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CHRONIQUE PAR ...
Gazus
le 28 novembre 2010
SETLIST
N/A
AFFILIÉ
Black Bomb A
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(29 mai 2008)
Paris - La Maroquinerie
(29 mars 2009)
Paris - Trabendo
(27 novembre 2009)
Ultra Vomit
Le Métaphone
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(02 novembre 2019)
Loudblast
Paris - Trabendo
(05 mars 2015)
Black Bomb A
+
Ultra Vomit
+
Loudblast
25 novembre 2010 - Paris - Trabendo
Que voici une affiche surprenante. Si l’on excepte la nationalité commune des trois groupes présents ce soir au Trabendo, difficile de trouver des points communs pour attirer un même public, tant les registres joués s’avèrent différents. Pourtant, ledit public est bel et bien présent, en plus d’être tout aussi varié. Comme quoi, même les mariages les plus improbables sont toujours possibles...
Loudblast se charge d’ouvrir la soirée alors que le Trabendo est déjà bien rempli. D’emblée, le son est de qualité tandis que les premiers titres du groupe culte résonnent. Stéphane Buriez est en forme, tant lorsqu’il s’agit de vomir son growl sur le public que de balancer ses riffs, de même que les autres musiciens, dont Hervé Coquerel qui joue deux sets d’affilée ce soir et qui semble pourtant ne pas se ménager. Reste que même si elle fait s’agiter la fosse, la musique de Loudblast s’avère au final assez statique, à l’image d’un jeu de scène fort plat... et d’une partie du public. Hormis les fans pur jus et les jeunes qui cherchent à pogoter à la moindre occasion, le Trabendo ne semble pas complètement acquis. L’occasion rêvée pour beaucoup d’aller profiter du bar ou de la terrasse fumeur.
L’ambiance change radicalement avec l’arrivée des agités de Black Bomb A. Un petit coucou dans le micro par un Poun visiblement encore caché dans les loges crée la réaction dans le public déjà bien plus chaud et réactif. Les musiciens montent sur scène et l’intro de "To Reactivate", issu du dernier album
From Chaos
retentit; les lumières sont dès lors lâchées et lorsque le son jaillit, c’est une véritable explosion. Il faut dire que le son est impeccable sans être trop fort, ce qui permet de distinguer à la fois les riffs de Snake et la basse d’Étienne des chants des deux frontmen. Dès lors, force est de constater que l’intensité de la soirée tape presque dans le rouge, et ce dès le premier titre lâché par les coreux. L’ambiance sur scène est à l’image de ce qu’il se passe dans le pit : un vrai chaos.
Un chaos maîtrisé et mené par Poun et Djag, deux véritables machines de scène. Tant sur disque qu’en live, les deux chanteurs font preuve d’une maîtrise impressionnante, que ce soit dans la justesse que dans leur jeu fréquent de question/réponse purement jouissif. Le tout dans un déplacement constant, que ce soit sur ou en dehors de la scène (sur une paire d’enceintes par exemple, ou encore en plein slam). Les parties hurlées font bouger alors que celles chantées ne cessent de mettre sur le cul (l’excellent final de "Fucking Hate"). La communication avec le public, déjà acquis, est belle et bien là et la sincérité qui se dégage ne laisse aucun doute. Et de jouer l’hymne "Mary" avec Flockos d’Ultra Vomit dans une ambiance de bonne humeur totale. Après une telle baffe, on ne peut qu’espérer que les Nantais enfoncent encore plus le clou.
Les habitués connaissent désormais bien le thème du
Dernier Des Mohicans
qui sert d’ouverture aux concerts d’Ultra Vomit. De même que le titre "Quand j’étais petit" qui envoie instantanément la purée. L’occasion de s’assurer qu’une fois de plus, on aura droit à un son impeccable. Les morceaux s’enchaînent rapidement et la peur d’avoir affaire à un set générique se ferait presque sentir. C’est sans compter sur le fait que le talent de la bande à Fetus (ou désormais Nicolas Patra) pour faire le show pendant et surtout entre les morceaux. Les sketches et jeux de mots fusent («
Merci beaucoup Trabendit ! Nous sommes Ultra Bendo et on est super sympas de jouer ce soir !
»), faisant office de transitions parfaitement orchestrées. Au cas où certains auraient oublié à quel point le groupe maîtrise ses shows.
Si
Objectif : Thunes
et
M. Patate
tiennent la part du gâteau (surtout le premier), cela n’exclue pas de nouveaux titres d’être joués ce soir, qu’il s’agisse d’un "Super Sexe" en hommage à un club pour adultes croisés sur la route au Québec, le très bon "Calojira" ou encore une reprise de "Poker Face" de Lady Gaga chanté par un Manard (ou désormais Emmanuel Colombiers) affublé du titre de «
La Voix de Merde
»... titre pour le coup amplement mérité. De même que lors du set de Black Bomb A, le public est réactif au possible, alors qu’on peut parfois voir des processions de slammeurs monter sur scène pour se rejeter dans la fosse. Le tout orchestré par des musiciens carrés au possible, tant avec leurs instruments qu’avec leurs voix de caméléons loufoques. Hélas, moins d’une heure s’écoule et c’est déjà fini. Zut et flûte.
Une soirée qui aura commencé comme plutôt chouette avant de se révéler tout bonnement énorme. Les réputations de Black Bomb A et d'Ultra Vomit en tant que groupes de scène ne sont plus à faire depuis des années... et pourtant, il n’est jamais inutile de préciser que ces deux formations sont à voir et à revoir absolument. De plus ou moins près selon votre résistance physique, toutefois.
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