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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 24 février 2025
Sa note : 11/20

LINE UP

-Andy B. Franck
(chant)

-Torsten Ihlenfeld
(chœurs+guitare)

-Milan Loncaric
(chœurs+guitare)

-Jim Ramses
(basse)

-Dieter Bernert
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Elina Siirala
(chant sur 5)

TRACKLIST

1) Intro
2) Beyond Enemy Lines
3) Garuda (Eater of Snake)
4) False Memories
5) The Shepherd Girl (Gitavoginda)
6) Your Soul that Lingers in Me
7) Masquerade Conspiracy
8) From Hell
9) The Dark of Night
10) Crawling
11) Celebrate Youth
12) Curtains Fall

DISCOGRAPHIE


Brainstorm - Plague of Rats
(2025) - power metal - Label : Reigning Phoenix Music



La doublette de la mort, la double power. Seul votre intrépide chroniqueur pouvait se permettre pareille facétie tout en conservant et sa vie, et surtout, son honneur. Robustesse. Des Allemands cette fois. Patrie du sur-placisme érigé au rang de stakhanovisme mental. Mais je m’égare, sûrement eu égard à nos passifs sportifs et belliqueux trop nombreux. Enfoirés de Boches.

Du power donc, puissant, dans ses bottes, maîtrisé par tous ses pores, sans folie. Sans folie ? Et si l’étincelle du crépitement spirituel parvenait à s’insinuer dans les neurones de nos amis teutons ? Cette flamme d’inattendu qui plaque des accords orientaux, indiens même si l’on s’en réfère au titre de la chanson, "Garuda" la nommée. Oiseau mythologique importé également en Indonésie par l’entremise de la compagnie aérienne du même nom (non je déconne, pas pour la compagnie aérienne, mais pour l’import, c’est évidemment plus ancien et spirituel que ça), il déploie ses ailes dans un titre au refrain menaçant du plus bel effet qui nous permet d’espérer en un monde meilleur où le power fait encore étalage de créativité.
Ce sera malheureusement un cas isolé car le reste de l’album est bien plus classique, exceptée la courte intro de "The Shepherd Girl (Gitavoginda)", comme si la confrérie d’anciens (imaginez que le groupe fut créé en 1989 ! Et abondamment chroniqué sur nos terres) avait donné tout ce qu’elle pouvait en terme d’originalité sur ce single. Las. Non pas que l’inspiration déserte le reste de l’album, qui demeure du power des grandes heures du style pratiqué par des vieux briscards au fait des us et coutumes qui fonctionnent. Tout ça au terme d’un quatorzième album, respect les vieux.
Si Plague of Rats ne brille pas par son audace ou sa fougue, il s’impose par l’autorité. Celle que lui confère l’âge, bien que ça ne justifie pas grand-chose en soi, et celle qui émane de chansons efficaces à défaut de retourner le cerveau. Menue originalité, les paroles penchent du côté obscur bien que ce ne sera pas pour leurs beaux mots que vous viendrez à cet album. Ni forcément pour le chant, assuré avec brio mais sans talent remarquable. Il a le mérite de faire le job, ne pas grever les titres et se permet même la fantaisie de titiller le genre extrême (de manière totalement maladroite sur "From Hell" cependant). Rien de renversant mais ça fait toujours du bien de varier les plaisirs dans un ensemble convenu.


Cette deuxième pioche power n’est pas autant en verve que la première, néanmoins elle réserve ses (son) bons moments au point de pouvoir certainement contenter un public d’amateurs en mal de nouveautés. Pour le reste, ça manque sérieusement d’envolées pour justifier la curiosité des autres.



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