ci, de là qui m'avaient happé. Enfin, j'ai pu me repaître de titres magiques comme "Ode to the Night" le long d'un album entier. Très belle sortie.

Königreichssaal -Psalmen'O'Delirium

Un petit OVNI polonais pour moi. Dans la conclusion de ma chronique, j'écris à quelque chose près qu'il s'agit d'un mariage musicalement improbable de Batushka et Bethlehem. Non seulement c'est musicalement dense et noir, mais l'incarnation vocale y est assez énorme. Je vais suivre ce groupe.

Beenkerver -De Rode Weduwe

Un projet de l'un des complices de Joris Van Gelre, en flamand dans le texte, et à ma grande surprise ça marche sur moi. Cette langue se prête d'une manière inattendue au black metal. Et comme il y a ce petit truc mid tempo mélodique en plus, je me suis laissé prendre à découvrir cet album et à le passer et repasser sans lassitude.

Ostoraton - Somood

La bonne surprise orientale de l'année, je commençais à désespérer d'entendre un peu de renouveau dans le metal extrême oriental, et dans le metal oriental tout court. Ce que j'entends par "renouveau" n'est pas une reconception d'un genre difficile à bouger, mais plutôt du sang neuf. Ostoraton s'incrit dans un death/black metal oriental très travaillé, avec de très bons guitaristes, et surtout, un growl en arabe du plus bel effet.

Opeth - The Last Will and Testament

A un moment, je ne croyais plus en Opeth, tant leurs affres progressives m'ennuyaient et me frustraient par l'absence du growl d'Åkerfeldt. Et même si In Cauda Venenum avait réveillé mes instincts primaires dans sa version en suédois (je n'ai pas écouté l'anglaise), il manquait quand même un peu de poil. Quelle surprise et quel bonheur d'entendre à nouveau ce growl sur du Opeth... Opeth fait du Opeth, bien entendu, et du décousu, bien évidemment, pourquoi le reprocher quand on s'y attend et qu'on l'attend ? J'ai replongé avec une telle fluidité...

Counting Hours - The Wishing Tomb

Voilà un groupe dont j'attendais le retour fébrilement. Les promesses de The Will pouvaient rester à l'état de promesses. Il n'en fut rien, et ils ont encore une fois réussi à me plonger dans leur univers katatonien de la belle période avec une facilité déconcertante. Et un tel talent que la qualité les fait rejoindre leurs glorieux ainés. Bientôt la confirmation ?

Du côté metallique, je citerai également Chapel Perilous - The Tower of Silence et son black empreint des 70's, Paradise in Flames - Blindness qui confirme son album précédent dans un genre particulier, Blutmåne - Nighthouse pour son côté simple et défouloir.

Sur le versant non metal, je salue le retour des monstres, The Cure - Songs of a Lost World dont l'album revient à la noirceur de leurs meilleurs albums, et bien sûr Chelsea Wolfe - She Reaches Out to She Reaches Out to She qui elle aussi revient à plus de noirceur et de simplicité avec bonheur.


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