20016

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 22 novembre 2025
Sa note : 16/20

LINE UP

-Olav "Ravn" Bergene
(chant)

-Idar "Achaon" Burheim
(chant+guitare)

-Tor Risdal "Seidemann" Stavenes
(basse)

-Kjetil-Vidar "Frost" Haraldstad
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Thor Anders "Destructhor" Myhren
(guitare)

TRACKLIST

1) Enter Inferno (intro)
2) Sculptor of Flesh – Hellfire
3) Slaves – Massive Cauldron of Chaos
4) Through Eyes of Stone – The Infernal Pathway
5) Cauldron – Massive Cauldron of Chaos
6) Striding the Chasm – The Infernal Pathway
7) Chasing Dragons – Beyond the Apocalypse
8) Serpentine Sibilance – Revelations of the Black Flame
9) I Am Abomination – Hellfire
10) Golem – Massive Cauldron of Chaos
11) Atomic Chapel – Demonoir
12) Dodskamp – The Infernal Pathway
13) Abyssos Antithesis – The Infernal Pathway

DISCOGRAPHIE


1349 - Winter Mass (live)
(2025) - black metal - Label : Season Of Mist



1349 qui se met au live, vous savez, c’est une excellente nouvelle pour la communauté du black. D’une, ça fait une paie qu’on n’a pas vu passer de captation en directe d’un gros groupe du genre. De deux, 1349 s’affirme depuis trois décennies comme un des groupes les plus respectables du milieu. Et j’ai des mémoires personnelles vibrantes de leurs prestations.

Alors bien sûr, en 2025 le paysage est bien différent de celui qu’il fut lorsque je les vis en… 2009 (sic) au Wacken, et l’année d’avant au Hellfest. Néanmoins. Les membres sont toujours les mêmes (une des caractéristiques impressionnantes et fort surprenante de cette horde infernale). Sur ces maigres seize années, 1349 n’a en rien perdu de sa stature, au contraire probablement, même s’il a perdu de son rayonnement via sa majesté musicale. Pour autant ses musiciens ont continué à proposer des albums soit différents, soit excellemment exécutés, avec une droiture qui force le respect. Ce témoignage en direct ne cherche absolument pas l’esbroufe. Gravé pour l’Histoire dans sa contrée d’origine, à Oslo, ce concert reprend les codes d’un public décidément en décalage avec l’effervescence de sa scène locale : sobre, contenu. Ravn ne parle absolument pas sorti des annonces des titres.
Les transitions existent par l’intermédiaire de samples, mais la vraie communication se passe au niveau purement musical. Le paradoxe réside alors dans le respect scrupuleux des compositions, la négation des échanges, et malgré tout, on sent le truc en plus dans ce live… Et aussi au niveau visuel à n’en point douter, Archaon étant connu pour sa propension à jouer avec le feu (cf notre excellente interview de 2010). On peut regretter une mise en place si pingre : c’est le groupe, le lieu qui ont voulu ça. Je crois en tout et pour tout n’entendre qu’une seule phrase en norvégien (car oui, l’anglais n’est pas utilisé, domicile oblige). Mais ça focalise l'attention en contrepartie. Pour le reste : bombastic. La part belle logiquement au plus récent (à l’époque des faits, soit en sortie de confinement puisque les Norvégiens ont mis trois bonnes années à confectionner leur offrande… bizarre), le pas trop dégueu The Infernal Pathway.
Part belle itou à une prestation instrumentale démentielle, à la hauteur de mes souvenirs. C’est im-pec-ca-ble. Les mecs défoncent tout. Sans oublier la prise de son phénoménale. La batterie écrasante de puissance, les guitares étonnantes de clarté et l’existence de la basse entérinent cette réussite suprême. On pourrait maugréer sur les sautes d’humeur du chant de Ravn, sauf qu’elles participent pleinement à l’effet brut absolu qui émane de cet enregistrement. Oui, les défauts de grain de son chant permettent de s’immerger à fond dans la fosse aux diables. On imagine la sueur moite de ses voisins, ces échanges d’effluves non consentis, souvent répugnants, indispensables à la réussite totale d’un concert. La chaleur. Étouffante, elle prend à la gorge à travers les ondes partagées de cette sortie. Et c’est un magnifique succès car 1349 livre un live d’une pureté démentielle, à la hauteur de ses productions studios, elles-mêmes puretés originelles de noir.
Parlant setlist, les treize moins une intro chansons couvrent toute la carrière du groupe, à l’exception notable, déstabilisante et aberrante de Liberation, déflagration première qui abrite des tueries à ne pas négliger (apparemment, si). Pour le reste, The Infernal Pathway prend une dimension encore plus brutale qui n’est pas pour lui déplaire mais les acclamations les élevées se doivent d’aller à "Serpentine Sibilance" du si abscons et honorable Revelations of the Black Flame. C’était la seule à surnager de son opacité, la voici augmentée par la loupe du direct. De même, la si étrange "Doskamp" bénéficie du ravalement de façade avec le même succès, permettant de passer outre son passage central bien inoffensif pour mettre en valeur les reliefs improbables de sa mélodie divine. Pour rester sur la setlist, celle-ci est équilibrée entre tubes du passé et promo, entremêlés dans un pif-paf régulier pendant l’heure de communion, encore une fois, RAS.


Oui je parle beaucoup, oui je m’enthousiasme mais se mettre sur le cul pour un live, de black qui plus est, en 2025, ça me rend tout chose ! Alors fans, foncez. Amateurs de black, foncez. Adorateurs des lives dans le metal, franchement, testez car il y a ici un sacré pétard.





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