CHRONIQUE PAR ...

39
Pietro
le 22 février 2009




SETLIST

Oroborus
The Heaviest Matter of the Universe
Backbone
Love
A Sight to Behold
From the Sky
The Art of Dying
Solo de batterie
Flying Whales
Clone
Toxic Garbage Island
The Way of All Flesh

Rappels

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Vacuity

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04 février 2009 - Monaco - Salle du Canton


Gojira_Monaco_-_Salle_du_Canton_20090204

La Principauté de Monaco n’est pas spécialement réputée pour ses concerts de metal, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est pourtant au pied du fameux Rocher que le plus grand groupe de metal extrême français de tous les temps a décidé de faire étape au cours de son The Way Of All Flesh Tour. Tant mieux pour les monégasques, mais cela prouve une fois de plus le manque criant d’une salle de capacité moyenne à Nice…

Car une grosse partie du public de ce soir vient de la cinquième ville française, si proche. C’est le cas aussi du groupe d’ouverture, X Trunk, qui envoie son mix de thrash moderne légèrement Panteresque et de death plutôt mélodique dans cette très belle salle du Canton (moderne, parquet au sol, bar à l’entrée…le luxe Monégasque quoi) qui peine à se remplir. Le son ne met pas le groupe local à son avantage, les guitares étant presque inaudibles, bouffées par la batterie et les samples, beaucoup trop forts. Les poitevins de Trepalium suivent peu de temps après. Leur death metal technique et légèrement barré surprend mais convient bien à l’esprit de la soirée, placée sous le signe du death metal et de l’ouverture d’esprit propre à Gojira. Ainsi les plans incongrus et les breaks carrément jazzy de Trepalium seront plutôt bien accueillis par le public qui commence à arriver en masse.

Lorsque Gojira prend possession de la scène la salle est très honorablement remplie, ce qui confirme une fois de plus le statut de locomotive du metal français du groupe de Bayonne. Mais c’est surtout quand le groupe commence à jouer que l’on comprend pourquoi. Dès les premières notes du riff en tapping d’"Oroborus", le constat est limpide : Gojira joue dans une autre catégorie. Tout dans ce concert est à un niveau réservé jusqu’alors à l’élite des groupes internationaux : le son frôle la perfection, littéralement écrasant de puissance mais très clair (on aurait juste aimé un poil plus de basse et un chant un peu moins noyé sous les effets pour chipoter), les jeux de lumière mettent en valeur les différentes ambiances des morceaux, l’attitude du groupe sur scène est volontaire, généreuse et bourrée d’énergie positive… et ça joue. On a tout simplement rarement vu un groupe aussi carré et précis. Alors forcément le public se prend une claque, méchante.

La setlist alterne les extraits du dernier album, qui passent bien entendu très bien le cap de la scène (ils gagnent même en efficacité, à l’image d’un "A Sight to Behold" expérimental mais étonnement catchy) et d’autres plus anciens. Les extraits de From Mars To Sirius sont à ce titre les plus marquants, et de loin. Cet album qui est celui de la consécration pour Gojira restera sans doute pour beaucoup son chef d’œuvre, tant les morceaux qui en sont extraits sont accueillis comme des classiques. "The Heaviest Matter of the Universe" et "Backbone" dégagent une puissance effrayante, il n’y a pas d’autres mots, quant à "From the Sky", il a des allures de hit lorsque son refrain est repris par tout le public. "Flying Whales" alterne les moments de calme introspectif et les décharges de violence salutaires et jouissives. Mais les nouveaux titres ne sont pas en reste, loin de là, à l’image de "The Art of Dying", "Toxic Garbage Island" ou de l’épique et sombre "The Way of All Flesh" après lequel le groupe se retire.

Un instrumental suivi du single du dernier album, le classique et efficace "Vacuity", tiendront lieu de rappel. Le groupe se retire alors définitivement sous les acclamations d’un public qui en a littéralement pris plein la gueule. L’attitude du groupe fait plaisir à voir. Si Christian Andreu prend son pied de manière plutôt discrète, Jean-Michel Labadie se déchaine sur sa basse de son côté de la scène. Quant aux frères Duplantier, Mario est un des rares batteurs à imposer une véritable présence sur scène, les musiciens se tournant souvent vers son kit, et Joe étonne par la simplicité et la modestie de ses interventions entre les titres, étonné par exemple d’attirer du monde à Monaco où le groupe n’était encore jamais venu, ce qui tranche avec le charisme et la bestialité qu’il dégage en tant que frontman pendant les morceaux. Ce groupe est grand, l’avenir lui appartient.


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