CHRONIQUE PAR ...

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Sven
le 30 mai 2017




SETLIST

Amon Amarth
Intro
The Pursuit Of Vikings
As Loke Falls
First Kill
The Way Of Vikings
At Dawn's First Light
Cry Of The Black Birds
Deceiver Of The Gods
Tattered Banners And Bloody Flags
Destroyer Of The Universe
Death In Fire
One Thousand Burning Arrows
Father Of The Wolf
Runes To My Memory
War Of The Gods

Rappel:
Raise Your Horns
Guardians Of Asgaard
Twilight Of The Thunder God

Dark Tranquillity
Force of Hand
The Lesser Faith
Atoma
The Science Of Noise
Forward Momentum
Terminus (Where Death Is Most Alive)
Clearing Skies
ThereIn
The Wonders At Your Feet
Misery's Crown

Omnium Gatherum
The Pit
Skyline
Ego
Frontiers
The Unknowing
New Dynamic
New World Shadows
Storm Front


AFFILIÉ

Dark Tranquillity
Paris - Trabendo
(13 novembre 2013)
Marseille - Espace Julien
(13 octobre 2007)
Milan - Rolling Stone
(31 octobre 2008)
Paris - Trabendo
(06 décembre 2005)
Clisson - Hellfest
(24 juin 2007)
Montpellier - Victoire 2
(01 octobre 2010)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2011)

Amon Amarth
Paris - Olympia
(18 novembre 2013)
Marseille - Espace Julien
(06 octobre 2007)
Clisson - Hellfest
(23 juin 2007)
Paris - Trabendo
(10 mars 2009)
Summer Breeze 2009 (Dinkelsbühl)
(14 août 2009)
Bruguieres - le Bascala (Toulouse)
(29 octobre 2011)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2016)
Casino de Paris - Paris
(07 novembre 2016)

07 avril 2017 - Tournée


Omnium_Gatherum_-_Dark_Tranquillity_-_Amon_Amarth_Tournee_20170407

Une tournée 100% melodeath scandinave avec notamment deux immenses pointures de la scène suédoise, le tout en tournée sur plusieurs dates en France, c’est assez rare pour en devenir immanquable. À l’occasion du Jomsviking Tour, Amon Amarth s’est allié avec les maîtres du genre de Dark Tranquillity ainsi qu’avec les finlandais de Omnium Gatherum, pour offrir une série de concerts plus qu’appétissants auxquels les Éternels n’ont pas pu résister ! Ceci est leur histoire...


Cenon – Rocher de Palmer – 07 Avril 2017 (Sven)
Inenvisageable de rater une telle date dans la région bordelaise ! Les légendes du melodeath Dark Tranquillity, les furieux vikings d’Amon Amarth et les plus discrets Omnium Gatherum, ayant chacun sorti un très bon album en 2016 viennent mettre le feu au Rocher de Palmer en ce vendredi. 
Malheureusement, comme trop souvent, les finlandais débutent leur show à l’heure pile d’ouverture des portes. Les longues minutes de retard puis d’attente à l’entrée (le concert affiche complet) ruineront tout espoir de pouvoir découvrir le death mélodique aux relents atmosphériques du groupe sur scène.
Qu’à cela ne tienne, on se rattrapera sur album dans l’attente d’une prochaine date.
 À peine le temps d’arpenter les longs couloirs du complexe que les notes de Dark Tranquillity résonnent déjà. La salle est pleine à craquer, se frayer un passage dans la foule plus que compacte est difficile, et l’ambiance est déjà électrique. Les maîtres sont à l’œuvre, et assurent toujours autant le style qu’ils ont contribué à populariser. Mikael Stanne est comme à son habitude le plus en vue sur scène. Le charismatique leader fait preuve d’une énergie communicative et prouve, si besoin était encore, qu’il reste l’un des meilleurs chanteurs du style. Toujours aussi puissant en growl, il assure également à merveille les (nombreux) passages en voix claire, sur "Atoma", "Forward Momentum" ou encore la revenante "Therein". Le public est ravi, et les morceaux des deux derniers albums, en vedette ce soir, passant parfaitement l’épreuve du live. Pour ne rien gâcher le son est très bon, ça remue allègrement aux premiers rangs, et la setlist va piocher quelques classiques dans la longue discographie du groupe ("Terminus (Where Death Is Most Alive)", "The Wonders At Your Feet" ou encore "The Lesser Faith"). Deux petit bémols cependant. En dehors de Stanne, les autres membres du groupe sont un peu en retrait, assurant parfaitement leur rôle de musicien mais trop sobres dans leur prestation. Et surtout, surtout, la durée du set se révèle bien trop courte pour un groupe aussi important. À peu de chose près, la déception de devoir se séparer des suédois après une petite quarantaine de minutes seulement était suffisamment grande pour ternir l’ensemble de leur excellente prestation.
Mais c’était sans compter sur Amon Amarth. Depuis près de vingt ans maintenant, les vikings se sont faits une place de choix au firmament du classement des meilleures formations du death mélodique grâce à une formule directe, toujours efficace, frôlant régulièrement la redite sans jamais y céder vraiment. Et ils ont également gagné leurs galons de bêtes de scènes grâce à des prestations solides toujours agrémentés de détails « pittoresques ». Ce sera encore le cas ce soir. Alors qu’on les imaginait juchés sur un drakkar, c’est finalement sur un casque à cornes que siège la batterie. Et pour en rajouter encore une couche, deux fiers guerriers viendront à plusieurs reprises sur le devant de la scène, armés de lances, de haches ou d’arcs, comme pour illustrer les morceaux, et nous glorifieront même d’un duel à mort. Loki lui-même viendra se joindre à la fête le temps d’un titre. De leur côté, Johan Hegg et ses comparses gratifient l’auditoire d’une prestation de grande qualité, tant musicalement que scéniquement. La setlist met le dernier album à l’honneur, les morceaux passant remarquablement bien l’épreuve du live, notamment la rageuse "First Kill" ou les hymnes en devenir "The Way Of Vikings" ou encore "Raise Your Horns". Pour le reste, c’est un recueil de tubes issu des divers albums de la formation qui vont être délivrés à un public plus qu’amateur du spectacle proposé (mention spéciale à "Death In Fire", aussi puissante qu'inespérée), propice au hochement de tête vigoureux et à quelques circle-pits de bon aloi. Les musiciens ne sont pas en reste, alternant remuage de cheveux coordonné et arpentage de scène dans tous les sens. Les morceaux s’enchaînent à toute allure, et c’est déjà bientôt l’heure de la fin. Après une courte pause, tous lèveront leur corne pleine de breuvage probablement alcoolisé sur la chanson du même nom. Et, pour finir ce spectacle sur une note « grandiose », après la très attendue "Guardians Of Asgaard", un serpent de mer gonflable est déployé sur la monstrueuse "Twilight Of The Thunder God", qui clôture de show de la meilleure manière qui soit.


Caen - Le Cargo - 14 avril 2017 (Droom)
Oups, nous ratons les premiers morceaux du set d'Omnium Gatherum. Qu'à cela ne tienne, la foule, quoique dense n'est pas encore granitique et il demeure possible de s'infiltrer au beau milieu de la salle. A première vue, le groupe ne ressemble pas du tout - visuellement - à l'image que s'en faisait votre modeste serviteur ; mais sommes-nous là pour juger du visuel ou de la dégaine des musiciens ? Pas vraiment, d'autant qu'il ne se passe rien de particulier sur scène, hormis les harangues très motivée (presque trop, à la limite du trop en permanence) du frontman. Musicalement, la setlist est impeccable : pas bien difficile avec une discographie d'aussi haute qualité. En revanche, le son est à revoir. Le clavier est quasiment absent, à ce point que certains néophytes n'en auront même pas remarqué la présence ! Résultat : un cruel, très cruel manque d'ambiance. Le jeu est là, mais ce qui fait le cachet des albums, cet optimisme rayonnant, cet espoir aetherique (ça se tente), est absolument absent. De fait, la musique d'Omnium Gatherum semble frontale. Pas vraiment bas du front, mais pas loin. Le concert aura donc été décevant pour qui s'attendait à rêver. Pour la défoule, en revanche, Omnium Gatherum assure le travail en toute honnêteté.
Le rêve n'arrive qu'avec Dark Tranquillity, formation ô combien charismatique. Dire que l'attente était réelle serait un euphémisme ; elle était immense. Le son est impeccable (le clavier apparaît enfin - ouf !), et se pare d'un écran en guise de visuel, sur lequel défilent les images de vidéos officielles, ou de montages spécialement réalisés pour l'occasion. Il est simple de se glisser dans la musique du groupe, bête de scène que l'on sait. Ici, en revanche, c'est la setlist qui surprend (elle ne déçoit pas : elle surprend). Plutôt axée sur les derniers disques, elle se découvre assez ambiante, toutes proportions gardées. Bien malin celui qui aurait parié sur la double ouverture "Force of Hand" / "The Lesser Faith", qui fonctionne à merveille, contre toute attente. "Atoma" est un tube en puissance, dont la force est décuplée sur scène. Peu est à dire, finalement, sur la prestation de la sombre tranquillité. L'ensemble est professionnel, carré, les musiciens sont sympathiques, ravis, n'en font ni trop ni trop peu. Le public est à couteau tiré et la fosse commence à devenir dure à fréquenter pour les moins de 70 kilos (eh oui, quand trois gros bills décident de se livrer un duel (truelle), mieux vaut être humble et reconnaitre ne pas faire le poids). En somme, tout le monde trouve son compte lors de ce concert. Pour tout dire, l'ami versé dans le djent aura lui aussi réussi à apprécier particulièrement ce concert. Tout est dit : Dark Tranquillity rassemble.
Étrange cas que celui d'Amon Amarth. Mon avis sera minoritaire. De l'avis majoritaire, le concert aura été excellent, l'un des meilleurs vécus par ceux les ayant vu plusieurs fois. A grand renfort de testostérone, le groupe abat certaines de ses plus grandes cartes (voir setlist). La bataille se déroule sans ne jamais perdre en intensité. La scène est imposante, ornée d'un gigantesque casque viking et de ses deux grandes cornes. Plus tard, vers la fin du set, s'invitera également un gigantesque dragon (gonflable) contre lequel le frontman luttera avec l'énergie du désespoir (comprendre : armé d'un marteau en mousse, il mimera quelques coups sur le monstre). Un show haut en couleur, qui aura fait plaisir aux habitués, mais qui, il faut bien l'avouer, frôle de très près le kitsch le plus abstrait. Voilà pour l'avis majoritaire. Mon avis est tout autre. J'ai pu observer, pendant trop de temps (relativement au temps de jeu laissé à Dark Tranquility, qui n'avait que 45 minutes de set, contre 1h30 pour Amon Amarth), un groupe monocorde, dont toutes les compositions sont les mêmes, sans nuances. Qui invitent aux instincts primaires, appelant un public particulier qui n'est pas celui que je préfère (mais ceci n'est pas un véritable soucis). Très kitsch. Très efficace, certes, mais finalement tellement vide... Cette heure et demie fût longue. Décidément, et ce n'est là qu'un avis personnel : je n'aime pas Amon Amarth.

Du grand spectacle boosté à la testostérone et à la bière, un groupe culte qui aurait mérité une prestation plus longue, et une première partie à revoir dans de meilleures conditions. Tous les éléments d'une bonne soirée placée sous le signe du metolz étaient rassemblées au cours de cette tournée qui a plu, c'est certain, comme en témoignent les nombreuses dates complètes notamment sur la tournée française. Messieurs, revenez quand vous voulez, les Éternels seront au rendez-vous !



Crédit photo: Photographie Axel Jusseit


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