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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 10 février 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-Roman "Thurios" Blagi
(chant+guitare+claviers)

-Roman Saenko
(guitare+basse)

-Krechet
(basse+claviers)

-Vladislav "Vlad" Petrov
(batterie)

TRACKLIST

1) Scattering the Ashes
2) April
3) The Exile
4) Fallen Blossom
5) The Eve
6) The Thirst

DISCOGRAPHIE


Drudkh - Shadow Play
(2025) - black metal - Label : Season Of Mist



En ces temps d’IA générative, une part de moi a envie de céder à la facilité. Oh et puis merde… Tenez : « Drudkh revient donc avec un album de Drudkh et il serait fort aisé de se contenter de cette assertion. En elle-même elle contient finalement tout ce dont vous avez besoin de savoir. » Vous avez dix secondes pour savoir d’où ça vient.

2… 1… Perdu ! Les Eternels. TheDecline01. Autocitation, autopompe, on se donne du plaisir comme on peut. Et des droits d’auteur. C’est important les droits d’auteur. Roman Saenko se pose-t-il ce genre de question, lui qui habite un pays dont le quotidien se rythme des alertes ? À en écouter sa musique, non. Enfin, non, les alertes ne le rythment pas. Shadow Play, un nom formidablement court et direct pour Drudkh, déroule paisiblement son plan : faire du black metal atmosphérique et mélodique. Mid tempo, car on a Hate Forest pour se défouler. Shadow Play la joue toujours aussi imperturbable. Les riffs, ou plutôt les plages de dialogues façon guitares, façonnent leur monde dans lequel il fait toujours aussi bon s’égarer.
Prendre son temps, passer les mains dans les hautes herbes qui bruissent dans le souffle du vent. La sensation. Attachement à ses terres. Le sang. Qui coule. Dans nos veines. Qui retournera à la terre maternelle primaire. Le cycle, le temps. Drudkh a toujours évoqué tout cela et continue de le faire sans surprise. Car Shadow Play est tout sauf surprise. Sans indécence cependant, il ne pousse pas le bouchon à s’auto-citer (lui). Il parvient à toujours injecter des compositions qu’il n’a pas déjà faites et dont il n’est pas lui-même une inspiration trop grossière. Le plan. Souvenez-vous, cette chronique s’ouvrait sur le plan qui se déroule. C’est sans accroc car Drudkh maîtrise ses propres codes, forgés par des décennies, tant en années qu’en albums.
Et malgré l’absence palpable d’inattendu, cette livraison livre l’attendu. S’entend, sur un plan affectif. On se prend au jeu, notre cœur s’ouvre aux champs sensibles et notre esprit vagabonde. Arrivé à cet état de constats, force est de reconnaître que dans une veine atmosphérique c’est mise remportée. Ainsi, les Ukrainiens parviennent encore à faire mouche, presque sans effort particulier tant tout l’album passe avec fluidité. On pourrait en écouter un double à ce rythme et ce niveau de qualité. On s’en retient malgré tout. Car le niveau imperceptiblement baisse depuis le précédent. Peut-être de la spontanéité en moins, ou tout simplement des chansons moins mémorables ou l'habitude. Certes. De toute manière demeure une offrande qui se devra d’être essayée, probablement adoptée.


Je suis l’absence de surprise de Jack. Je connais déjà tout l’album tout autant que je l’apprécie pleinement. Shadow Play finalement pique notre curiosité plus par ses titres (ceux des chansons elles-mêmes sont remarquablement directs et concis) que par sa musique. De qualité. Mais ça non plus ce n’est pas une surprise.





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