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CHRONIQUE PAR ...

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Bigduff
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-John Bush
(chant)

-Scott Ian
(guitare)

-Rob Caggiano
(guitare)

-Frank Bello
(basse)

-Charlie Benante
(batterie)

TRACKLIST

1)Contact
2)What Doesn’t Die
3)Superhero
4)Refuse To Be Denied
5)Safe Home
6)Any Place But Here
7)Nobody Knows Anything
8)Strap It On
9)Black Dahlia
10)Cadillac Rock Box
11)Taking The Music Back
12)Crash
13)Think About An End
14)W.C.F.Y.A.
15)Safe Home (Acoustic) (bonus track)
16)We’re A Happy Family (bonus track)

DISCOGRAPHIE


Anthrax - We've Come For You All



L’année 2003 marquait le retour, après cinq années d’absence, d’un vieux briscard du thrash ricain en la personne d’Anthrax. Bien qu’étant un petit événement en soi, ce come-back des new-yorkais était d’autant plus fracassant qu’il s’accompagnait d’un album particulièrement jouissif, le survitaminé We’ve Come For You All. Finie, donc, l’époque des productions un peu « légères », des galettes sans grand intérêt qu’étaient Volume 8 / The Threat Is Real et Live The Island Years. Place, au contraire, à l’Anthrax des (très) grands jours, celui qui savait si bien faire mouiller le maillot de ses fans dans les années 80.

Cette courte introduction n’aura pas pour mérite de ménager le suspens quant à la qualité de l’album, je vous l’accorde. Il faut dire qu’il n’est pas évident de le faire quand celui-ci commence par un enchaînement aussi percutant que la paire "Contact" / "What Doesn’t Die", qui, et c’est le moins qu’on puisse dire, a vite fait de vous jeter dans le grand bain. Progressivement, "Contact" fait monter la sauce. Quelques notes claires laissent vite place à de gros accords pachydermiques, le tout couvert par le martèlement sauvage de la batterie de Charlie Benante. Une micro-coupure, le temps pour votre chaîne de changer de plage, et bam ! Gros riffs hachés, bien crades, et de la double pédale plein la gueule. Il n'y a pas à dire, Anthrax est bien de retour! John Bush se démène, et le break est fait d’un solo bien ajusté du p’tit nouveau, Rob Caggiano, qui nous emmène droit au grand déferlement final, à une conclusion sauvage dynamitée à la double pédale! A écouter à fond les ballons après être rentré du boulot, défoulement garanti!

C’est tout me direz vous? Pensez donc, Anthrax ne lâche rien et enfile les bombes comme autant de perles sur un collier. A peine remis de ce premier choc, on se retrouve aussi sec cueilli par un riff made in Scott Ian, tranchant, saccadé et d’une efficacité imparable, vite balancé par des passages plus calmes mais d’autant plus glauques. John Bush tend sa voix, et la pousse, sans jamais rompre, faisant preuve d’une agressivité maîtrisée à merveille et prouvant, au besoin, quel formidable chanteur thrash il peut être. Tout en puissance, tout en modulation, sans jamais gueuler à défaut de pouvoir faire mieux… On continue sur cet excellent rythme avec des "Refuse To Be Denied", "Nobody Knows Anything", et autres "Strap It On" du même calibre, taillés pour la scène et véritables machines à headbanguer.

Au rayon coup de cœur, il me semble inconcevable de ne pas mentionner la power ballade "Safe Home" (aussi présente en version acoustique, très love) et son refrain mainstream qui en fera chanter plus d’un sous la douche. Un vrai petit air bien musclé servi par des paroles sympas (le rapport qui peut exister entre un homme toujours en mouvement et son foyer, sa maison, à jamais fidèle au poste). Notons également le très bourrin "Black Dahlia" et ses beuglements inhabituels… Et le refrain plein d’entrain de "Cadillac Rock Box" où Dimebag Darrell (j’en connais pas d’autres, cf le livret qui ne précise pas le nom) se fend d’une participation plus que discrète.


Au final, Anthrax livre ici ce que j’appellerais, pour reprendre une expression usée jusqu’à la corde, son album « de la maturité ». Sûrs de leur jeu et de leur potentiel créatif après toutes ces années passées à œuvrer pour la cause métal, le gang de New York a accouché d’un album adulte, plein d’énergie, de maîtrise et de fraîcheur, où les tubes s’empilent comme des comprimés dans un tube d’aspirine. We’ve Come For You All a sans aucun doute été l’une des plus belles surprises du début d’année 2003, et constitue un achat indispensable pour les fans de métal de tout poil. Un classique qui, associé au live sorti récemment, en dit long sur la forme de Scott Ian et de ses gars. Vivement la suite!


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