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CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 18/20

LINE UP

-Tom Englund
(chant+guitares)

-Henrik Danhage
(guitares)

-Rikard Zander
(claviers)

-Johan Niemann
(basse)

-Jonas Ekdahl
(batterie)

TRACKLIST

1) Distance
2) Passing Through
3) Someday
4) Astray
5) The Impossible
6) My Allied Ocean
7) In Orbit
8) The Lonely Monarch
9) The Paradox of the Flame
10) Disconnect
11) The Storm Within

DISCOGRAPHIE


Evergrey - The Storm Within
(2016) - heavy metal power metal mélodique - Label : AFM Records



Vingt ans, c’est le temps écoulé entre la sortie de la première démo des suédois d’Evergrey et celle de leur dixième et dernière offrande, The Storm Within. Le combo, très prometteur à ses débuts, est progressivement rentré dans le rang, proposant ces derniers temps des choses sympathiques mais sans atteindre des sommets. Cependant, la formation garde une certaine fan base. Si globalement, ce nouvel essai fût accueilli timidement, il s’avère, sur la durée, être le meilleur depuis The Inner Circle (2004) voir une des meilleures sorties d’Evergrey.

Pour The Storm Within, Evergrey a mis du cœur à l’ouvrage. Une bonne heure de musique, pour un groupe d’heavy/power metal, c’est relativement long. Comme souvent, la production est impeccable (via le très productif Jacob Hanssens), le visuel est somptueux (probablement leur plus beau) et Mme Floor Janssen (Nightwish) apparaît sur deux morceaux ("In Orbit", "Disconnect"). Il faut dire que la vocaliste est mariée à Hannes Van Dahl, le batteur de Sabaton, et anciennement membre d’Evregrey. Le monde du metal est définitivement très petit. Les suédois s’appuient sur ce qu’ils savent faire de mieux: la puissance et des refrains imparables. Sauf qu’ici, l’inspiration est à son apogée tant le groupe enchaîne les pépites tout au long de l’album. Si "Distance" possède un petit côté planant couplé à la puissance de la composition (ce qui assez rare mais sublime pour une entrée en matière), la suite est une succession de hits aux refrains qui restent longtemps en tête. On retrouve des riffs puissants ("My Allied Ocean", "Astray"), des nappes de claviers et solos propres au combo, le tout porté par la voix d’un Tom Englund qui, a mon humble avis, reste une des meilleures du circuit. "Passing Through" et "Astray" en sont l’illustration parfaite. Le timbre est grave, maîtrisé et puissant. Des pistes numéro deux à huit, seul "The Impossible" présente un tempo un peu plus lent, sorte de petite coupure dans ce dédale de tubes heavy/power metal.
Parmi eux, on peut également citer "In Orbit" en duo avec Floor. Le morceau, sans être transcendant dans sa composition, est pourtant la définition ultime du tube: un rythme entraînant, un refrain facilement mémorisable et une guest définitivement reconnue dans le milieu. La néerlandaise n’a plus grand chose à prouver depuis son intégration chez les finlandais de Nightwish (bien qu’à mon avis, dès les premiers albums d’After Forever, elle mettait déjà tout le monde d’accord). De plus, le morceau est définitivement le plus mélodique de The Storm Within, un futur classique du groupe. Après cet enchaînement, le final de l’album se veut beaucoup plus posé voir aérien. "The Paradox of the flame" propose une gentille balade, en duo avec Carina Englund, femme de. Si on a peur de la mièvrerie dès les premières notes, l'incursion du violon va apporter la touche nécessaire pour rendre le morceau beau. La voix, beaucoup moins puissante que celle de la batave, sied parfaitement au titre. En parlant de Floor, on la retrouve sur le titre suivant, à savoir le petit chef d’œuvre qu'est "Disconnect". Sept minutes de montée en puissance, portées par un Tom Englund inarrêtable. The Storm Within parle d’amour perdu, de rupture et à travers ce titre, le vocaliste transmet toute sa rage, sa tristesse, sur fond de vocalises de Floor. Ajoutez à cela un solo de guitare mélodieux et des plus inspirés et un final en apothéose et vous obtenez sûrement un des plus beaux morceaux de la carrière des suédois. Le titre éponyme "The Storm Within" conclut de bien belle manière (sobre, mélodique et aérien) la proposition.

Solo inspirés, nappes de claviers reconnaissables entre milles, riffs puissants, Tom Englund au sommet de son art et refrains percutants sont les qualités de The Storm Within. Cette nouvelle œuvre se savoure avec le temps, afin d’en apprécier toutes les qualités. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit de la meilleure offrande des suédois depuis The Inner Circle, soit depuis quatorze ans. L’attente fût longue mais elle en valait clairement la peine et ce n’est pas les quelques défauts (un ou deux titres dispensables à l’image de "The Impossible" ou "Someday") qui viendront entacher ce qui est encore pour moi, la meilleure livraison de l’année 2016.



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