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CHRONIQUE PAR ...
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 30 octobre 2024
Sa note :
15/20
LINE UP
-Aaron Stainthorpe
(chant)
-Andrew David Craighan
(guitare)
-Calvin Webster Robertshaw
(guitare)
-Martin Curtis-Powell
(violon+claviers)
-Adrian T. "Ade" Jackson
(basse)
-Richard "Rick" Miah
(batterie)
TRACKLIST
1)
Like Gods of the Sun
2)
The Dark Caress
3)
Grace Unhearing
4)
A Kiss to Remember
5)
All Swept Away
6)
For You
7)
It Will Come
8)
Here in the Throat
9)
For My Fallen Angel
10)
It Will Come (Nightmare) (bonus track)
DISCOGRAPHIE
As the Flower Withers
(1992)
Turn Loose the Swans
(1993)
Trinity
(1995)
The Angel and the Dark River
(1995)
Like Gods of the Sun
(1996)
34.788%... Complete
(1998)
The Light at the End of the World
(1999)
The Dreadful Hours
(2001)
Songs of Darkness, Words of Light
(2004)
A Line of Deathless Kings
(2006)
Bring Me Victory (EP)
(2009)
For Lies I Sire
(2009)
Evinta
(2011)
The Barghest O' Whitby (EP)
(2011)
A Map of All Our Failures
(2012)
The Manuscript (EP)
(2013)
The Ghost of Orion
(2020)
A Mortal Binding
(2024)
My Dying Bride
- Like Gods of the Sun
(1996) -
doom metal
gothique
- Label :
Peaceville Records
Il y a l’album de la révélation, l’album de la maturité, l’album le plus heavy, l’album de la consécration, l’album du come-back. Il y a aussi l’album de la confirmation, l’album de la résurrection, l’album de trop et l’album de la transition. Et puis, surtout, il y a l’album du soulagement.
Ouf ! Je termine la première écoute de
Like Gods of the Sun
et souffle, immensément, terriblement soulagé, oui. C’est le mot. C’est qu’en trois albums,
My Dying Bride
, le groupe que je vénère alors plus que tout, m’a fait passer par tous les états.
As the Flower Withers
, c’est la stupeur. Comment un tel mélange peut-il exister ?
Turn Lose the Swans
? L’extase pure et dure. La poésie faite sombre musique. Mais quand sort l’infâme
The Angel and the Dark River
, tout s’écroule… Ce chant extraordinairement maniéré, faisant passer
Rozz Williams
pour
Ron Rinehart
, m’empêche même d’écouter l’album dans son intégralité. Le plus gros accident industriel depuis
Almost a Dance
. Alors forcément, lorsque le papillon bleu vient battre ses ailes devant moi, j’ai peur. De grosses gouttes de sueur gelée perlent sur mon front, tandis que j’insère le CD dans le lecteur. «
Aaron, je t’en supplie ! Comporte-toi bien !
» Mes intenses prières ont-elles envoyé des vibrations jusqu’à la perfide Albion ? À moins que les gars se soient rendus compte que trop, c’est trop… Quoiqu’il en soit, je m’arrime à cet album comme un matelot cherche un mât lors d’une mauvaise tempête, lui prêtant toutes les vertus musicales. De l’eau a coulé sous les ponts, mais
Like Gods of the Sun
continue à me plaire. My Dying Bride y a fait sien la maxime «
Simple is beautiful
». Si
As the Flower Withers
plaçait le riff au centre de son discours musical, les deux albums suivants sont partis loin au pays des ambiances, reléguant la baston au second plan, pour le meilleur ou pour le pire, selon le cas. Le recentrage opéré par la formation de Bradford ne correspond pas à un retour à la brutalité originelle, mais le fait d’avoir remis l’église au centre du village est un réflexe sain. «
Au commencement était le riff
». Fort du premier verset des Saintes Écritures Métalliques, My Dying Bride élabore ici son œuvre la plus modeste : Aaron ne growle pas, mais il n’en fait pas des caisses – qu'il en soit infiniment remercié ! Côté composition, c’est la même chose :
Like Gods of the Sun
est fait de titres relativement simples, simpliste même dans le cas de "It Will Come" dont la version remixée en bonus track mérite toutefois le détour, sans grandes digressions.
Le violon ? Toujours fidèle au poste, My Dying Bride n’est pas devenu Demolition Hammer. Son apport n’est pas décisif mais il constitue toujours un plus délectable. Certains titres s’avèrent carrément inspirés, tels l’ouverture éponyme, où les claviers discrets de sa seconde moitié se mélangent de manière très intéressante à la section rythmique. Après un motif introductif «
classic doom special
», puis un mid-tempo bien gras, "The Dark Caress" prolonge ce très bon début d’album, confirmé par un "Grace Unhearing" lancinant et plutôt vicieux. La meilleure portion de l’album se clôt avec un "A Kiss to Remember" romantique et efficace à la fois. La deuxième moitié reste plus que décente, mais le combo s’y montre moins brillant, le temps, notamment, d’un "For You" bien commencé mais finalement trop mielleux pour convaincre. "Here in the Throat" et "All Swept Away" contiennent leur lot de riffs sympas, mais on carbure à l’ordinaire dans les deux cas. "For My Fallen Angel" conclut toutefois l’album en beauté, sans metal, avec un bel esprit romantique.
Like Gods of the Sun
n’a rien pour être cité parmi les grands moments de My Dying Bride et pourtant, sa modestie le sert. Ce retour (temporaire) à une certaine simplicité a sorti la formation britannique d’une première impasse, à base de sobriété et de chansons souvent inspirées. Cette quatrième œuvre est un typique album de garde, à réécouter en cas de perte de certitudes. Ayons foi en My Dying Bride, c’est important.
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