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CHRONIQUE PAR ...

99
Droom
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Aaron Stainthorpe 
(chant)

-Andrew Craighan
(guitare)

-Hamish Glencross
(guitare)

-Sarah Stanton
(claviers)

-Adrian Jackson
(basse)

-John Bennett
(batterie)

TRACKLIST

1) To Remain Tombless
2) L'Amour Détruit
3) I Cannot Be Loved
4) And I Walk With Them
5) Thy Raven Wings
6) Love's Intolerable Pain
7) One of Beauty's Daughter
8) Deeper Down
9) The Blood, The Wine, The Roses

DISCOGRAPHIE


My Dying Bride - A Line of Deathless Kings
(2006) - doom metal gothique barbe à papa - Label : Peaceville Records



« Amour. Love. Raven. Love. Pain. Beauty. Deep. Blood. Wine. Roses. » Voiiiiiila, c'est ça. Encore une fois... « Amour. Love. Raven. Love. Pain. Beauty. Deep. Blood. Wine. » C'est bon ? Ouvrez lentement les yeux, maintenant. C'est bien. Qu'avez-vous vu ? Des clichés ? C'est bien. C'est ce qu'il fallait voir. 

Franchement, après la brutalité vicieuse de Songs of Darkness, retomber dans un boutique Gothyka, c'est forcément un peu douloureux quelque part. Si encore on parlait de HIM, mais là... Le disque l'annonce lui-même à grands cris douloureux et plaintifs : « Je suis Gothiiiiiiique ! J'ai bien le droit, non ? De toute façon, j'ai bientôt dix-huit ans et j'me barre de cette maison ! Vous êtes TROP NULS. » Sans commentaires. Mais tout de même, quand My Dying Bride - pilier du doom / death à l'anglaise et représentant d'une certain port de tête dans la douleur - sort un album bêtement gothique, il ne faut pas s'étonner de voir les critiques aiguiser leurs couteaux. Pourtant, pourtant, pourtant... ont-ils réellement raison, ces bêtes critiques ? Certes, le son du disque n'est absolument pas agressif (une production ronde au possible, sans la moindre attaque), certes, le chant hurlé est relégué à cinq secondes en fin de dernière piste... mais enfin, ne peut-on trouver d'autres qualités à ce disque ? 
Contre vents et marées, j'annonce que oui. Ce disque possède des qualités. A ce point que je sais à peine par où commencer. Tentons du général au particulier. Une technique de vieux loup. Au général, le disque parvient donc à développer une réelle ambiance - qui a beau ne pas être celle souhaitée par la majorité, n'en reste pas moins une réelle ambiance, ici de solitude et d'introspection sentimentale. Ne rigolez pas, ça vous arrivera un jour aussi. Forcément. Au général toujours, il faut bien le dire : les compositions sont globalement bonnes, efficaces, et amènent leur paquet de passages mémorables (malgré quelques morceaux moins marquants : "Love's Intolerable Pain", "One of Beauty's Daughter", "Deeper Down" - un curieux single amélodique et linéaire en diable). Finalement, les choses ne sont donc pas si noires. 
Au particulier, maintenant. Rendez à César ce qui blah blah : Aaron chante mieux - que - jamais. D'ailleurs : il chante. Ce qui est en soi une nouveauté. De sa seule voix claire, Aaron illumine des pistes comme "To Remain Tombless" (ce refrain !), "And I Walk With Them" ou l'excellente "Thy Raven Wings". La prestation est douce et mièvre parfois, mais exemplaire en son domaine. Les guitares ne sont pas en reste et balancent des riffs, certes pas agressifs pour un sou, mais simplement beaux (souvent). Les claviers sont également utilisés avec justesse, ce qui est un luxe (Like Gods of the Sun quelqu'un ?). Même le batteur, John Brenette (où sont Dan Mullins et Shaun Steels ?) s'en tire honorablement en conservant la patte rythmique du combo. Finalement, les principales critiques seront simples : un parti pris très mièvre, un disque pantouflard, quelques compositions anecdotiques et un ensemble trop homogène.

 
Un disque que n'importe quel personnage intransigeant aura tendance a rejeter n'est pas nécéssairement, en soi, un mauvais disque. Cet A Line of Deathless Kings, raillé pour son parti-pris résolument gothique (à la limite du gnangnan) en est l'un des meilleurs exemple. En somme, du doom facile à écouter. 


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