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CHRONIQUE PAR ...
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 23 mai 2025
Sa note :
12/20
LINE UP
-Jonas Petter Renkse
(chant)
-Dick Anders Nyström
(guitare)
-Sven Fredrik Norrman
(guitare)
-Erik Mattias Norrman
(basse)
-Daniel Liljekvist
(batterie)
Ont participé à l’enregistrement
:
-Krister Roger Linder
(chant sur "Departer")
-Anders "Frank Default" Eriksson
(claviers+percussions+programmation)
TRACKLIST
1)
Forsaker
2)
The Longest Year
3)
Idle Blood
4)
Onward into Battle
5)
Liberation
6)
The Promise of Deceit
7)
Nephilim
8)
New Night
9)
Inheritance
10)
Day and Then the Shade
11)
Ashen
12)
Departer
DISCOGRAPHIE
Dance of December Souls
(1993)
For Funerals to Come (EP)
(1995)
Brave Murder Day
(1996)
Discouraged Ones
(1998)
Tonight's Decision
(1999)
Viva Emptiness
(2003)
Brave Yester Days
(2004)
The Black Sessions
(2005)
The Great Cold Distance
(2006)
Night Is the New Day
(2009)
Dead End Kings
(2012)
Dethroned & Uncrowned
(2013)
Sanctitude (live)
(2015)
The Fall of Hearts
(2016)
City Burials
(2020)
Sky Void Of Stars
(2023)
Katatonia
- Night Is the New Day
(2009) -
rock
doom metal
gothique
electro
- Label :
Peaceville Records
Jusqu'où pousseront-ils le curseur ? Depuis la fin des années 1990, les membres de
Katatonia
peaufinent une formule mélancolique qui à chaque album éloigne un peu plus l’entité suédoise de ses racines «
metal extrême
», un peu plus du metal tout court, tant les guitares tendent à s’effacer. L’intitulé du huitième LP de la troupe de Stockholm,
Night is the New Day
, porte autant l’intuition d’une continuité que la promesse d’une renaissance.
Le riff lourd aux accents death metal à l’entame de "Forsaker" laisse entrevoir la possibilité d’une validation de la seconde hypothèse. Les arpèges et un chant doucereux sur les couplets y mettent rapidement fin, même si les guitares robustes reviennent sur le refrain, accompagnées de sonorités électro qui font partie de l’identité de Katatonia depuis
Last Fair Deal Gone Down
(2001). Alternant entre vigueur et accalmies, la composition dégage une atmosphère subtilement envoûtante, dans la lignée de ce que le quintet a produit sur ses derniers enregistrements. Moins travaillée – le même enchaînement exécuté deux fois - "The Longest Year" qui lui succède pâtit d’un passage instrumental qui fait chuter la tension d’une occurrence qui n’en était pas excessivement pourvue à l’origine, malgré l’apport quasi automatique des guitares saturées sur le refrain. Ces dernières n’apparaîtront même pas sur la diaphane "Inheritance" ni sur le final "Departer", litanie flirtant avec l’ambient. À défaut d’énergie, ces titres apportent un semblant de diversité à un ensemble très homogène.
Hormis "Idle Blood" dont la scansion syncopée, le mellotron vintage et le filtre sur la voix à la Mickael Åkerfeldt constituent un sympathique clin d’œil à
Opeth
- et, à la rigueur, la chorale séraphique agrémentant "Nephilim" - les morceaux défilent dans une redoutable uniformité, litanie de claviers fantomatiques ("Onward into Battle"), rythmiques trip-hopisantes ("The Promise of Deceit") et arpèges désabusés (tous, même le bonus "Ashen", un poil plus tonique que la moyenne). Heureusement, un motif heavy rompt de temps à autre la torpeur qui tend à s’installer, sur "Liberation" et "New Night", très similaires, ou encore "Day and Then the Shade" dont la prometteuse intensité se fane dans une seconde partie dévitalisée. Les variations de Jonas Renkse étant aussi rares que les solos de guitare, son chant à faible amplitude souligne l’atmosphère éthérée de la réalisation.
Katatonia enfonce le clou. Ou, plutôt, l’auditeur dans un siège chauffant aux huiles essentielles.
Night is the New Day
est une nouvelle manifestation du metal sensible, voire fragile, développé par la formation scandinave, (dés)incarné par un chant sophrologique et des claviers ouatés. Hypnotique ou soporifique ? Le recueil contient tous les éléments pour séduire les personnes déjà sous le charme des chapitres précédents, alors que les autres risquent de s’ennuyer ferme à l’écoute d’une œuvre dépourvue de passages immédiatement accrocheurs. Du clivant, du zéro compromis : une certaine conception de l’extrémisme musical, finalement.
<a href="https://peaceville.bandcamp.com/album/night-is-the-new-day">Night Is the New Day de Katatonia</a>
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