19839

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 17 avril 2025
Sa note : 12/20

LINE UP

-Lars Johan Andersson "Hellslaughter" Edlund
(chant+guitare+xylophone sur "Evilized")

-Stefan "Emetic" Lagergren
(guitare)

-Jörgen "Juck" Thullberg
(basse)

-Anders "Najse" Holmberg
(batterie)

TRACKLIST

1) Intro - Sumerian Cry (part 1)
2) In the Shrines of the Kingly Dead
3) The Malicious Paradise
4) Necrophagious Shadows
5) Apotheosis of Morbidity
6) Nocturnal Funeral
7) Altar Flame
8) Evilized
9) Where the Serpents Ever Dwell / Outro - Sumerian Cry (part 2)
10) The Sign of the Pentagram

DISCOGRAPHIE


Tiamat - Sumerian Cry



Parmi les groupes possédant une discographie un tant soit peu conséquente, rares sont ceux dont le premier album définit complètement un style inamovible dont la formation ne s’écartera jamais. Néanmoins, certains premiers jets donnent déjà de sérieuses indications sur la direction musicale future. D’autres groupes ont, rétrospectivement accouché de « debut albums » surprenants, Ministry et Pantera en première ligne.

Si, au niveau de la non représentativité de l’identité musicale finale, ni With Sympathy ni Metal Magic ne sont battus, bien malin est le métalleux qui, en 1990, aurait pu prévoir les accointances gothico-lascives de Tiamat à l'écoute de Sumerian Cry. Après coup, oui, on peut toujours dire que le lead de la guitare sur "Apotheosis of Morbidity" sonne comme ce que le groupe proposera ultérieurement sur The Astral Sleep ou Clouds. Il est également possible, une fois le parcours des Suédois connu, de déclarer « Je vous l’avais bien dit ! » en écoutant les accords doom-death, presque repris notes pour note par Celestial Season sur "In Sweet Bitterness", joués sur "Where the Serpents Ever Dwell". Ce titre fait de Tiamat, en 1990, le co-fondateur du genre avec Paradise Lost et son Lost Paradise, mais là où les intentions de Nick Holmes, Greg Mackintosh et consorts sont claires dès "Deadly Inner Sense" et jusqu’à la fin de l'album, on pourrait presque qualifier d’accident le dernier titre, hors bonus track, de Sumerian Cry, tant le reste de l’album n’est pas du tout placé sous les auspices du gothic-doom-death.
Non, les premières amours musicales du jeune Johan sont plus à chercher du côté du proto black-thrash-death de Sodom ou de la scène death-metal floridienne. Morbid Angel en tête. Dur à croire pour les personnes ne connaissant pas le début de carrière du groupe ? Oui, mais c’est ainsi. Écoutez "Nocturnal Flame" ou "Altar Flame", assez jouissif et rampant en fin de compte, pour vous convaincre que Tiamat a dû écouter les premières démos des natifs de Tampa, lorsque Mike Browning était de la fête. Avant cela, Tiamat nous a offert des compositions rustaudes, où la batterie brille par son caractère primitif, tout comme le reste des instruments d'ailleurs. L’exécution s’avère néanmoins décente, tout comme le niveau des compositions. Décente, mais pas brillante, l’ensemble ne sera apprécié que par les fans des albums type Morbid -décidément….- Visions et autres vieilleries roulées sous les aisselles. Deux choses à noter toutefois. La première est l’intégration d’un chant « soufflé », original pour l’époque, substituant par moments le chant caverneux de Johan. Nuclear Holocausto s’en est peut-être inspiré. La seconde est le sens de l’humour du groupe. Oser un break rock’n’roll sur "Evilized", c’est mignon, nous régaler d’un solo de xylophone, c’est tordant ! Sumerian Cry n’en reste pas moins un album dispensable, mais pas foncièrement désagréable.


Tenter l’écoute de Sumerian Cry n’est recommandé qu’à deux catégories de metalheads : les nouveaux fans intrépides du groupe curieux de connaître le début de l’histoire et les amateurs de vieux son cradingue, se vautrant régulièrement dans In the Sign of Evil, Abominations of Desolation ou Drawing Down the Moon - ce dernier album étant sorti après Sumerian Cry, soit dit-en passant… Quant aux dandys et princesses dark que la vue du cambouis et l'odeur de la fange rebutent, on ne saurait que trop leur conseiller de continuer à chanter les paroles de "Vote for Love" sans trop chercher à remuer le passé…





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 6 polaroid milieu 6 polaroid gauche 6