CHRONIQUE PAR ...

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Beren
le 04 juin 2008




SETLIST

N/A

AFFILIÉ

Black Bomb A
Paris - Trabendo
(25 novembre 2010)
Paris - La Maroquinerie
(29 mars 2009)
Paris - Trabendo
(27 novembre 2009)

Psykup
Paris - Nouveau Casino
(07 juin 2008)
Chaville - MJC Salamandre
(12 avril 2008)

Treponem Pal
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2008)

29 mai 2008 - Lille - Splendid


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Dire que ce live-report aurait pu très bien ne pas exister. Hé oui, un banal accident de vaisselle (c’est très ivôl, nan ?) a failli priver votre serviteur de ce qui ne pouvait être que THE affiche du metal français, représentée ce soir-là par quatre des plus gros groupes de metal de l’Hexagone, entre vieilles branches tenaces et jeunes pousses prometteuses. Jugez plutôt : Psykup, Treponem Pal, Black Bomb A et Lofofora, quatre groupes dont la réputation scénique n’est plus à faire ! Revue de détail d’une soirée placée sous le signe du headbanging furieux.

Bon, le concert était un jeudi soir, mais un groupe comme Lofofora qui, d’ordinaire rameute les foules, n’aura pas réussi ce soir à faire venir plus de la moitié d’une salle que l’on a connue bien plus blindée. Quoiqu’il en soit, Psykup ouvre les hostilités devant un public assez jeune, manifestement plus acquis à la cause de Black Bomb A et de Lofofora (le nombre de T-Shirts à l’effigie des ces deux groupes est impressionnant) qu’à celle des Toulousains. Psykup en live : on en a déjà goûté les délices sur le DVD fourni avec leur second album, mais l’intensité des morceaux délivrés ce soir dépasse l’entendement. Piochant majoritairement dans son dernier album en date (We Love You All), le metal complètement barré du groupe déstabilise tout autant qu’il réjouit : l’association de plans barrés à des plans mélodiques fabuleux, présence scénique des deux chanteurs incroyable (mention à leur chant clair/growl surhumain tout simplement parfait), énergie qui semble totalement incontrôlable… Psykup est un groupe qui prend tout son sens sur scène. Définitivement un futur grand de la scène française, qui n’aura pourtant pas fait décoller le public, un peu à la ramasse face à un tel déferlement musical. Peut-être le meilleur groupe de cette longue soirée...

Un changement de matériel un poil longuet plus tard, voilà que débarquent les vétérans du metal indus français, Treponem Pal. Leur statut de groupe culte ne se discute pas (bien que la fameuse affaire Nulle Part Ailleurs reste visiblement toujours dans les esprits), mais la musique du groupe détonnera par rapport aux autres invités de ce soir. Plus rythmique, plus martiale, la musique de Treponem Pal se vit intérieurement plus qu’elle ne fera vibrer le public, qui n’a pas l’air de connaître les morceaux du groupe (dont le set penche logiquement vers le dernier album en date, Weird Machine et son morceau-phare, "Planet Crash"). Marco Neves ne s’adresse pas au public, même si ses remerciements gestuels à chaque fin de morceau témoignent d’un groupe content d’être de retour sur les routes pour promouvoir leur musique.

Le Splendid se remplit enfin pour accueillir les deux stars de la soirée. C’est d’abord le tour de Black Bomb Ä de mettre littéralement le feu à une assistance qui se lâche dès les premières notes. Ça slamme, ça pogote, les circle-pits fusent, bien que le groupe, pas vraiment aidé par un son assez brouillon, se démène comme un seul et même homme sur scène. "Mary" et son refrain bien connu, "Police Stopped da Way", "My Mind Is a Pussy", les titres-phares du groupe s’enchaînent entre hardcore brutal et metal bourrin, bien que ce déferlement de fureur volontaire lasse au bout de quelques minutes. À revoir dans de meilleures conditions sonores, mais assurément un groupe dont la présence scénique n’est plus à prouver, loin de là.

Quatre groupes, c’est visiblement difficile à gérer question timing : c’est avec un peu de retard que Lofofora investit la scène ce soir, sur les coups de 22H50-23H. « Nous n’avons que 50 minutes ce soir pour jouer, alors autant dire que ça va être du concentré de bordel ». La messe est dite. Reuno, charismatique comme jamais, fait converger tous les regards vers lui, et le groupe balance majoritairement des titres du dernier album (Mémoire de Singes), en leur donnant une couleur bien plus saturée et métallique que sur album. Résulte de ce savoureux mélange un set finalement équilibré sur scène et la débâcle générale dans le pit – qui vaudra quelques bleus à votre serviteur, surtout lors du final culte "Buvez Du Cul". Mais l’absence de gros titres majeurs tirés notamment de Peuh ! fait que l’on désirera revoir le groupe en version longue.


Bien qu’organiser un concert avec quatre groupes différents pose pas mal de problèmes de latence et de préparation entre chaque set, ce qui fait retomber la pression, ce furent quatre heures de live placées sous le signe de la connivence avec un public ravi, comme on les aime : merci au verre cassé d’avoir relativement épargné mon doigt.



Crédits photo : Morka


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