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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 29 juin 2024
Sa note : 17/20

LINE UP

-Nicholas John Arthur "Nick" Holmes
(chant)

-Gregor John "Greg" Mackintosh
(guitare+claviers)

-Anthony Edward Aaron Aedy
(guitare)

-Stephen Edmondson
(basse)

-Lee Morris
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement :

-Joanna Stevens
(chant)

-Lee Robert Dorrian
(chant)

-Devin Garrett Townsend
(chant)

-Nowell Rhys Fulber
(claviers)

-Benjamin Edward "Jamie" Muhoberac
(claviers)

-Chris Elliott
(piano)

TRACKLIST

1) Isolate
2) Erased
3) Two Worlds
4) Pray Nightfall
5) Primal
6) Perfect Mask
7) Mystify
8) No Celebration
9) Self-Obsessed
10) Symbol of Life
11) Channel for the Pain
12) Xavier (bonus track)
13) Small Town Boy (bonus track)

DISCOGRAPHIE


Paradise Lost - Symbol of Life



Une fois une œuvre publiée, elle n’appartient plus à son auteur. Le premier septembre 2017, Greg Mackintosh classe, pour Decibel Magazine, les quatorze albums sortis par Paradise Lost jusqu’alors. Outre une deuxième place assez… surprenante ? - litote power - le moins que l’on puisse dire est que le guitariste et co-leader du groupe ne semble pas très fier de la période la plus accessible de la formation, allant de One Second à Paradise Lost. Et pourtant…

Pour Greg, le meilleur album de la période « mainstream », se nomme One Second (jusque là, tout va bien) et pointe à la huitième place de son classement personnel. Avec toutes mes excuses et tout mon immense respect pour le fondateur d’un groupe aussi légendaire, je me permets de pratiquer l’irrévérence. Le neo/goth/cold-wave/inclassable metal qu’a pratiqué Paradise Lost entre 1997 et 2005 me semble être au contraire une partie glorieuse de la discographie des Grands Brittons. Opinion minoritaire : même s’il est vrai que Believe in Nothing s’effondre sur la fin, la première moitié de cet album décrié un peu partout (sauf chez nous) regorge de bons moments. Néanmoins, Symbol of Life se situe un cran au-dessus. Si Believe in Nothing renouait un peu avec le metal, après un Host placé totalement sous les auspices des grands architectes de la pop-electro mélancolique que sont Depeche Mode, avec le neuvième album de Paradise Lost, plus aucun doute n’est possible : le metal redevient le centre de leur musique. C’est une assez bonne nouvelle, mais il y en a une encore meilleure : Symbol of Life est un album plein, ce qui n’est pas si courant, tant la formation nous a habitués à alterner moments brillants et gros coup de mou au sein d’un même album.
Forts d’un son plus compact que sur l’œuvre précédente - pas compliqué - le Paradis Perdu commence pied au plancher avec l’imparable "Isolate", encore de sortie en live de nos jours, et l’excellent "Erased", qui rappelle les meilleurs moments de One Second, autre album plein. Greg, Nick et consorts se montrent de nouveau agressifs, comme le prouvent "Two Worlds", très carré, "No Celebration", le titre le plus proche de ce que le combo pouvait faire par le passé, ou le "Channel for the Pain" final. Les Anglais ne se contentent toutefois pas de sortir les biscotos et les tatouages, ils restent des experts en mélange des genres et nous éblouissent par l’étendue de leur froide palette. Du glacial "Perfect Mask" très indus dans l’approche, au chaloupé "Self-Obsessed" qui aurait pu trouver sa place sur Believe in Nothing, en passant par l’excellent "Symbol of Life", délicieuse réminiscence cold-wave de Host. Impossible de ne pas mentionner non plus "Pray Nightfall", titre poignant au possible, dont le refrain est peut-être ce que le groupe a fait de mieux dans le registre. On pourra tout au plus leur reprocher de ne pas exceller dans les breaks/bridge/transitions, mais ce n’est pas propre à l’album, et d’avoir tenté l’impossible avec leur reprise du meilleur morceau jamais écrit dans l’histoire de la musique, à savoir "Xavier". Leur cover n’a pas le centième de la qualité de l’original, mais personne n’arrivera jamais à restituer la magie de ce dernier titre.


Symbol of Life est une parfaite synthèse du clean-cold-metal développé par Paradise Lost pendant un peu moins d’une décennie. Puissant, varié, incroyablement inspiré, le groupe y déploie tout son énorme savoir-faire pendant quarante minutes de musique imputrescible, que nous aurons tout autant de plaisir à écouter dans un siècle ou deux, pour nos vieux jours. Respect éternel.



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