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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
13/20
LINE UP
-Niklas Kvarforth
(chant+guitare)
-Peter Huss
(guitare)
-Euge Valovirta
(guitare)
-Christian Larsson
(basse)
-Rainer Tuomikanto
(batterie)
TRACKLIST
1)
Den påtvingade tvåsamheten
2)
Vilja & dröm
3)
Framtidsutsikter
4)
Människotankens vägglösa rum
5)
Inga broar kvar att bränna
6)
Besök från i(ho)nom
DISCOGRAPHIE
Within Deep Dark Chambers
(2000)
Livets ändhållplats
(2001)
III - Angst : Självdestruktivitetens Emi [...]
(2002)
IV: The Eerie Cold
(2005)
V - Halmstad
(2007)
VI: Klagopsalmer
(2009)
VII: Född Förlorare
(2011)
Redefining Darkness
(2012)
8 ½ – Feberdrömmar i vaket tillstand
(2013)
IX - Everyone, Everything, Evrywhere, En [...]
(2015)
X: Varg utan flock
(2018)
Shining
(2023)
Shining
- IX - Everyone, Everything, Evrywhere, Ends
(2015) -
heavy metal
black metal
dark metal
- Label :
Season Of Mist
Shining n'aime rien de plus qu'emmerder le monde. Enfin c'est le cas pour Kvarforth. Donc s'il a une occasion de faire chier son monde, il ne va pas s'en priver. Quelle meilleure occasion que la sortie d'un nouvel album ? Alors que toute la population black suicidaire s'était entichée de lui, il a viré plus blues et même calé quelques chansons à la limite de la pop toute gentillette, à chaque fois comme s'il fallait innover, mais également, au vu des déclarations publiques du personnage, comme s'il fallait aller à contre-courant de ce que ces abrutis de fans attendent. Emmerdons-les encore une fois.
Car oui, comment qualifier autrement cette introduction ? Certes il y a des bruits éloignés et glaçants pour débuter le tout, mais derrière on retrouve des riffs introductifs que n'auraient pas reniés Blind Guardian ou Manowar. Bref, du power dans toute sa splendeur. Le pire c'est que c'est bien fait et qu'on se demande forcément quelle sera la teneur de la suite. Va-t-on enchaîner sur un déferlement black metal ou au contraire un acoustique bien senti avec piano ? Choisissez l'option black lancinant et dépressif. Du suicidaire donc, retour aux sources pourrait-on dire. Et si l'introduction nous a encore une fois bien eue, on se retrouve alors en terrain connu. Sorte de mix entre les trois premiers albums du groupe et
Halmstadt
, plus pour le son et le chant parlé/hurlé si particulier que pour le côté blues qu'on ne retrouve pas.
Retour aux sources qui signifie retour dans le passé, tant et si bien qu'avec ces riffs puissants et pachydermiques on pense aux belles heures de cette primesautière jeunesse. Shining revient temporairement dans le giron du black ! Pourquoi pas après tout, Kvarforth a toujours montré du talent pour la chose. Donc oui, on est à l'aise et on passe un bon moment. Seulement à entendre ce mélange des différentes époques du groupe, on ne peut éviter la thèse de l'album facile, celui qui synthétise sa carrière. C'est probablement à ça que nous avons droit. Car la suite à la guitare acoustique et chant languissant de "Framtidsutsikter" refait penser à ces comptines sur
VI
et
VII
. S'ensuivent des guitares plus lourdes et électriques, mais le thème reste bien au langoureux, presque sentimental. Bien sûr, accuser Kvarforth de se reposer sur ses lauriers est tentant, mais l'homme sait brouiller les pistes.
Quoiqu'on dise de lui, on est forcé de lui reconnaître un talent pour composer. Il sait naviguer entre les genres et les marier pertinemment pour en sortir un metal universel à tendance dépressive qui peut contenter une grande frange du public metalleux, qu'il soit amateur de heavy plus traditionnel ou d'extrême. Shining passe de toute façon en revue un large panel de style avec suffisamment de justesse pour plaire à chaque fois. Donc certes, on peut qualifier cet album de paresseux en terme de composition, il n'en demeure pas moins élégant et agréable. Cela ne suffit pas à le rendre brillant car justement sa facilité le coupe de ces sphères. Techniquement il n'y a rien à dire non plus, les rythmes sont maîtrisés, les enchaînements fluides et la variété est de mise comme le laissent supposer tous les styles abordés. RAS en quelque sorte, mais c'est certainement ça le problème de cet album, RAS.
Rien à signaler, si ce n'est cette tendance à la paresse intellectuelle pour livrer une galette en demi-teinte, certes inattaquable sur la musique pure, on ne peut pas dire qu'on passe un mauvais moment, tout est bien fait, mais sur l'intention et la qualité finale, on regrette les facilités de Kvarforth qui nous privent, en tout cas on finit par le penser, d'un grand album.
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