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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Aaron Stainthorpe
(chant)

-Andrew Craighan
(guitare)

-Calvin Robertshaw
(guitare)

-Adrian "Ade" Jackson
(basse)

-Rick Miah
(batterie)



TRACKLIST

1) Silent Dance
2) Sear Me
3) The Forever People
4) The Bitterness and the Bereavement
5) Vast Choirs
6) The Return of the Beautiful
7) Erotic Litterature (bonus track)

DISCOGRAPHIE


My Dying Bride - As the Flower Withers



Tak. Tatatatam. Taktak. Tatatatam tatatatam tamtak. Tatatam taktak tatototototototototototototototom. La basse. Et c’est parti.
« Incendere suus
Damnare suus vita.
»
1992. Aller chez un petit disquaire à côté de la place des Terreaux à Lyon, tomber sur As the Flower Withers et The Crestfallen EP. Toucher de ses gros doigts boudinés ces deux monuments. Comprendre instantanément que quelque chose d’énorme est en train de se produire.

 
Paradise Lost avait montré la voie avec Gothic. Leurs compatriotes les imitent et montent le décor gothique et romantique que la bande à Greg et Nick avaient commencé à ébaucher. Si, en soi, As the Flower Withers reste encore très death metal old-school, version lente, et si c’est avec Turn Loose the Swans qu’Aaron et ses amis définissent réellement un genre, le premier album de Ma Fiancée Mourante pose les bases du genre à venir avec l’enchaînement "Silent Dance" (intro mélodramatique peu courante à l’époque) / "Sear Me". Arrêtons-nous un peu plus sur ce dernier titre, pierre angulaire de l’édifice MDB, très important aux yeux des artistes, puisqu’il fait l’objet de deux versions postérieures dans la discographie des Anglais. La lenteur confine au majestueux et l’amplitude, jusqu’alors inédite, du titre arrive à transcender la production un tantinet souffreteuse, même pour l’époque.
Avec ce premier jet, My Dying Bride se présente et se démarque d’entrée d’Anathema : les premiers savent rester féroces quand l’envie leur en prend, et le break bien agressif de "Sear Me" trouve bon nombre d’échos tout au long de l’album, avec notamment, l’excellentissime, quoique plus basique, "The Forever People". Si le reste de l’œuvre peut un peu pâtir de la comparaison avec ce début cosmique et si sa facture plus traditionnelle est indéniable, on a encore le droit à quelques temps forts et autres nouveautés, comme sur "The Bitterness and the Bereavement" qui ose introduire des violons, instruments que, jusqu’alors, seul Celtic Frost avait utilisés. Ces cordes non électriques, couplées aux râles d’Aaron, confèrent au début du titre un côté désespéré qui reste encore d’une intensité pas si souvent égalée, plusieurs décennies après. "The Return of the Beautiful" utilise également les violons, mais le véritable point fort de la clôture de l’album – si l’on omet le bonus track dispensable "Erotic Litterature"-  réside plus dans un break où My Dying Bride blaste, avant de nous replonger la tête dans la fange, histoire d'étouffer une dernière fois.

A défaut d’être en rupture totale avec le death metal du début des 90s, As the Flower Withers est tout de même un gros choc, brut mais romantique, dans le monde du metal extrême. Desservi par une production limite, ce premier album a tout du disque culte : underground, raw, au visuel incertain et rempli de compos frappant l’imaginaire metallique. De quoi se garantir une place à vie dans la cédéthèque des doomsters.



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