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CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ravn
(chant)

-Frost
(batterie)

-Tjalve
(guitare)

-Archaon
(guitare)

-Seidemann
(basse)

TRACKLIST

1) I Am Abomination
2) Nathicana
3) Sculptor or Flesh
4) Celestial Deconstrution
5) To Rottendom
6) From the Deeps
7) Slaves to Slaughter
8) Hellfire

DISCOGRAPHIE


1349 - Hellfire
(2005) - black metal - Label : Candlelight



Troisième album déjà pour 1349, infernal combo norvégien comptant parmi ses membres l’illustre et infâme Frost à la batterie, directement issu de Satyricon. Hellfire, nouvelle agression black metal, permet encore au groupe de conserver sa réputation d’excellence dans le black metal old school. Aux armes !

Pas de doute, tout ce qui sort de l’inspiration de 1349 est malsain, vu déjà quelques titres comme "I Am Abomination", "Slaves To Slaughter", "To Rottendom"… Conceptuellement aussi, Hellfire sonne encore plus misanthropique que jamais. Dans la complète lignée de Beyond The Apocalypse sorti sur Candlelight Records en 2004, Hellfire se veut désormais plus brut encore, autant au niveau de l’instrumentalisation, directe et puissante, comblée de riffs typiquement norvégiens, que du chant de Ravn, mis en avant avec une sorte de hargne assez peu commune.
1349 conserve sa pudeur old school au travers de ces huit titres rappelant quelques combos qui ont forgé en leur temps ce style, comme Satyricon, ou encore les vieux Darkthrone et Mayhem sur "To Rottendom", particulièrement teinté d’un esprit plus thrash. Cette rapidité infernale est saupoudrée de passages plus lourds, comme sur "To Rottendom" ou "Hellfire", qui se veulent investis d’une charge spirituellement malsaine encore plus développée. L’introduction incantatoire de "From The Deeps" va aussi dans ce sens, laissant place à une composition déchirée de douleur et de coupures rythmiques comme pour empêcher une écoute simple et linéaire. Frost possède d’ailleurs toujours son excellent jeu de batterie à la fois super rapide et varié. Les structures des compositions s’en ressentent, incandescentes et rapidement cisaillées de nouvelles rythmiques plus agressives ("From The Deeps", "To Rottendom"…).
Ce qui est très fort aussi dans cet album, c’est la structure solide des compositions, basées sur des refrains répétitifs et toujours bienvenus. Cet aspect, très présent dans "Celestial Deconstruction" par exemple rappelle combien le combo est attaché aux valeurs du passé, où chaque titre n’était pas (comme aujourd’hui malheureusement chez d’autres groupes) qu’un patchwork de riffs collés les uns aux autres. Plus qu’un modèle de composition, cela donne une impression de souffrance incantatoire supplémentaire.
Pour terminer l’album sur une touche de pessimisme et de pur black metal marqué, c’est le titre "Hellfire" qui convenait le mieux. Avec près de quatre minutes d’une introduction atmosphérique et glauque au possible, c’est un black metal extrêmement conventionnel, linéaire, basé sur un rideau de guitare et une batterie répétitive qui prend place. Mais c’est très bon parce que très sincère et très norvégien dans la démarche (en plus français, cela peut faire penser à du Blut Aus Nord). On ferme les yeux et on attend la fin du monde, avec ce genre de titre. Délicieux.


Hellfire se termine donc avec une note de souffrance et de mal-être très perceptible, donnant encore l’envie d’écouter cette agression sonore efficace, rapide, et surtout porteuse d’une atmosphère old school très appréciable.


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