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CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
16/20
LINE UP
-Max Cavalera
(Chant+Guitare)
-Andreas Kisser
(Guitare)
-Paolo Junior
(Basse)
-Igor Cavalera
(Batterie)
TRACKLIST
1)
Arise
2)
Dead Embryonic Cells
3)
Desperate Cry
4)
Murder
5)
Subtraction
6)
Altered State
7)
Under Siege (Regnum Iraw)
8)
Meaningless Movements
9)
Infected Voice
DISCOGRAPHIE
Morbid Visions
(1986)
Schizophrenia
(1987)
Beneath The Remains
(1989)
Arise
(1991)
Territory (single)
(1993)
Chaos A.D.
(1993)
Roots Bloody Roots (single)
(1996)
Attitude (EP)
(1996)
Ratamahatta (EP)
(1996)
Roots
(1996)
Blood Rooted (compilation)
(1997)
Against
(1998)
Nation
(2001)
Roorback
(2003)
Revolusongs (EP)
(2003)
Kairos
(2011)
Machine Messiah
(2017)
Quadra
(2020)
Sepultura
- Arise
(1991) -
thrash metal
- Label :
Roadrunner Records
Aller hop ! Petite intro (qui pour les historiens du groupe n'est pas la vraie intro, celle-ci étant exposée sur les multiples compiles et lives que le groupe a pu publier) des familles pour se mettre direct dans le bain avec des bruits bien inquiétants puis re-hop ! On verse immédiatement dans le thrash pur jus bien violent pour montrer qu’on est pas ici pour bercer sa petite sœur. Oh ça non ! Sepultura sur
Arise
donne sa définition du thrash ultime, sa vision définitive du genre.
D’une, le son est proprement faramineux. Les guitares accrochent bien et crachent leur venin à la perfection. Elles sont graves ce qu’il faut et puissantes et précises comme tout album de thrash devrait l’être. Les riffs ultra rapides tout comme les plus lents passent diablement bien. Le son durant les soli de missieur Kisser est quant à lui tout à fait caractéristique, car très aigu, il se démarque très nettement du reste. La guitare sèche n’est pas en reste puisque ses apparitions, remarquées, sont d’une précision à la clarté cristalline. Ensuite il y a la basse que l’on entend presque correctement, mais encore une fois pas assez. Et enfin la batterie qui racle tout sur son passage. Grosse caisse bien puissante (écoutez un peu la double pédale de "Dead Embryonnic Cells"), cymbales bien mises en valeur et caisse claire qui sonnent bien loin de la casserole. Là-dessus vous collez un chant grognard, mais pas death, qui assure son rôle avec brio. Vous mixez à la perfection et ô miracle,
Arise
apparaît !Car oui, cet album est à n’en pas douter le plus carré, le plus précis, le plus puissant de la carrière de Sepultura. Tout fait ultra maîtrisé. Pas un seul poc, pas une seule fausse note. C’est joué à la perfection. Certes c’est pas méga technique, loin de là, mais le jeu est d’une précision sans pareille, impression renforcée par la production énorme évoquée plus haut assurée par Scott Burns (légende de l'époque) et le mix de Andy Wallace (re-légende de l'époque). Vraiment
Arise
fait figure de référence à ce niveau. Sans être le plus violent, ni le plus diversifié, ni le plus original, il est le plus professionnel serais-je tenté de dire. Tout est à sa place et tout est bigrement de fichtrement bien joué. C’est surtout cela qui donne cette impression de thrash ultime sauce Sepultura. Ce groupe est décidément en perpétuelle évolution, car il est passé de
Schizophrenia
à
Beneath the Remains
, puis ce
Arise
et derrière
Chaos A.D.
. Respect les gars.
Bon, la musique qui nous fait utiliser notre cerveau ? Evidemment, elle est élevée par Sepultura, c’est-à-dire dangereusement bonne. Les riffs atteignent une puissance peu commune et resteront gravés (et gavés) dans votre mémoire. Ecoutez n’importe quel titre et vous en trouverez un qui déchire méchant. Pour sûr, ils se ressemblent parfois un tantinet et sont tout de même plutôt simples, mais chacun apporte sa variation (bienvenue forcément) et comme ils défoncent leur mère, on pardonne. Côté soli, on pourrait faire un peu la même remarque, c’est pas super compliqué, mais ça efficace (du verbe «
efficacer
») à mort. Et puis merde, vous avez écouté "Subtraction" ? Coup sur coup le riff de tueur avec juste derrière le solo mortel et la basse qui donne sa part au chien en sus. Ah ah ah ! C’est trop bon les amis. Kisser assure ses soli et Cavalera Max le suit avec ses riffs. Ca claque! Et le riff de "Meaningless Movements" ? Et la batterie monsieur ? Ne vous inquiétez pas, elle arrive et le gâteau, elle en mange sa bonne part. Car c’est Cavalera Igor derrière les fûts, et autant dire que son jeu puissant, clair et précis apporte la touche finale au thrash Arisien. Il joue souvent sur le caractère métronomique du boum boum mid tempo, mais les variations apportées à son jeu sont non seulement salvatrices (clair qu’un album seulement boum boum aurait sonné bien fade) mais aussi excellentes. Que ce soit dans le roulement de double grosse caisse ou alors dans le jeu lent ou lors des breaks, Igor le fait avec de la bouteille.
Le sieur sait faire (oh qu’il est nul celui-là de jeu de mots...). Toutefois, on note quelques expérimentations dans ce thrash pur jus qui peuvent laisser entrevoir la future direction tribale du groupe avec des parties comme l’intro de "Altered State", très percus. Côté expérimentation, la guitare sèche aussi donc. Le passage inaugural de "Under Siege [Regnum Irae]" est à ce titre un profond révélateur. Plutôt lente dans sa glissade de corde en corde, l’acoustique rafraîchit l’album mais apporte une touche de mélancolie au-delà de la simple violence qui découle naturellement du thrash. Encore sur cette piste, les vocaux éloignés et déformés, spatiaux je dirai, qui préfigurent de ce que pourra contenir
Chaos A.D.
. Du tout bon, car comme vous l’avez désormais deviné, y’a rien à jeter et quelques perles à prendre. "Under Siege [Regnum Irae]" pour son originalité. "Infected Voice" pour son refrain à faire hurler les stades, « In-fec-ted Voice !!!! » et "Subtraction" parce que je l’aime bien. Même si il faut bien avouer qu’il manque ZE chanson qui devient légendaire. C’est le manque principal de cet album d’une stabilité dans le bon-très bon sidérante par contre. On reprochera aussi, à raison, que ça peut sonner redondant par moment, mais non, ça passe dinguement bien. Un album différent de
Beneath the Remains
, qui est peut-être un poil meilleur à cause de son rythme plus endiablé et de compos plus magiques comme "Inner Self" ou "Beneath the Remains", mais comme il en existe (trop) peu aussi.
Ultra carré, précis aussi mortellement que peut l’être la mort et pas complexe pour un pet. Mais d’une efficacité tout bonnement écrasante. Le thrash ultime de Sepultura.
P.S : pour ceux qui achèteront la version remastérisée, soit tout le monde maintenant, vous aurez droit à la version studio de la reprise de Motorhead désormais devenue un classique, "Orgasmatron", à l’intro studio (la fameuse), qui ouvrait les concerts pour la tournée
Arise
, "C.I.U.[Criminals In Uniforms]" une rareté dans le ton
Arise
et au Scott Burns Mix de "Desperate Cry" qui apporte pas grand-chose au schmilblick si ce n’est un son de caisse claire peut-être plus évasif… et encore.
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