CHRONIQUE PAR ...

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Sven
le 20 mars 2016




SETLIST

Symphony X :
Nevermore
Underworld
Kiss of Fire
Without You
Charon
To Hell and Back
In My Darkest Hour
Run with the devil
Swan Song
Death of Balance
Out of the Ashes
Sea of Lies
Set the World on Fire
Legend

Myrath :
Storm of Lies
Get Your Freedom Back
Believer
Sour Sigh
Nobody’s Lives
Merciless Times

Melted Space :
Terrible Fight
Trust And Betrayal
Hopeless Crime
Titania
Para Bellum
No Need To Fear


AFFILIÉ

Symphony X
Paris - Zénith
(05 octobre 2007)
Paris - Zénith
(19 avril 2003)
Montpellier - Rockstore
(27 octobre 2003)
Lyon - Transbordeur
(26 octobre 2003)
Paris - Elysée Montmartre
(19 octobre 2003)
Paris - Bataclan
(05 mars 2008)
Toulouse - Le Phare
(01 février 2011)
Hellfest (Clisson)
(23 juin 2013)

Myrath
Strasbourg - La Laiterie
(06 novembre 2019)
Lille - Splendid
(07 mars 2023)

01 mars 2016 - Bordeaux - Rock School Barbey


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Pour la tournée de promotion de son dernier-né Underworld, Symphony X s’est vu accompagné de deux formations de grand talent, à savoir les tunisiens de Myrath et les français de Melted Space. Et si les américains sont grands favoris dans le cœur du public, il y avait fort à parier que les deux autres groupes auraient une bonne carte à jouer sur scène, tant ils savent se montrer convaincants sur album. Une bien belle soirée s’annonçait donc sur la scène de la Rock School Barbey !

Comme d’habitude, l’ouverture des portes de la salle coïncide quasiment à la minute près avec le début du premier show. Du coup, en arrivant dix minutes en retard, on en rate quasiment la moitié. Qu’à cela ne tienne, la salle est quand même bien remplie pour un mardi soir, et bien réactive devant Melted Space, l’opéra metal de Pierre Le Pape. Menés par une Clémentine Delaunay dynamique et plutôt en voix, épaulée par Black Messiah (ex-Seth) et Guillaume Bideau (ex-Scarve, One-Way Mirror), les musiciens assurent parfaitement dans leurs rôles respectifs. La prestation est de qualité, les chanteurs montrant de très bonnes choses (mention spéciale à Black Messiah, aussi à l’aise en growl qu’en chant clair), et les morceaux passant très bien l’épreuve du live. Le set est malheureusement un peu court (une petite demi-heure seulement), on note un léger manque de justesse sur certaines lignes vocales, et on regrettera l’absence de Manuel Munoz de The Old Dead Tree, pourtant présent sur d’autres dates de la tournée. Mais le pari est réussi, et on ne peut qu’espérer le meilleur pour l’avenir de la formation, tant la musique proposée est riche et parfaitement retranscrite en live.
Courte pause, et le deuxième groupe fait son entrée sur scène. Les tunisiens de Myrath viennent défendre Legacy et ne sont pas là pour faire de la figuration. Ils attaquent très fort avec la puissante "Storm Of Lies". Le son est un peu brouillon au début du set, et la guitare de Malek Ben Arbia est un peu en retrait. Cela s’améliorera rapidement, permettant de profiter des riffs puissants et de quelques excellents soli. La performance la plus marquante sera bien entendu celle de Zaher Zorgati, dont le timbre chaud et puissant fait partie des points forts du groupe, aussi à l’aise dans le registre heavy que dans le chant plus traditionnel (sur "Nobody’s Lives" notamment). Le bassiste Anis Jouini, également très en forme, offre un récital sur sa basse six cordes, malgré là encore un son parfois un peu trop étouffé. Le batteur Morgan Berthet se met lui aussi en valeur par son jeu terriblement efficace, ainsi que par sa position centrale sur la scène. Enfin, le claviériste Elyes Bouchoucha se charge des claviers et des orchestrations, ô combien importantes dans l’identité du quintet, ainsi que des chœurs. La setlist est principalement axée sur le dernier album, mais voit la formation terminer sa prestation par un "Merciless Times" de grande classe. Une petite demi-heure et puis s’en vont, pour laisser leur place aux véritables stars de la soirée.
Tête d’affiche oblige, les préparatifs sont plus longs. Finie la scène amputée de moitié, il faut de l’espace pour Symphony X. Les roadies font leur boulot, et une immense tenture à l’effigie d’Underworld occupe désormais le fond de la salle. Et c’est parti… Les notes d’introduction résonnent, les musiciens se mettent en place. Et l’on change radicalement de dimension. Dès les premières notes de "Nevermore", les adeptes de Michael Romeo sont en transe. Le virtuose américain est plus véloce que jamais sur sa Caparison, enchaînant riffs supersoniques sur riffs supersoniques, soli magistraux sur soli magistraux, sans jamais faire la moindre pause. Redoutable dans son jeu, inarrêtable pendant  toute la durée du set, le new-yorkais est à la hauteur de sa réputation et de ses prestations habituelles. Il impressionne même chaque fois un peu plus, faisant sombrer les guitaristes du public dans l’admiration la plus béate. L’autre idole du soir, c’est bien entendu Russell Allen. Lui aussi adepte du « toujours plus », le chanteur débarque vêtu d’une chemise sans manche, arborant des lunettes de soleil qu’il ne quittera que bien plus tard. Débordant d’énergie, vocalement irréprochable et irrésistible, le frontman offrira un show digne des plus grands. Toujours en mouvement, que ce soit pour sauter d’un bout à l’autre de la scène, pour serrer la main d’un fan dans la fosse ou pour faire son footing sur place sur la scène (sur la bien nommée "Run With The Devil"), il attire tous les regards sur lui. Comme sur album, il alterne grosse voix méchante ("Underworld", "Kiss Of Fire") et chant mélodique à nouveau largement utilisé, pour le plus grand bonheur du public, tant le bougre est au sommet de son art. Meilleur chanteur du genre ? Possible. Sur scène ? Probable ! Quand il n’est pas en train de courir partout, il fait semblant de ramer avec son pied de micro ("Charon"), revêt des masques pour illustrer le changement de personnage ("To Hell And Back"), ou fait des blagues en direction de la fosse, le tout devant un des lumières puissantes qui magnifient le show. Les autres membres du groupe ne sont pas en manque, chacun dans leur genre, même si forcément moins extravagants. Michael Lepond prouve à tous qu’il est également un maître dans son domaine, et, joie, sa basse est la plupart du temps merveilleusement audible. Plus sobre que ses comparses, il n’en arbore pas moins un sourire très communicatif et se prête au jeu quand les lumières sont sur lui, comme sur la fabuleuse intro de "Sea Of Lies". Michael Pinnella, un peu en retrait, assure ses parties, donne de la voix dans les chœurs, et rivalise avec Michael Romeo sur plusieurs soli de haute volée. Enfin, Jason Rullo semble avoir totalement laissé derrière lui ses problèmes de santé, et offre une partition métronomique parfaitement réglée, notamment sur la somptueuse et biscornue "The Death Of Balance/Lacrymosa" qui viendra réjouir les fans plus anciens. La prestation du soir est axée sur le dernier album, et ce n’est pas peu dire, puisqu’il sera joué dans son intégralité. À la suite d’un "Swan Song" émouvant avant lequel Russell rendra hommage à un membre de sa famille décédé récemment, l’instant nostalgie fera ressurgir coup sur coup les cultes "Death Of Balance/Lacrymosa", "Out Of The Ashes" et "Sea Of Lies". Puis c’est la pause traditionnelle, au cours de laquelle les groupies réclament à corps et surtout à cris leur groupe favori. Quelques courtes minutes plus tard, ils seront récompensés par "Set The World On Fire" et enfin, après un vibrant hommage de Russell aux légendes du metal, notamment Ronnie James Dio, par un "Legend" dantesque qui viendra clôturer en fanfare une soirée qui a décidément tenu toutes ses promesses.


Comme disait ce bon vieux JFK : « L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs », et les trois formations ont offert au public un concert de haut niveau. Symphony X a tout de même largement dominé les débats et mis tout le monde d’accord, grâce notamment à un chanteur et à un guitariste toujours exceptionnels. Les légendes du metal progressif asseyent un peu plus à chaque fois leur suprématie sur la scène. On en redemande, c'est quand ils veulent !



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