L'ETERNOTOP 2023



 


Dick a un seul objectif dans la vie : adorer les albums de black metal que je déteste et détester les albums de black metal que j'adore. Mais je l'aime quand même.



Sans ordre autre que l'alpha-bêtisme mélangé au hasard :

LASTER - Andermans mijne :

Ou comment le métier de chroniqueur permet de découvrir. Un titre qui a l'air pas mal, dans un style de black pas franchement dans mon cœur de cible. Et les écoutes qui valident ce black metal moderne/avant-garde etc... ce que vous voulez. Quand le tout tient la route c'est dans le mille. Et dans le cas présent, ça tient TRÈS BIEN.

ALKALOID - Numen:

Liquid Anatomy semblait indiquer un super-groupe ayant tout donné sur son premier effort (façon d'exagérer). Et Numen partait pour confirmer la tendance. Sauf que surprise (ou non tant il y a à digérer), les écoutes successives furent révélatrices. D'un groupe qui crée toujours. Sans oublier d'user sa technique abusive au service de la composition et non l'inverse. Chapeau.

HAN - Conquering Magnificent Halls:

Leur premier album m'avait pris par surprise. Découverte coup de cœur. Le deuxième est fatalement plus attendu. Et deuxième coup de cœur ! Il remet même en partie en cause le coup de cœur initial du premier. Cette nouvelle émanation éclipsera peut-être sa grande sœur dans le futur. Reste que pour l'amateur de black metal froid et carré, c'est un kiff au présent.

FORTÍÐ - Narkissos:

L'Islandais a prouvé qu'il pouvait produire moult et bon. Narkissos entérine la chose. World Serpent fut le coup de cœur inattendu de fin 2020, Narkissos est un coup de cœur espéré et confirmé de 2023. En revenant sur des landes frappées par le vent plus crument black metal, Eldur n'a rien perdu de sa maestria. Moins personnel peut-être, mais toujours parfaitement composé.

HIGH PRIEST - Invocation:

Quand un groupe utilise le terme « High » et qu'il pratique le stoner, on se doute bien de que ce « High » signifie. Avec l'adjonction du doom, cela donne un album réjouissant de pesanteur et de groove. Porté par un chant superbe et des interventions bien plus catchy qui lui donnent tout son piment, Invocation mérite sa place dans un classement annuel.

DODHEIMSGARD - Black Medium Current:

Que je l'attendais celui-là ! Et le craignais tant A Umbra Omega m'avait soufflé. Dingue, il souffle plus tout en soufflant moins fort. Moins violent, moins brutal, moins black (déjà qu'à la base...), pour autant en augmentant les emprunts de genres à gauche à droit avec un sens aigu de la pertinence, Black Medium Current parvient à quasi ringardiser son prédécesseur qui ringardisait 99% de la production. Re-chapeau.

SHODAN - None Shall Prevail:

Death rustique. Death (un poil) mélodique. Death gras. Fidèle aux fondements tout en multipliant les approches. None Shall Prevail peut se targuer d'une accumulation de riffs excellents et de mélodies surprenantes dans le contexte. Comme tout tient la route, voilà un album de premier choix pour tout amateur de death metal qui se respecte.

IRONMASTER - Weapons of Spiritual Carnage:

Au palmarès des noms de groupe les plus cons, Ironmaster frappe fort. Dire que ça cache du GROS death... quand on parle de communication appropriée... Bref. Reste qu'en 2023, pour se défoncer les cages à miel avec du gros riff, gros blast, gros son, on n'a pas fait mieux.

GOROD - The Orb:

Dans une année de révélations tardives, je crois avoir enfin réussi à comprendre Gorod. Grâce à The Orb. Toujours excessivement gorodien (nœud ?) dans ses gènes, donc pensez ultra technique, guitares entremêlées, intriquées, syncopées, batterie insuivable et basse virevoltante. Et musical. Car s'il faut bien souligner leur force principale, ce n'est étonnamment pas leur talent d'instrumentistes mais bien cette capacité absconse à rendre musicales des compositions qui retournent la tête. Bien sûr, ça prend du temps et de l'habitude pour toi auditeur. Mais lorsque tu arrives à ce point, pied tu prendras.

KUOLEMAN GALLERIA - Pedon synty:

Un coup de cœur inattendu. Officiant dans une veine de black mélodique et teinté de heavy voire groovy, Pedon synty a su planter sa flèche dans mon cœur. Entraînant sans être lassant ou ridicule, il y a là de la graine d'album à conseiller au grand public (metal).

TORTURED - Genetically Engineered Monstruosity:

Dans le genre groupe qui n'arriverait pas à se cacher au milieu d'une nuée ardente, Tortured. Les noms, du groupe, de l'album, difficile de ne pas en deviner un genre : brutal death. Bingo. Fait sans délicatesse (merci) mais avec précision, créativité, Genetically Engineered Monstruosity figure haut dans le classement des sorties death de l'année.

SUFFER YOURSELF - Axis of Torture :

Dans un genre qui semble impossible à renouveler, Suffer Yourself parvient à creuser les ornières. Non pas en étant original en tant que tel, mais en pratiquant une musique dichotomique et brillamment mise en cohérence. Du death metal, genre Morbid Angel, d'un côté. Du funeral doom de l'autre. Mais attention, au sein d'une même chanson et pas ensemble. Simplement côte à côte. Etonnant oui. Et exécuté avec brio pour le coup.

GUTSLIT - Carnal:

Des Indiens d'Inde qui bastonnent sévère. Sévèrement bien. Brutalité quand tu nous appelles. Et on répondra avec plaisir tant les mandales sont distillées avec talent ! Car nous avons toujours besoin de violence, Carnal est un exutoire bien plus subtil qu'on ne voudrait le croire. Musique riche tout autant qu'énergique, Carnal ne fait pas du tout dans la demi-mesure, et donc nous ne sommes pas simplement demi-contents
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