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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Mikko Aspa
(chant)

-Hasjarl 
(guitare)

-Khaos 
(basse)

TRACKLIST

1) The Synarchy of Molten Bones
2) Famished for Breath
3) Onward with Most with Ravin I may Meet
4) Internecine Iatrogenesis

DISCOGRAPHIE


Deathspell Omega - The Synarchy of Molten Bones



Quatre ans. Rendez-vous compte, cela faisait déjà quatre ans que Deathspell Omega n’avait pas abreuvé la terre des mortels de son art voué à devenir séculaire. Une éternité inédite depuis que le groupe a lancé ses assauts contre la chrétienté. Avions-nous droit au coup de la panne (d’inspiration) ? La question lancinante sur toutes les lèvres mais jamais verbalisée frappait le monde de sa force. Nous étions tous pétrifiés de la réponse.

Réponse est donnée en ce mois de novembre 2016. Une annonce faite par des trompettes, des cors. Que diable ? Deathspell Omega veut-il naviguer sur la mode du jazz notamment portée par Ihsahn ? Non, cette trompette n’est annonciatrice que du chaos qui va suivre. On retrouve les riffs très acérés du groupe, la vitesse indécente de ses blasts, cette perpétuelle mise dans les cordes qui oblige très vite à recouvrer ses esprits pour ne pas être laissé sur le talus à gamberger. Premier élément de réponse, les Pictaviens n’ont pas délaissé leur amour de la déconstruction et de la destruction. Les structures ne sont jamais aisées à ingérer, les rythmes souvent très rapides s’enchaînent, se fondent les uns dans les autres et ne laissent à l’auditeur que la portion congrue pour respirer.
Seulement l’habitué reconnaît immédiatement son groupe, et en saisit très rapidement le propos global. Rien de fabuleusement neuf sur les ponts. Deathspell Omega se contenterait a priori de faire du Deathspell Omega. Ce n’est pas un reproche en soi de prime abord. Le groupe a tellement su nous transporter dans les sphères de l’inaccessibles que simplement conserver sa patte et son inspiration suffirait aux amateurs. Oui mais… Il faut évidemment savoir maintenir ladite inspiration car l’originalité et l’effet de surprise sont aux abonnés absents. Ne pas se planter sur ce point. Effet de surprise absent, on s’en doutait bien, tout sauf une surprise d’ailleurs. Originalité en berne, là par contre on se remue les méninges. Car si le groupe ne déviait que peu de son style originel, il n’avait de cesse de lui incorporer des éléments nouveaux.
On se souvient des menues mélodies de Paracletus ou de la dissonance aride de Drought pour les plus récents. Pourtant déjà, Paracletus avait semblé marquer une pause dans la qualité fournie. Pause remise en cause dans la foulée par donc ce Drought très marqué, stylé même. L’attente générée par ce simple EP (et notons au passage que quatre ans n’auront permis de n’accoucher que d’un EP) relevait en grande partie de ce brouhaha de questionnement. Et coupons la poire, il déçoit. Non qu’il ne dévoile un groupe dénigrant son essence, bien au contraire, il livre un groupe paresseux. Bien trop reposé sur ses acquis et sa base entièrement conquise. Car The Synarchy of Molten Bones n’apporte rien à la galaxie Deathspell Omega, que cela soit écrit.


Conclusion lapidaire ? Simple constatation désabusée. Durant toute la longueur de ce nouveau disque, Deathspell Omega ne fait que se mettre en scène sans originalité aucune, reprenant de-ci de-là ce qui a bâti sa légende d’album en album. Bien sûr, la musique reste correcte, mais correcte est bien loin de ce qu’on en entendait.


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