CHRONIQUE PAR ...

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Pietro
le 21 mars 2009




SETLIST

Keep of Kalessin

Origin (intro)
A New Empire’s Birth
Crown of the kings
Ascendant
Winged watcher
Kolossus


Legion Of The Damned

Sermon Of Sacrilege (Intro)
Pray & Suffer
Werewolf Corpse
House Of Possession
Son Of The Jackal
Cult Of The Dead
Legion Of The Damned
Diabolist
Black Wings Of Yog-Sothoth
Bleed For Me
Malevolent Rapture
The Final Godsend


Amon Amarth

Twilight Of The Thunder God
Free Will Sacrifice
With Oden on Our Side
Varyags Of Miklagaard
Fate Of Norns
Under The Northern Star
Guardians Of Asgaard
Ride For Vengeance
North Sea Storm
Tattered Banners and Bloody Flags
Death In Fire
Victorious March

Rappels
Cry Of The Black Birds
Pursuit Of Vikings (sing-along)


AFFILIÉ

Amon Amarth
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(18 novembre 2013)
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(06 octobre 2007)
Clisson - Hellfest
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(14 août 2009)
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(29 octobre 2011)
Hellfest (Clisson)
(19 juin 2016)
Casino de Paris - Paris
(07 novembre 2016)
Tournée
(07 avril 2017)

Legion Of The Damned
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2008)

10 mars 2009 - Paris - Trabendo


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Après avoir participé au Unholy Alliance l’automne dernier en compagnie de Slayer, Trivium et Mastodon, Amon Amarth est enfin en tournée en tête d’affiche en Europe pour promouvoir son dernier album, l’excellent Twilight of the Thunder God. Cette tournée nommée Full of Hate Tour propose un beau package: Legion of the Damned, Keep of Kalessin et Obituary … ah non pas Obituary.

On ne peut pas dire que l’on était vraiment rassuré alors que la date s’approchait, tant les couacs et les problèmes s’accumulaient. On a en effet appris assez tôt qu’Obituary ne jouerait pas à Paris, et seulement à Paris. Pourquoi ? On n’en saura rien, les Floridiens étaient pourtant bien présents au Trabendo, certains se baladant au milieu de la foule… Autre problème encore plus inquiétant, un changement de salle de dernière minute quelques jours seulement avant le concert pour cause de fermeture administrative de la Loco (une sombre histoire d’alcool servi à un mineur parait-il…) voit le concert se rabattre sur le Trabendo en catastrophe. Quelle chance qu’il ait été libre ce soir là !

Les hostilités commencent avec les Norvégiens de Keep Of Kalessin, qui enchainent les participations à des tournées de ce type depuis la sortie du très bon Kolossus. C’est logiquement cet album qui va constituer le gros de leur set list du soir, avec quelques extraits du précédent, Armada. Le groupe arrive sur scène maquillé et tout de cuir vêtu. L’attitude qu’il dégage ne correspond pas vraiment aux canons du black metal, on est plus dans une ambiance rimmel que corpse paint ce qui donne au groupe un côté « glam black » finalement assez sympathique et original. Le son est plutôt bon sauf pour la basse malheureusement difficilement audible. Cela est d’autant plus dommage que le groupe n’a qu’une guitare, lorsque celle-ci part en solo cela crée un vide et casse un peu la dynamique du black metal épique et très mélodique des Norvégiens. Obsidian C est en revanche irréprochable dans son jeu tant rythmique qu’en solo, et dégage pas mal de charisme, tout comme son compère Thebon, très en voix ce soir là. Tout juste pourra-t-on noter un léger flottement lors de solos de batterie et de guitare dont on se demande s’ils étaient prévus au cours d’un set aussi court ou s’ils ont servi de bouche trou le temps de régler un problème technique. Une bonne première partie qui donne envie d’en voir plus une prochaine fois !

C’est ensuite au tour des Hollandais de Legion of the Damned de prendre possession de la scène sous les yeux de Ralph Santolla et Trevor Peres d’Obituary. Logiquement c’est avec le premier titre de leur nouvel album Cult of the Dead qu’ils entament leur set, avant de balancer les meilleurs brulots de chacun de leurs opus. Contrairement à Keep Of Kelessin, les Néerlandais ne sont pas du genre à se préoccuper de leur look ou d’une quelconque mise en scène. Pas de fioriture, on est ici au royaume du thrash bas du front mais diablement efficace. Si la sauce prend rapidement et déclenche quelques mouvements dans un public pour l’instant très sage, on ne peut s’empêcher au bout plusieurs morceaux de trouver tout cela un peu répétitif. Par ailleurs l’influence de Slayer se fait envahissante, notamment sur la batterie avec ce jeu sur la ride piqué à Dave Lombardo. Si on ferme les yeux sur certains riffs on a parfois vraiment l’impression d’assister à un concert des bouchers d’Huntington Park, et on s’attend à voir le crane de Kerry King en les rouvrant ! Seule la voix de Maurice Swinkels, finalement plus proche du black que du thrash permet au groupe de se différencier. Ceci étant dit, le thrash de Legion of the Damned fait quand même du bien par où il passe en concert, pas de doute la dessus.

L’ambiance jusque là plutôt calme monte soudainement de plusieurs crans lorsque les lumières s’éteignent une nouvelle fois et que retentie dans la sono l’intro du concert des stars de la soirée. Amon Amarth déboule sur le titre éponyme de son dernier album, la pure tuerie qu’est 'Twilight of the Thunder God', et d’une seconde à l’autre c’est la folie dans la fosse. Tellement qu’il m’est impossible de juger le son ou de vous dire si Johan Söderberg interprète bien le solo joué par Roope Latvala en studio ! Ce titre est déjà un hymne, dont le refrain est repris par tout le Trabendo au grand plaisir de Johan Hegg qui sourie déjà. Le légèrement plus posé 'Free Will Sacrifice' suit avec sa magnifique mélodie si mélancolique et son refrain épique, avant que l’hymne 'With Oden on Our Side' ne mette tout le monde d’accord. Quel début de concert ! Comme à son habitude le géant viking au micro fait preuve de beaucoup de charisme et se montre à la fois impressionnant et sympathique. Le son est très bon, le groupe particulièrement en place sur cette petite scène qui limite ses mouvements mais pas sa volonté de bien faire, bref toutes les conditions sont réunies pour passer une superbe soirée de death metal mélodique.

La setlist fait la part belle aux œuvres récentes des suédois en piochant presque uniquement dans les trois derniers albums studio en date. On aura ainsi droit aux véritables tubes que sont 'Fate Of Norns' ou le récent 'Guardians Of Asgaard' qui est particulièrement bien accueilli par le public, prouvant une fois de plus la qualité du nouvel album, mais aussi à un 'Under The Northern Star' totalement inattendu en raison de son tempo très lent, mais qui fait réellement plaisir et dégage une mélancolie poignante. La réédition du premier album Once Sent From a Golden Hall étant imminente, le groupe en joue le premier titre, le rapide 'Ride For Vengeance', suivi d’un 'North Sea Storm' déterré de The Avenger pendant lequel Olavi Mikkonen quitte la scène quelques instant à cause d’un problème de guitare. Après le moment traditionnel où le groupe tout entier trinque dans ses cornes à la santé du public, il est déjà l’heure des grands classiques. Un 'Death In Fire' particulièrement furieux et un épique 'Victorious March' mettent ainsi un terme provisoire à ce concert. Le rappel sera composé de deux classiques (bien que plutôt récents) dont un 'Pursuit Of Vikings' final pendant lequel Johan Hegg fait longuement chanter le public: «même si vous ne connaissez pas les paroles, c’est du death metal personne ne s’en rendra compte !.»


Amon Amarth se retire alors définitivement avec certainement la satisfaction d’avoir livré un nouveau très bon concert. La scène est vraiment le domaine de prédilection du groupe, sa musique s’y prêtant très bien. Le parti pris de se focaliser presque uniquement sur les albums les plus récents peut être regretté par certains fans des débuts, mais l’efficacité de ses dernières œuvres donne raison au combo de Stockholm.


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