CHRONIQUE PAR ...

2
Cosmic Camel Clash
le 04 juin 2008




SETLIST

Kruger :
Holy Fire
Ammunition Matters
Queen of the Meadow
Hummers VS Pedestrians
Graveyard Party
Crusaders

Textures :
One Eye For A Thousand
Swandive
Storm Warning
Effluent
Transgression
Stream of Consciousness
The Sun's Architect
Heave
Regenesis

Ultra Vomit :
Intro (Le Dernier des Mohicans)
Darry Cowl Chamber
Les Bonnes Manières
Mechanical Chiwawa
Gremlins At The Gates
Je ne t'es jamait autans aimer
Mountains of Maths
Poil Pubien (ratée)
Poil de Cul
Croûte de Pus
Jack Chirac
Je teste ma voix
Boulangerie Patisserie
Le Dernier des Mohicans (reprise)
Pour un Mosh
Une Souris Verte
Welcome to the Jingle
Je possède un cousin
Outro
Judas Prost
Met de lait
I Like to Vomit
Bouba (x3)
Predator (reprise)
Je collectionne des canards (vivants)
Ce n'est qu'un au revoir

Rappels:

Quand j'étais petit (feat. Lemmy)
Ghostbusters (feat. Lemmy)

AFFILIÉ

Ultra Vomit
Le Métaphone
(12 octobre 2019)
Lyon - CCO
(18 septembre 2004)
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2008)
Paris - Trabendo
(25 novembre 2010)
Strasbourg - La Laiterie
(18 octobre 2008)
Paris - Zénith
(02 novembre 2019)

Textures
Paris - Bataclan
(20 avril 2008)

Kruger
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2008)
Paris - Espace B
(22 octobre 2008)

30 mai 2008 - Paris - La Locomotive


Ultra_Vomit_-_Textures_-_Kruger_Paris_-_La_Locomotive_20080530

Ce soir à la Loco, c'est la fiesta. Et pas n'importe laquelle : la Listenable Fiesta, teuf organisée par un des labels les plus classes de la scène métal. Quand on accueille en son sein des groupes tels que Gojira, Hacride, Scarve ou Sybreed on peut raisonnablement être fier de soi et faire la fête! Ce soir ce sont donc trois groupes maison qui font l'affiche : les suisses de Kruger, les hollandais de Textures et la sensation frenchie du moment, Ultra Vomit. Et il y a foule...

Kruger lance les hostilités, et on comprend très vite qu'ils ne sont pas venus pour enfiler des perles. Forts d'un dernier album bien balaise (Redemption Through Looseness), le quintette helvète impose très vite une présence scénique débridée et une musique absolument massive. Chaque musicien est à la limite de l'hystérie, la palme revenant au chanteur Reuno qui semble très sérieusement dérangé. L'homme lâche ses hurlements improbables (le débat « a-t-il un effet sur sa voix ou pas ? » résonnera dans la salle longtemps après le départ du groupe) dans son micro vintage et donne réellement l'impression de ne pas être tout à fait parmi nous. Et pourtant parmi nous il y sera littéralement : il descendra se poser dans la fosse à avec son micro pour interpréter "Queen of the Meadow", à la limite de l'autisme, complètement possédé par sa propre interprétation. Et si la justesse n'est pas vraiment de la partie (le refrain de "Hummers vs. Pedestrians", ouch) la rage y est. On regrettera un son pas top qui aura noyé les guitares sous la basse, mais sorti de ça le mélange de violence brute et d'ambiances hypnotiques distillé par le groupe aura très largement atteint son but.

Après une courte pause, c'est au tour des musiciens de Textures de monter sur scène, qui démarrent leur set avec le titre "One Eye for a Thousand", tiré de leur dernier album Silhouettes, vite rejoints par le chanteur Eric Kalsbeek. On ne note jusque là pas de véritable différence avec le précédent concert parisien des Hollandais, si ce n'est la balance, bien meilleure. Chaque musicien est carré et headbangue aux polyrythmes de la musique du groupe, des deux guitaristes au bassiste sautillant lors des passages énervés en passant par le claviériste, toujours aussi furieux contre son pauvre clavier. Quant à Kalsbeek, celui-ci est vocalement en forme, alterne sans véritable problème chant clair et hurlements et possède une forte présence scénique. Outre le son, la différence flagrante avec la première partie d'Arch Enemy assurée par le groupe en avril est tout simplement le public, véritablement présent pour le groupe. La fosse headbangue, enchaîne les circle pits sous les incitations du frontman hollandais et fait honneur aux musiciens de Textures, dont la prestation se trouve alors grandie, motivée par l'accueil de la Loco. Puis cette seconde partie réussie s'achève, laissant la place aux rois de la soirée.

Enfin, enfin ! Il est temps d'accueillir Ultra Vomit. Ayant comme les collègues des autres zines promu autant que possible cette tuerie intégrale qu'est Objectif : Thunes, je me ne me rendais pas compte de l'impact exact de cette promotion sur le public... et maintenant je sais ! C'est bien simple, la Loco est ce soir totalement dévouée au quatuor débile. Les gens sont venus pour eux, ils ont tous écouté l'album, ils le connaissent tous par coeur et entre vous et moi ça fait un bien fou de se rendre compte qu'on ne prêche pas tout le temps dans le désert. C'est donc partie pour un show légendaire où Ultra Vomit installera le second degré avant même d'entrer sur scène officiellement : en effet les membres installent leur matos camouflés derrière des lunettes noires et des sweats à capuche « Ultra Vomit Roadie », et vont jusqu'à balancer le générique de la Panthère Rose en tant que faux soundcheck ! Le concert n'a donc pas vraiment commencé qu'on se marre déjà, et c'est loin d'être fini... car quand le groupe entre pour de vrai sur scène c'est pour prendre des poses de metawl warrior les plus stupides possibles (en prière autour de la batterie) avant d'enchaîner sur un "Darry Cowl Chamber" qui fait délirer tout le monde. C'est parti.

Le concert d'Ultra Vomit est énorme. Monstrueux. Énus. Tout le monde connaît les paroles de toutes les chansons et beugle comme un porc, y compris les backings. Les slammeurs défilent sur scène pendant tout le concert sans que la sécurité n'intervienne. La Loco dans son ensemble hurle "Je ne t'ai jamait autans aimé" et "Boulangerie Pâtisserie" avec bonheur, s'extasie devant les hurlements hardcore de Flockos, le chant mélodique au quart de poil de Fétus et le jeu de bûcheron (cette double !) de Manard. Si le moment le plus ultime du show sera sans conteste de chanter « coin coin coin » comme des débiles sur "Je collectionne des canards (vivants)", il y eut aussi ce membre du public qui chantera "Jack Chirac" sur scène avec le groupe grâce à un concours VS webzine, le chant collectif sur "Je possède un cousin" et bien évidemment le moment où le groupe nous a piégés au jeu du public le plus bruyant, le but étant uniquement de lancer la cultissime outro de l'album. M. Patate est représenté par quelques titres, le son est nickel, les thèmes de films repris à la sauce métal sont terribles, les zicos sont ultra-carrés, c'est juste... parfait. C'est une tuerie de la première à la dernière note.


Ce soir à la Loco, la Listenable Fiesta aura donné l'occasion à votre serviteur de non seulement vivre un concert d'exception mais aussi de réaliser que ce qu'il fait sert à quelque chose. Nous autres webzines vous avons répété encore et encore qu'Ultra Vomit pouvait devenir énorme, et vous avez saisi le message. Vous avez écouté l'album, vous avez craqué, vous êtes venus, vous les avez célébrés et maintenant ils sont vraiment énormes. Merci à eux, à vous, à nous, à Listenable... putain, ça fait vraiment un bien fou cette histoire.




Crédits photo :



Merci à Julien !


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 2 polaroid milieu 2 polaroid gauche 2