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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
11/20
LINE UP
-Ravn
(chant)
-Archaon
(guitare)
-Seidemann
(basse)
-Frost
(batterie)
TRACKLIST
1)
Invocation
2)
Serpentine Sibilance
3)
Horns
4)
Maggot Fetus Teeth Like Thorns
5)
Misanthropy
6)
Uncreation
7)
Set the Controls for the Heart of the Sun
8)
Solitude
9)
At the Gates
DISCOGRAPHIE
Liberation
(2003)
Beyond the Apocalypse
(2004)
Hellfire
(2005)
Revelation of the Black Flame
(2009)
Demonoir
(2010)
Massive Cauldron of Chaos
(2014)
The Infernal Pathway
(2019)
The Wolf and the King
(2024)
1349
- Revelation of the Black Flame
(2009) -
black metal
- Label :
Candlelight
1515 ? Marignan ! 134... attendez, vous avez déjà subi cette blague. Changement de registre. Vous allez apprendre que 1349 correspond à l’arrivée de la grande peste noire en Norvège. 1349 aussi a changé. Vous vous en rappeliez comme d’une bête intense et cruelle ne laissant aucun temps mort. Virez tout ça de votre tête car le groupe fustige la stagnation. Vous les entendrez désormais comme des apôtres de la diversité des ambiances et des tempi. Proches du doom par instants, les Norvégiens sont clairement passés à l’étape supérieure. Et armés d’un concept cette fois.
Les débuts de l’album vous laisseront probablement dans un état proche de « sur le cul » ou pantois si vous êtes chantre d’un registre littéraire plus élevé. Un long cri, tiraillé, strident rappelant les pires moments d’
Abruptum
(groupe de black bruitiste inutile) mais en bien. Pour donner le la à un blast très bientôt sans aucun doute. Hum... non, pas du tout, le riff qui débarque oscille entre du lancinant et du pachydermique. Merveilleusement non 1349. En fait, comme Archaon le dit dans l’interview (
ici
), c’est un album qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Passant des lenteurs du doom, voire des expérimentations
Neurosiennes
, au blast plus classique, ces flammes noires sont enveloppées d’un épais brouillard. Le rythme est d’ailleurs fréquemment au contemplatif. De nombreuses écoutes seront nécessaires. D’autant plus nécessaires que le choc initial du changement d’orientation musicale est difficile à oublier immédiatement.
La multitude des ambiances abordées n’aide pas du tout non plus. Le groupe arrive à faire passer ses chansons d’un son années 80 très old school (le début très
Hellhammerien
de "Maggot Fetus Teeth Like Thorns") à des parties introspectives post hardocre quasiment, à quelque chose de plus black moderne sur les parties rapides. Le son étouffé donne un chant et une batterie très compacts, voire massive pour la double pédale. Fait nouveau, la basse sait se faire entendre à l’occasion, bizarrement lors des parties plombées... On ne peut qu’être admiratif du travail du groupe au niveau des atmosphères car il les varie énormément au cours de l’album. Le travail déployé pour les rendre prenantes est aussi très intéressant, presque fascinant tant il est palpable qu’en amont il a été minutieux. Tout cela donne-t-il de merveilleux riffs ? Difficile à dire. La question est proche de l’impertinence car ce n’est pas vraiment le but de cet album, avoir des riffs énormes.
1349 vient plutôt de sortir un album d'une extrême difficulté à aborder. Comme le veut la formule bien établie et bien utile, c'est là sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Clairement cet album est un monde en soi, excessivement opaque et personnel, d’une honnêteté confondante et hautement respectable. En contrepartie, y pénétrer relève de la gageure, voire de l'impossibilité. Car il faut raison garder et admettre que malgré les efforts déployés par le groupe pour faire de cet album (et probablement son successeur, le concept n’étant pas terminé) une Réussite absolue, la qualité des compositions et leur versatilité empêchent d'y rentrer pleinement. Toujours lorsqu’il monte dans les hautes sphères musicales, la fin de "Serpentine Sibilance" donne des frissons, il retombe presqu’aussitôt dans un bruitisme distillateur d’ambiance... qui la coupe justement. Bis repetita sur "Uncreation"... C'est bien dommage car il est toujours doux et agréable de s'enflammer, là le sentiment qui domine est plutôt le mitigé.
1349 a voulu nous faire entrer dans les flammes de l’enfer, malheureusement, il s’est trop compliqué la tâche, ou a voulu être trop ambitieux ou... ou a créé un album tellement personnel que rares seront ceux qui pourront y entrer de plein pied. Mais pour eux, ce sera l’ataraxie probablement. Pour la grande majorité des autres, restera la frustration d’un album quasi incompréhensible. C'est terriblement frustrant car on a envie d'aimer cet album devant tant d'abnégation et d'honnêteté.
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