CHRONIQUE PAR ...

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Painlesslady
le 22 décembre 2024




SETLIST

Dark Tranquillity :

The Last Imagination
Nothing to No One
Wayward Eyes
Unforgivable
Hours Passed in Exile
The Dark Unbroken
Final Resistance
Cathode Ray Sunshine
Atoma
Shivers and Voids
Not Nothing
Empty Me
Our Disconnect
Phantom Days
ThereIn

Rappel :
The Wonders at Your Feet
Lost to Apathy
Misery's Crown

Moonspell :

Opium
Awake!
Abysmo
Extinct
Night Eternal
Finisterra
Everything Invaded
The Future Is Dark
Breathe (Until We Are No More)
Alma Mater
Full Moon Madness

Wolfheart :

Strength and Valor
Zero Gravity
Burning Sky 
The Hunt
Evenfall
The King
Grave

Hiraes :

Through The Storm
About Lies
Under Fire
We Owe No One
Undercurrent

AFFILIÉ

Dark Tranquillity
Paris - Trabendo
(13 novembre 2013)
Marseille - Espace Julien
(13 octobre 2007)
Milan - Rolling Stone
(31 octobre 2008)
Paris - Trabendo
(06 décembre 2005)
Clisson - Hellfest
(24 juin 2007)
Montpellier - Victoire 2
(01 octobre 2010)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2011)
Tournée
(07 avril 2017)

Moonspell
Wacken
(31 octobre 2007)
Clisson - Hellfest
(23 juin 2007)
Paris - La Machine
(01 novembre 2019)
Toulouse - Le Metronum
(30 mars 2015)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2009)
Hellfest (Clisson)
(23 juin 2013)

10 novembre 2024 - Le Bataclan


Dark_Tranquillity_-_Moonspell_-_Wolfheart_-_Hiraes_Le_Bataclan_20241110

Grosse affiche cette soirée au Bataclan. Dark Tranquillity et Moonspell se partagent les honneurs. Suffisant pour avoir obligé les organisateurs à changer de lieu (originellement prévu à La Machine du Moulin Rouge). Avec eux, Wolfheart et Hiraes s’occupent de chauffer la salle en première partie. Une longue soirée s’annonçait pour les métalleux, mais a-t-elle été belle ? Pour y répondre, nous étions deux. Painy est venue tôt pour trouver une place assise. Belzaran, blasé de longue date des groupes moyens, n'a daigné se déplacer que pour l’arrivée de Moonspell.

Painy
Avec trois groupes à passer avant la tête d’affiche, les festivités commencent logiquement plus tôt que d’habitude pour une ouverture des portes à 17h30. Se presser un dimanche pour faire la queue devant le Bataclan une heure avant aura permis de trouver une place en hauteur avec une vue plongeante sur la scène. La découverte commence avec l’arrivée tambour battant d’HIRAES. Et surprise, c’est une femme qui mène la troupe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est avare ni de son énergie ni de sa puissance vocale. Quel growl ! Et quel show ! Car il faut bien reconnaître que son énergie éclipse totalement les autres musiciens très statiques pendant qu’elle arpente la scène dans tous les sens, interagit avec le public tout en assurant un chant puissant sur ce qui sonnerait comme du death melo générique sans sa performance. Trente premières minutes sympathiques.

Changement de décor complet avec les Finlandais de WOLFHEART, le groupe de Tuomas Saukkonen, en plus de Before The Dawn et Dawn of Solace : couleurs sombres, pieds de micro ornés de cornes de cervidés et quatre gaillards à la stature imposante qui balancent un death melo percutant mais non dénué de mélodies. Les harmonies de voix sont plutôt réussies, sans toutefois atteindre la puissance des chœurs viking de leurs compatriotes de Moonsorrow. Le public est réceptif et certains semblent déjà bien connaître le dernier album, Draconian Darkness, sorti deux mois plus tôt. Tuomas motive le public pour un mosh-pit sur le dernier titre "Grave" auquel un gros wall of death fera honneur et le set se termine devant une foule enthousiaste et bien échauffée pour la suite.

Belzaran
Je n’ai vraiment accroché à MOONSPELL que pendant leur période 2008-2010. Les ayant vus pendant la tournée d’Alpha Noir, j’avais passé un excellent moment. À l’époque, il était le groupe principal dans une petite salle. Au Bataclan, Fernando est si loin de moi que je le reconnais à peine (ou alors il a, comme moi, pris dix ans). Ils sont nombreux dans le public à être venus spécialement pour les Portugais. Le show proposé est très carré et trouve de l’écho dans la salle. La scénographie est sobre (avec une grande pleine lune affichée en fond) et fait la part belle aux tubes du groupe. Je trouve le jeu des guitaristes particulièrement maîtrisé, le growl de Fernando un peu moins (en même temps, ce n’est pas son point fort). Les jeux de lumière sont également très réussis. Des spots rouges venus du bas éclairent la scène et donnent une belle ambiance pour terminer certains morceaux. Un show parfait pour hurler, tel des loups, à la lune.

DARK TRANQUILLITY est sans doute mon groupe préféré. Leur dernier album, Signals m’ayant laissé indifférent, j’avais hésité à venir. Mais j’aurais sans doute regretté de ne pas voir Mikael Stanne dans ce qui semble être actuellement la forme de sa vie. Le groupe nous propose un ensemble de chansons « new ones, old ones, obscure, obvious… » Promesses tenues ! Les nouveaux morceaux s’intègrent parfaitement aux autres, permettant de varier les plaisirs, les anciens étant plus furieux que les précédents. Le groupe maîtrise son sujet, mené par son leader en grande forme (bien qu’il fasse péter quelques larsens parfois). Si les claviers sont un peu trop mis en avant, le son est tout à fait satisfaisant, le tout porté par une scénographie soignée. Trois écrans verticaux diffusent des images adaptées à chaque morceau. C’est suffisamment sobre pour ne pas nous détourner des musiciens, et suffisamment pertinent pour ne pas être un simple gadget. Plutôt que d’enchaîner les morceaux comme une machine de guerre, Dark Tranquillity prend le temps de profiter des applaudissements entre chaque chanson. Stanne salue, visiblement heureux d’être là. Cela donne un côté très chaleureux à la prestation. Et si "ThereIn" est forcément un grand moment pour tous, pour ma part, c’est "Lost To Apathy" qui me lance en orbite lors du rappel.

C'est un véritable mini-festival de death mélodique qui était proposé ce soir-là. Des scénographies soignées, un public au rendez-vous : pari réussi pour les organisateurs. Quant aux têtes d'affiche, Moonspell et Dark Tranquillity, elles nous ont montré que malgré leur âge, elles assuraient toujours !


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