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CHRONIQUE PAR ...
Lucificum
le 09 mars 2008
SETLIST
Oculus Ex Inferni
Set The World On Fire (The Lie Of Lies)
Domination
The Serpent’s Kiss
Masquerade
Paradise Lost
Egypt
The Death Of Balance/Lacrimosa
Inferno (Unleash The Fire)
Smoke And Mirrors
Sea Of Lies
Revelation + Divine Wings Theme
Rappels
:
Eve Of Seduction
Out Of The Ashes
Of Sins And Shadows
AFFILIÉ
Symphony X
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(01 mars 2016)
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(23 juin 2013)
Symphony X
05 mars 2008 - Paris - Bataclan
«
Inévitablement, on attend maintenant Symphony X en tête d’affiche, avec une scène à leur mesure, un son qui leur rendrait hommage, une lumière plus travaillée (…) et une setlist beaucoup plus riche. Oh oui, on attend ça.
» Ces mots, votre serviteur les a écrits à la suite du concert donné en première partie de Dream Theater en octobre 2007 (
live-report ici
). Nous voici quelques mois plus tard, en mars 2008, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce souhait a été réalisé. Et pas qu’un peu.
Tout juste une semaine après le show mitigé de Megadeth (
live-report ici
) et la mauvaise humeur bien connue de sieur Mustaine, c’est justement à l’antithèse de ce concert que les veinards présents ce soir-là vont assister. Le Bataclan, salle moins connue que les autres grands lieux des concerts métal parisiens, accueillait en plus des Américains de Symphony X, deux autre étoiles montantes du metal progressif : Dreamscape et Circus Maximus. Obligations de semaine obligeant couplées au fait que le premier groupe est arrivé sur scène à 18h30 quand l’ouverture des portes était annoncée à 19h30, c’est sur les dernières notes du dernier titre du dernier groupe à jouer en première partie que votre serviteur pénètre dans la salle, un peu amer d’avoir raté les Circus Maximus qui défendaient les couleurs de leur dernier album,
Isolate
(
chronique ici
). Qu’à cela ne tienne, c’est au sein d’une salle pas tout à fait comble que l’on s’installe de pied ferme, entouré d’un mélange de jeunes metalheads et de
vieux
vénérables proggeux pour attendre Symphony X.
Sans réelle surprise, le groupe entame son set de la même façon qu’en octobre. Car bien que
Paradise Lost
(
chronique ici
) soit sorti voici bientôt un an, le groupe est ce soir sur les planches pour défendre ce nouvel opus. C’est donc les quatre premiers titres (intro comprise) qui ouvrent le bal, magistralement enchaînés, trois brûlots très heavy/speed metal dont le monstrueux "Domination" qui scotchera sur place l’audience présente. On aura droit, pour donner un côté un peu sulfureux à "The Serpent’s Kiss" à la venue sur scène de deux
superbes
accortes
vulgaires jeunes
filles
gothiques («
only in Paris can we have this on stage
» dira plus tard un Russel Allen goguenard). Reste que parmi les premières impressions, celles dues au son sont les plus mitigées. Pas qu’il soit mauvais, mais imparfait : on n'entend pas toujours bien Romeo et Lepond, quand ce n’est pas Pinella qui disparaît dans les profondeurs du mix. Mais tout s’arrange assez vite, et la qualité acoustique ne sera pas vraiment un souci par la suite.
Malgré ces soucis mineurs de son, le public manifeste clairement son enthousiasme, cannibalisé par le charisme extraordinaire de Russel Allen. Le bonhomme, toujours aussi massif et plus barbu que jamais (Chabal aurait lancé une mode ?) dégage une énergie et une aura presque animales, grimaçant, courant et sautant comme un damné, ne faisant qu’un avec le public, serrant des paluches au premier rang, arrosant les spectateurs de bouteilles d’eau pendant que Romeo plaque ses soli : Russel a porté toute la soirée le show sur ses (larges) épaules. Et tout cela, bien sur, en assurant impeccablement ses lignes de chant avec une puissance et une maestria éblouissante. Le seul à n’avoir pas été éclipsé par cette furie reste Romeo, toujours aussi impérial derrière sa six-cordes. Manifestement heureux d’être ici, il sourit constamment, fait des signes au public et balance son shred éblouissant sous les yeux d’une assistance déjà sur les rotules (même si les amateurs de bravoure regretteront l'absence d'un moment en soliste). Restent Lepond, Pinella et l’étonnamment petit Jason Rullo, discrets mais impeccables (mention spécial pour Lepond, qui tricote des plans ahurissants sur sa basse en toute discrétion).
Le show, vaguement phagocyté par Allen et Romeo, a compté nombre de grands moments. La set list, très axée sur les morceaux les plus énergiques du groupe – si l’on excepte "Paradise Lost", un peu faiblard – ne laissera quasiment pas de temps mort dans l’intensité. L’enchaînement "Inferno"/"Smoke & Mirrors"/"Sea of Lies"/"Revelation" faisait figure d’un bon gros tabassage en règle à coups de rangers sur un public qui ne disait qu’une chose : encore, encore… Sur le thème de "Divine Wings of Tragedy" qui clôture "Revelation", le groupe quitte la scène sous les vivats de l’assistance qui réclame un rappel. Ils ne savaient pas à quoi ils allaient s’exposer, car c’est ici que tout devint fou. De retour sur scène, Allen annonce que c’est leur dernier concert avec Circus Maximus et Dreamscape (en effet, le groupe part après aux US pour tourner avec Epica) et réclame une ovation du public, qui le lui accorde avec joie. Et sur un «
come on, don’t be shy
», il invite les deux groupes à investir la scène. Et là, c’est le drame. Romeo et Rullo commencent à jouer un air de country, et tout le monde se met à danser. Imaginez 15 personnes sur scène - plus les deux gothiques - qui dansent la gigue dans une folle bonne humeur… entraînés par un Allen en transe, qui tel un diable hors de sa boite, court danse et rit. Incroyable.
Et ce n’est pas fini. Le groupe enchaîne ce moment de bonne humeur avec "Eve of Seduction"…pendant que tout ce beau monde reste sur scène ! Quinze personnes (dont les membres de Symphony X qui, pourtant en train de jouer, ne sont pas les derniers à délirer) en train de faire les cons, danser, courir, se faire des accolades, imiter ceux qui jouent, fumer des clopes (roh ! c’est interdit !), le tout dans une bonne humeur indescriptible et sous les yeux d’un public abasourdi et conquis par l’amour que portent Symphony X (et les autres groupes présents) à la scène. Pour finir, le groupe nous fait l’offrande (après le départ des invités sur scène) de "Out of the Ashes" et achève son public avec "Of Sins and Shadows"… laissant les spectateurs conquis, regrettant que ça soit (malgré une bonne heure quarante de show) déjà fini.
Le concert de ce soir était du grand art à tous les niveaux : la prestation technique bien évidemment mais aussi (et surtout) la performance scénique du groupe sur laquelle certains devraient prendre exemple (pas de noms, pas de noms). Rien à redire, la soirée fut intense et sans aucun doute, si certains spectateurs étaient venus pour l’un des groupes de première partie, il y a gros à parier qu’on les compte désormais parmi les fans de Symphony X.
Crédit photo : SpiriT (
http://www.bspix.fr/
)
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