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CHRONIQUE PAR ...
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 07 décembre 2024
Sa note :
13/20
LINE UP
-Lars Mikael Åkerfeldt
(chant+guitare)
-Karl Fredrik Henry Åkesson
(chœurs+guitare)
-Peter Joakim Svalberg
(chœurs+claviers)
-Carlos Martín Méndez Esposito
(chœurs+basse)
-Waltteri Väyrynen
(chœurs+batterie+percussions)
Ont participé à l’enregistrement
:
-Ian Scott Anderson
(spoken word+flûte)
-Mirjam Ebba Maria Åkerfeldt
(spoken word sur 1)
-Rolf Magnus Joakim "Joey Tempest" Larsson
(chœurs sur 2)
-Mia Westlund
(harpe sur 4)
-The London Session Orchestra
(cordes)
TRACKLIST
1)
§1
2)
§2
3)
§3
4)
§4
5)
§5
6)
§6
7)
§7
8)
A Story Never Told
DISCOGRAPHIE
Orchid
(1995)
Morningrise (2)
(1996)
Morningrise
(1996)
My Arms, Your Hearse
(1998)
Still Life
(1999)
Blackwater Park
(2001)
Deliverance
(2002)
Damnation
(2003)
Ghost Reveries
(2005)
The Roundhouse Tapes (live)
(2007)
Watershed
(2008)
Heritage
(2011)
Pale Communion
(2014)
Sorceress
(2016)
In Cauda Venenum
(2019)
The Last Will and Testament
(2024)
Opeth
- The Last Will and Testament
(2024) -
rock prog
metal prog
- Label :
Reigning Phoenix Music
On n’y croyait plus. Ce qui semblait relever du miracle – l’impensable ! - s’est produit. Quinze ans que les fans de la première heure attendaient ça. La reformation d’Oasis ? Non. Quelque chose de plus incroyable encore : le retour du growl chez
Opeth
!
Fou, non ? Les champions d’arithmétique et connaisseurs de la discographie d’Opeth auront relevé que ça fait en réalité seize années que son leader Mikael Åkerfeldt n’a pas grogné sur un album studio – à savoir
Watershed
, paru en 2008. Alors oui, son growl surarticulé est disséminé sur la presque totalité de
The Last Will and Testament
, le millésime 2024 de la troupe suédoise. Seules exceptions : la troisième piste arrangée de cordes orientalisantes – elles reviendront sur la cinquième - et le final "A Story Never Told", seule composition dotée d’un intitulé. Cette dernière offre une conclusion apaisée à base d’harmonies vocales, de flûte et d’un ample solo. Après une mise en route longuette, le thème se révèle touchant, à la manière de "Allting tar slut / All Things Will Pass" qui clôturait superbement
In Cauda Venenum
, le précédent long jeu. Dommage qu’il ait fallu attendre la toute fin de la réalisation pour obtenir ce ressenti.
Les autres occurrences consistent en une accumulation de plans, déroulés à allure constante sur le tapis roulant de syncopes développées par la section rythmique qu’a rejointe l’ex-
Paradise Lost
Waltteri Väyrynen qui, paraît-il, a eu fort à faire pour atteindre ce résultat conforme à l’identité sonore d’Opeth. Malheureusement, l’enchaînement des séquences désoriente plus qu’il n’intrigue. La faute à la volonté d’Åkerfeldt de coller au concept, le premier depuis
Still Life
en 1999, inspiré de la série à succès
Succession
. Le récit fluctue au gré des interventions de chaque personnage - d’où le growl attribué au patriarche - gagnant en consistance ce qu’il perd en cohérence. Dans ce contexte, malgré la qualité de certains passages, et de la plupart des solos de guitare, rares sont ceux qui laissent une impression durable.
Certes, les arrangements classiques menés par une imitation de hautbois enjolivent la fin de la piste §1, tout comme une harpe agrémente la numéro 4, des claviers mellotronesques la §2 et un orgue tantôt cristallin, tantôt en mode train fantôme la §6. Mais la litanie des scansions typiquement «
progressives
» et les claviers ronflants brident leur impact. Même la flûte et la narration assurées par rien moins que Ian Anderson de
Jethro Tull
, malgré un moment saillant sur "§7", passent quasiment inaperçues. Pour un recueil censé raconter une histoire, c’est un problème.
Changer un truc secondaire pour que rien ne change : le growl washing sur le quatorzième LP d’Opeth aura fait long feu. Celles et ceux qui espéraient une résurgence significative du registre death metal des Scandinaves en seront pour leurs frais. Les idées sont là, l'inspiration pour les transcender un peu moins. Cet éparpillement frustrant incite à la paraphrase (cf. la chronique de l’enregistrement antérieur) : en 2024, Opeth est plus prog que jamais.
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