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CHRONIQUE PAR ...
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 18 mai 2025
Sa note :
13/20
LINE UP
-Klaus Meine
(chant)
-Heinrich Rudolf Schenker
(guitare)
-Michael Schenker
(guitare)
-Lothar Heimberg
(basse)
-Wolfgang Dziony
(batterie)
TRACKLIST
1)
I'm Going Mad
2)
It All Depends
3)
Leave Me
4)
In Search of the Peace of Mind
5)
Inheritance
6)
Action
7)
Lonesome Crow
DISCOGRAPHIE
Lonesome Crow
(1972)
Fly to the Rainbow
(1974)
In Trance
(1975)
Virgin Killer
(1976)
Taken By Force
(1977)
Lovedrive
(1979)
Animal Magnetism
(1980)
Blackout
(1982)
Love At First Sting
(1984)
Moment Of Glory
(2000)
Sting In The Tail
(2010)
Rock Believer
(2022)
Scorpions
- Lonesome Crow
(1972) -
psychédélique
- Label :
Brain Records
L’arroseur arrosé. J’ai passé la deuxième moitié des années quatre-vingt à faire écouter des extraits de "Hell-Cat" dans le seul but de voir la tronche ahurie de mes interlocuteurs quand je leur annonçais que le groupe jouant le titre était
Scorpions
. Et puis il y a une quinzaine d’années, je me suis fait prendre à mon propre piège lors d’un blind test. «
Quoi ? Ça, Scorpions ? Impossible !
» Le titre ? "I’m Going Mad".
Si un abîme sépare
Love At First Sting
de
Virgin Killer
, il y a également un gros fossé entre ce dernier album et
Lonesome Crow
, le début d’une formation au sein de laquelle les éternels Klaus Meine et Rudolf Schenker militaient déjà. Nous sommes en 1972. Le heavy metal est bien sûr absent du vocabulaire des rockers de l’époque. Le hard-rock, lui, existe. Peut-être sous une autre dénomination, mais en tout cas, les Grands Patriarches
Led Zeppelin
ont déjà sorti quatre albums éponymes, tandis que le grandiose et brutal
Deep Purple In Rock
est déjà disponible chez tous les disquaires dignes de ce nom depuis deux ans. La bande à Rudolf ne s’est néanmoins pas encore tournée vers ce genre qui fera leur succès. Au programme du
Corbeau Solitaire
, pantalon patte d’éléphants et gros pendentifs, ou, exprimés en termes musicaux : rock psychédélique. Du psyché soft, nous sommes loin de l’expérimentation à la Grateful Dead ou à la
Syd Barrett
, seul ou accompagné. Pas besoin de LSD pour comprendre ce que fait Scorpions mais nous sommes définitivement du côté Woodstock de la force. Et s’il faut absolument compléter la définition du contenu musical de
Lonesome Crow
, c’est plutôt du côté du art-rock et du jazz-rock qu’il faut se tourner.
Scorpions, jazzy ? Absolument. Le coup du reggae de "
Is There Anybody There?
" n’est rien en comparaison avec "Action" ou de certains passages de "Lonesome Crow", plus proches de l’ambiance d’un hot-club de jazz que du Palais Omnisport de Paris Bercy. La question se pose : si l’on fait abstraction des retombées économiques de leur virage musical, Scorpions a-t-il bien fait, musicalement parlant, donc, de changer de cap ? La réponse est oui. En tout cas, ils ont à minima bien fait d’oublier leur facette jazzy, fort peu convaincante. Pour le reste cependant, il faut admettre que, dotés d’un bagage technique avéré, les artistes ont su composer un début d’album de très bonne tenue. La rythmique chaloupée d’ "I’m going Mad" et les mélodies déployées sont très agréables à entendre. "It All Depends", plus art-rock, et "Leave Me" soutenus par des chœurs efficaces, bien ancrés dans leur époque - Goblin en proposera des similaires pour l’illustration sonore des premiers Dario Argento – s’avèrent également convaincants. À partir de l’inégal "In Search of the Peace of Mind", la formation s’essouffle cependant et "Inheritance" pourra au mieux être considérée comme une proto-ballade scorpionnesque. Ambitieux, le titre final et éponyme, nous permet d’apprécier la virtuosité des instrumentistes mais il est trop long pour ce qu’il a à proposer.
Lonseome Crow/Le Corbeau Solitaire
n’a rien de gothique musicalement parlant. En revanche, il reste bien un cas unique dans l’ample discographie du groupe. Dès
Fly to the Rainbow
, Scorpions change significativement de cap. Tant mieux ? Certainement, oui. Ce debut album possède néanmoins un feeling «
pattes d’éph
» agréable, ainsi que de titres initiaux fort gouleyants. À réserver néanmoins aux personnes ayant envie de connaître le mythe Scorpions de A à Z.
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