19671

CHRONIQUE PAR ...

42
Wotan
Cette chronique a été mise en ligne le 06 novembre 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Fernando Miguel Santos Ribeiro
(chant)

-Ricardo Amorim
(guitare)

-João Pedro "Ares" Escoval
(basse)

-Pedro Paixão
(claviers)

-Miguel "Mike" Teixeira Gaspar
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Birgit Zacher
(chant sur "Raven Claws")

-Markus Freiwald
(percussions sur "For a Taste of Eternity"

TRACKLIST

1) Perverse...Almost Religious
2) Opium
3) Awake
4) For a Taste of Eternity
5) Ruin & Misery
6) A Poisoned Gift
7) Subversion
8) Raven Claws
9) Mephisto
10) Herr Spiegelmann
11) Full Moon Madness

DISCOGRAPHIE


Moonspell - Irreligious
(1996) - gothique - Label : Century Media



Le cas du second album est souvent intéressant. Est-ce que le groupe s’obstine dans le sillon creusé lors de sa première sortie ? Est-ce qu’il expérimente et change de style ? Évolution et maturité sont souvent utilisés pour décrire cette récidive. Ou alors essai raté. Le mot tentative revient quelquefois. Pour un groupe à la longue carrière comme Moonspell, il est toujours pertinent pour le chroniqueur s’attaquant à de vieux albums de les mettre en contexte.

Les Portugais de Moonspell enchaînent rapidement la suite de leur premier essai, Wolfheart, et sortent Irreligious un an plus tard. Ce disque deviendra le plus populaire du groupe, atteignant le top 100 dans plusieurs pays européens dont le Portugal. Du très bon Wolfheart, le groupe n’a retenu que la touche gothique et l’a amplifiée. Le folk et le black metal sont essentiellement mis au placard, même si le chant criard fait quelques apparitions ("Awake", "Mephisto"). Irreligious peut se définir comme du goth metal presque (j’insiste sur le presque) pur et dur : des guitares suffisamment saturées pour avoir le qualificatif metal mais pas assez pour échauder l’amateur d'extrême, un chant sensuel et grave, des chœurs grégoriens de ci de la, une structure refrain/couplet issue du rock. Comparées à celles de son prédécesseur, les compositions sont significativement raccourcies, plus directes et moins atmosphériques. Deux des titres les plus connus du disque, "Opium" et "Awake", sont d’excellents exemples de cette évolution du combo : refrains directs posés sur un mid tempo, alternance chant clair et chant plus râpé.
Même s'ils sont moins omniprésents, le black metal et le folk n’ont pas complètement disparu. Ils se trouvent sur certains titres, simples à identifier car ce sont logiquement les plus longs. "Full Moon Madness" est de cette trempe, les hurlements de loup sont d’ailleurs à nouveau de la partie. Une chanson lourde, la plus extrême du disque, qui deviendra un des hymnes de scène du groupe. Le manque d'homogénéité de l’album reste son défaut le plus flagrant, à la fois dans le style et la qualité des chansons. Si "Full Moon Madness" ou "A Poisoned Gift" sont atmosphériques, "Herr Spiegelmann" ne repose ni sur les atmosphères ni sur un riff. Si les refrains mémorables de "Opium" ou "Ruin & Misery" restent en tête, ceux de "Awake" ou "Mephisto" sont interchangeables. Certains titres s'apparentent juste à du remplissage, à l'instar de "Subversion", titre electro qui a le cul entre deux chaises.


Considérée comme une des sorties préférées des fans, cette deuxième pierre de l'édifice Moonspell reste pourtant un album de transition contenant encore quelques éléments de Wolfheart tout en allant vers le metal gothique. Étant à contre courant, ce n’est pas mon cas. Même s'il contient d’excellents titres de metal gothique comme "Opium", il est trop hétérogène pour atteindre le niveau de l’album suivant, l’excellentissime Sin/Pecado, sur lequel le groupe a su enfin de sortir de son carcan extrême.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 6 polaroid milieu 6 polaroid gauche 6