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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 19/20

LINE UP

-Mikko A.
(chant)

-Shaxul
(batterie)

-Hasjarl
(guitare)

TRACKLIST

1) First Prayer
2) Sola Fide I
3) Sola Fide II
4) Second Prayer
5) Blessed Are The Dead Whiche Dye In The Lorde
6) Hétoïmasia
7) Third Prayer
8) Si Monumentum Requires, Circumspice
9) Odium Nostrum
10) Jubilate Deo (O Be Joyful in the Lord)
11) Carnal Malefactor
12) Drink The Devil's Blood
13) Malign Paradigm

DISCOGRAPHIE


Deathspell Omega - Si Monumentum Requires, Circumspice



Amis black metalleux, le jour de gloire est arrivé ! La France a enfin son digne représentant du black metal. Car si Belenos a pondu deux magnifiques albums (Errances Oniriques et Spicilège), c’était plus à proprement parler du pagan. Ici Deathspell Omega arrive avec du vrai black metal, et du black metal qui fera date. Car en fait, autant l’avouer tout de suite, tout est exceptionnel dans ce disque. Déjà, le nom du groupe est d’un mystique tout à fait exemplaire, et loin des clichés. Et ensuite… Ensuite, il y a un concept au-dessus du lot et une musique… Aaaaah cette musique!

La musique de Deathspell Omega. Il y a tant à en dire. Par où commencer ? Par la solution de facilité, les statistiques et la production. Sachez que vous prendrez soixante dix-sept minutes (!) de pur black. Ca calme. Il faudra être bien attentif. La production quant à elle fait dans le crade sans abus. La batterie n’est pas une casserole et la basse est même audible. Déjà un bon point. Mais puisque défauts il y a, autant les déterrer immédiatement. Vous avez vu la durée phénoménale de cette album. Et bien elle n’est pas sans conséquence, car aucun album ne peut tenir aussi longtemps sans fausse note. Celui-ci ne dérogera pas à la règle. Les fausses notes s’appelant bien évidemment longueurs et moments plus plats. Ça se passe sur la chanson titre qui casse un peu la dynamique du disque. Après, on pourra disserter des heures sur le chant. Certains le trouvent bon, très malsain, d’autres le congédieraient volontiers. Il lui manque indéniablement quelque chose. Il ressemble (un peu) à celui d’Attila qui n’est pas ce qui existe de mieux dans le monde du black.
Les reproches terminés passons maintenant à ce qui rend ce disque d’une insondable qualité. Premièrement, une intro qui joue son rôle à la perfection. Lente entrée dans l’album, presque la main dans la main. Nous sommes accoutumés à la musique sans nous en rendre compte et… Et le lâchage a lieu. C’est à ce moment qu’on réalise à quel point Deathspell Omega sait composer avec finesse. Le premier riff arrive et la première chanson aussi. "Sola Fide I" (la II arrive dans la foulée). Arrivée à son terme on a déjà tout. Une richesse hors du commun, des riffs hallucinants de créativité, des changements de rythme à foison et une inventivité jamais entendue. L’Originalité tout simplement. A croire que ce groupe (décidément sacrément obscur) a été touché par la grâce. On a déjà tout, mais on a rien aussi. Car limiter Si Monumentum Requires, Circumspice à une unique chanson serait un non sens. Il y en a onze autres, certaines aussi monumentales voire plus que cette première du nom. On pourrait croire avec une telle entrée en matière que l’album faiblira par la suite. C'est le cas, mais légèrement et surtout, peu longuement.
C’est certainement là que Deathspell Omega souffle le plus son monde. Par l’homogénéité des compositions et leur constance à un niveau auquel on ne croyait plus dans le black. Le groupe a énormément travaillé et retravaillé pour arriver à un tel résultat et cela s’entend, se ressent. Impossible d’arriver à un tel résultat par la simple spontanéité. En ce sens, Deathspell Omega est un peu l’anti Darkthrone. Pour les comparaisons, cherchez du côté de Emperor période Anthems en fusion avec Immortal période Pure Holocaust (attention, comparaison hautement spéculative !). Mais il s’agit surtout de Deathspell Omega. Point. Quoiqu’il en soit, l’album est un enchaînement enchanteur de moments de pur bonheur (ou malheur si vous préférez, vu l’exceptionnelle teneur en humeur malsaine, dépression, froideur du disque). Le cd a la magnifique idée d’avoir un monument érigé encore plus haut que les autres : "Carnal Malefactor", titre destiné au Panthéon du black metal. Des riffs foudroyants, clairvoyants, une batterie dans la droite ligne de tout l’album, rapide, blastante mais aussi calme et breakante et un passage au chant grégorien du plus bel effet. Trois-quatre minutes de beauté brute pour se prendre un blast vicieux et pernicieux dans la poire derrière. Autant vous dire que vous sursauterez les premières fois. Et toujours des riffs exceptionnels en guise d’accompagnement. Fa-bu-leux.


Deathspell Omega c’est donc la beauté, la richesse, l’originalité mais aussi la froideur, le malsain, la noirceur. C’est aussi bien d’autres choses. Notamment un concept au-dessus de tout soupçon avec notamment une finesse d’écriture (les paroles) impressionnante, véritable anti-bible. Et c’est surtout un indispensable de tout amateur de black metal évidemment, mais aussi de tout amateur de metal tout court, car bordel, une telle claque, ça n’arrive pas tous les jours !


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