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CHRONIQUE PAR ...
Silverbard
le 12 juillet 2013
SETLIST
Iconoclast
The End of Innocence
Dehumanized
Of Sins and Shadows
When All is Lost
Sea of Lies
Eve of Seduction
Serpent's Kiss
Set the World on Fire (The Lie of Lies)
AFFILIÉ
Symphony X
Bordeaux - Rock School Barbey
(01 mars 2016)
Paris - Zénith
(05 octobre 2007)
Paris - Zénith
(19 avril 2003)
Montpellier - Rockstore
(27 octobre 2003)
Lyon - Transbordeur
(26 octobre 2003)
Paris - Elysée Montmartre
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Paris - Bataclan
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Toulouse - Le Phare
(01 février 2011)
Symphony X
23 juin 2013 -
Hellfest
Enfin ! Ils me tardaient de les voir ceux-là ! Attends, Symphony X, je les ai découverts il y a presque de 10 ans. Oui, rigolez, vous qui avez acheté avec des mains frêles et tremblantes
The Divine Wings Of Tragedy
le jour de sa sortie. Est-ce que vous avez écouté
The Odyssey
pour la première fois en fêtant vos 13 ans vous ? Hum ? Les Américains ont définitivement une place particulière dans mon coeur. Du metal sympho, ils m'ont amené au metal prog' et à bien d'autres horizons. Il est temps de faire un petit voyage dans ces tendres souvenirs.
En vérité, votre serviteur était dans toutes autres dispositions au moment d'arrivée sur la Mainstage 2. Pourquoi ? La raison à la machine de guerre 100 % fabrication française nommée Gojira qui vient tout juste d'achever la moitié du public du festival. Pas facile d'enchaîner après ça, alors que le temps de changer de Mainstage, l'âge moyen du public a pris 20 ans d'âge... Sur scène aussi, ça a pris un petit coup de vieux. Des trois Michael du groupe, Pinnella a les cheveux bien grisonnants, LePond semble un peu amorphe et c'est finalement Romeo et ses kilos légendaires qui s'en sort le mieux dans l'histoire ! Russell Allen semble quant à lui évoluer sur une pente biker badass toujours constante (à la même vitesse que la musique des Amerloques se radicalise dans ses riffs tout droit sortis de chez Pantera). Sans déconner, ressortez-lui les photos avec les chemises à jabots qu'il assume un peu !
La moitié du set sera axée sur le dernier album en date, ce qui n'est pas une si mauvaise idée puisqu'il s'agit du plus bourrin mais aussi du mieux taillé pour le live. Et puis comme ce
Iconoclast
est un cru particulièrement bon, ne boudons pas notre plaisir. Ouverture sur les 10 minutes du morceau éponyme qui passent comme une lettre à la poste (ce titre démontre vraiment tout le savoir-faire d'écriture de Symphony X). Enchaînement sans problème avec le tube "The End of Innocence" qui permet au public de reprendre en choeur le refrain particulièrement jouissif. L'excellent "Dehumanized" prend la relève, où Symphony X justifie pleinement son étiquette prog' à tous ses détracteurs. Et pour faire taire définitivement les vieux gricheux, bim un "Of Sins and Shadows" dans la face.
Milieu du set, on calme le jeu avec la très belle power ballad "When All is Lost", loin d'être la meilleure quand on connaît tant soit peu la discographie du groupe (regardez "Accolade II" à tout hasard). Mais encore une fois, l'aspect heavy du dernier album fait que le titre passe assez naturellement. Et puis quand même, féloches d'oser balancer une balade au Hellfest (ça obligera le gus qui fait les balances de la batterie sur la Mainstage 1 à se calmer quelques instants). Bon, on n'est pas non plus là pour s'endormir et Michael Romeo a besoin de dégourdir ses gros doigts boudinés au delà de la vingtième frette de son manche. Quoi de mieux qu'un "Sea of Lies" enchaîné avec un "Eve of Seduction" du plus bon goût ? On se passera par contre du fade "Serpent's Kiss" tandis que "Set the World on Fire (The Lie of Lies)" est résolument idéal pour clore le set.
Interprétation sans faute et son nickel, les zicos ont quand même un sacré bon niveau, y compris Russel Allen loin d'être ridicule comme frontman et surtout vocalement ! Un grand plaisir de redécouvrir toutes ces bonnes chansons en live même si on peut regretter qu'il n'y ait eu aucun risque pris sur la setlist. Setlist toutefois bien efficace pour un fest tout sauf étiqueté prog', ça se comprend quand même. Tout ça donne très envie de s'y replonger, l'ensemble du public était visiblement aussi conquis !
(crédits photo : Christophe Ochal de
Metalchroniques
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