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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 16/20

LINE UP

-Max Cavalera
(Chant+Guitare)

-Jairo T.
(Guitare)

-Paolo Junior
(Basse)

-Igor Cavalera
(Batterie)

TRACKLIST

1) Morbid Visions
2) Mayhem
3) Troops of Doom
4) War
5) Crucifixion
6) Show Me the Wrath
7) Funeral Rites
8) Empire of the Damned
9) The Curse
10) Bestial Devastation
11) Antichrist
12) Necromancer
13) Warriors of Death

DISCOGRAPHIE


Sepultura - Morbid Visions



Allé ! Attention, chronique historique ! Et oui, vous lisez ici la toute première chronique du site faite grâce à… une cassette ! Et originale svp (je viens de me rendre compte que j’avais fait de même pour Dark Funeral – "The Secrets of the Black Arts"… mais une copiée). Bon, passé ce moment sans aucune importance il convient de noter que ce n’est pas un album à part entière, mais plutôt une compil de deux démos de notre sépulture préférée, et avec le son démo. Note pour quiconque ça intéressera, je trouve le son de cet album limite true black. Bah oui, c’est mal enregistré et violent… donc forcément. Mais la voix nous rappelle que Sepultura fait du thrash virulent. J’en profite tant que j’y pense pour dire que leur musique était vraiment violente pour une époque où ce qui se faisait de plus violent était Bathory voire MayheM, et où le death n’existait pas encore vraiment. Intro close.

Alors, ce premier acte ? C’est franchement bon pour peu que l’on considère qu’il s’agit d’un acte de naissance. Peu de groupes peuvent se vanter d’une aussi bonne musique sur un premier disque. Le groupe va pied au plancher et on sent qu’il en a sur la patate, il lâche les chevaux. Cet esprit fait dans un seul élan comporte ses limites, prévisibles, c’est d’abord et surtout une certaine redondance des riffs, voire de parties entières de chanson. Pour vous donner un exemple, la millénaire "Troops of Doom" ; qui constitue le seul souvenir de cette période lors des concerts ; il suffit de poser une oreille un tant soit peu attentive pour reconnaître son début dans un autre morceau. C’est simple, j’ai cru que je l’avais malencontreusement réenregistré par-dessus ! Mais non, heureusement, tout le reste était bien différent. Quoi qu’il en soit, les riffs, même s’ils se répètent de temps en temps, sont merveilleusement efficaces. Ils foncent à toute allure, décochent de bien belles flèches et rentrent dans le lard. De plus ils offrent des lignes directrices, des mélodies (?) remarquables pour certains (cf le premier de "Show me the Wrath"). Même si la production minimaliste vient atténuer ce beau mouvement car il faut bien reconnaître que la production true black, c’est bien sur un groupe de true black, mais sur un groupe de thrash brutal… ça perd tout de suite de son intérêt.
Mais loin de ces considérations, il faut reconnaître du talent à ce groupe, alors en plein devenir. En plus, il sait livrer quelques ambiances lugubres bien ténébreuses comme l’intro de la mythique (encore une !) "Bestial Devastation" avec une voix d’outre-tombe (et selon des sources crédibles, non mixée) d’une gravité impressionnante sur fond de son de cloche. Accompagnée qu’elle est de riffs qui pètent, c’est du tout bon. Bon, j’en profite pour souligner les soli, bien que d’une simplicité désarmante comparés à certains canons du genre, qui sont d’une efficacité remarquable, et ce n’est pas celui de "Warriors of Death" qui me contredira, de la bombe celui-là. N’empêche, il y a des trucs marrants quand on repense à ce premier album de Sepultura. D’une, il est difficile de croire que celui qui chante (et qui a pleuré à la fin de l’enregistrement de "Bestial Devastation", son premier) est Max Cavalera. Quelle évolution depuis ! Tout aussi incroyable le fait que c’est ce même Max Cavalera qui a écrit la grande majorité des titres quand on voit ce qu’il fait maintenant… Et encore plus incroyable de constater que d’anti-christianistes primaires ("Antichrist") les membres du groupe sont devenus de fervents adeptes de notre cher Jésus et ont rebaptisé cette même "Antichrist" en "Anticop" le temps des concerts (en réaction à une expérience musclée de Max avec la police).
Enfin bref, le temps passe, la chro aussi, et Sepultura a connu les assauts du temps aussi. Difficile tout de même à l’époque de prédire que le groupe connaîtrait un succès si immense vu la violence de sa musique, et difficile de croire qu’il deviendrait un chantre du « tribe metal ». Mais c’est le génie de ce groupe, et c’est pourquoi il est très haut dans mon Panthéon musical. En perpétuelle évolution. Quoiqu’il en soit, un album que j’affectionne particulièrement, par son côté explosion sonore, mais aussi par son côté cru, crade et finalement très extrême pour l’époque, qui n’est pas comme je le disais plus haut, sans rappeler le black. Pas pour déplaire. Un petit mot sur les musicos qui finalement maîtrisent pour selon pas mal. Igor cogne vite et dur, Max gratte vraiment vite et l’inconnu Jairo T. (le maître à penser d’aujourd’hui Andreas Kisser n’ayant rejoint le groupe que pour Schizophrania) itou plus ses soli sont bien exécutés, sans dead notes (ndmoi : et oui immortels progueux, je vous pique des expressions). Et Paolo ? Ben euh… il y a une basse, mais comme il était pas là les jours des enregistrements, il a tout loupé…


A noter enfin que s’agissant de deux démos, le son n’est pas exactement pareil sur les deux faces, sans pour autant que cela soit très notable, faible qualité oblige. C’est toujours très garage dans les deux cas. Et encore une fois, qu’est-ce que c’était violent pour l’époque ! Ca a dû en secouer pas mal. La légende est en marche mesdames et messieurs.


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