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CHRONIQUE PAR ...
Fromage Enrage
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
13/20
LINE UP
-Björn Ove Ingemar "Speed" Strid
(chant)
-Sylvain Coudret
(guitare)
-David Andersson
(guitare+basse)
-Sven Karlsson
(claviers)
-Bastian Thusgaard
(batterie)
TRACKLIST
1)
Verkligheten
2)
Arrival
3)
Bleeder Despoiler
4)
Full Moon Shoals
5)
The Nurturing Glance
6)
When the Universe Spoke
7)
Stålfågel
8)
The Wolves Are Back in Town
9)
Witan
10)
The Ageless Whisper
11)
Needles And Kin
12)
You Aquiver
DISCOGRAPHIE
Steelbath Suicide
(1998)
The Chainheart Machine
(2000)
A Predator's Portrait
(2001)
Natural Born Chaos
(2002)
Figure Number Five
(2003)
Stabbing The Drama
(2005)
Sworn To A Great Divide
(2007)
The Panic Broadcast
(2010)
The Living Infinite
(2013)
The Ride Majestic
(2015)
Verkligheten
(2019)
The Feverish Trinity (singles)
(2020)
A Whisp of the Atlantic (EP)
(2020)
Övergivenheten
(2022)
Soilwork
- Verkligheten
(2019) -
melodeath
- Label :
Nuclear Blast
«
C'est pas toi, c'est moi
». Hommes et femmes de tous horizons, vous avez probablement déjà entendu cette phrase aussi creuse que vide de sens si vous avez été en couple. En plus de ne rien résoudre, cette saillie usée jusqu'à la moelle est un piteux moyen de déculpabiliser l'autre, mais sans se justifier. Une horreur. Et hélas, il s'en est fallu de peu pour que le dernier Soilwork ne soit évincé avec ces quelques mots.
En effet, au premier abord, ce
Verkligheten
semble vraiment proche de
The Ride Majestic
. À savoir ? Un Soilwork en assez bonne forme, porté par un Speed très en voix, mais qui s'arc-boute sur ses acquis sans trop chercher à évoluer. Et qui, contrairement à un
The Living Infinite
très immédiat, ne semble pas chercher l'accroche à tout prix. Et à l'instar de
The Ride Majestic
, les deux ou trois premières écoutes déroulent un fatras assez confus de gros riffs, de voix claire, de growls, de refrains plus ou moins inspirés. Pas facile de voir où le groupe souhaite nous emmener. Et puis le cerveau fait son travail d'organisation, et
Verkligheten
peut commencer à dévoiler ses qualités... et ses tares.
Par où commencer, donc ? Essayons de lister ce qui coince. Outre l'aspect «
gros best-of-fourre-tout-du-Soilwork-de-ces-quinze-dernières-années
», c'est donc cette impression de surplace qui commence à devenir gênante pour les fans les plus fidèles. Le groupe ne régresse pas vraiment en terme de composition, mais difficile de parler de progrès. Les ingrédients sont connus, le tour de main de la bande l'est tout autant. De fait,
Verkligheten
ne surprendra à aucun moment. Même ce qui aurait pu sembler un peu audacieux et frais à une époque, sonne désormais tristement redondant, voire même un peu pénible. Exemple ? Ces blast-beats écrasants alliés à un riff aérien et à la voix céleste de Speed sur "Arrival" ou "Needles and Kin". De bons morceaux, mais pas de quoi dilater les pupilles ou faire pulser le palpitant. De manière générale, ce n'est pas dans ses titres les plus radicalement agressifs que
Verkligheten
s'en tire le mieux : en témoigne ''When The Universe Spoke'', sympathique, mais sans plus.
On notera aussi une grande frustration quant aux guests.
Verkligheten
en compte deux: Alissa White-Gluz (ex-vocaliste de
The Agonist
et remplaçante d'Angela Gossow chez
Arch Enemy
depuis 2014), vient renforcer le refrain de "
Stålfågel
". En fin d'album, au détour de ''Needles And Kin'', voici venir Tomi Joutsen d'
Amorphis
. Leurs performances sont tout à fait agréables : vocaux clairs pour la donzelle, histoire d'offrir un peu de légèreté dans l'orage. Sa voix se fond admirablement dans les rugissements de Speed, et l'alliance des deux fonctionne bien. À l'inverse, Joutsen vient pousser une petite gueulante bien gutturale qui offre une petite touche death / viking très bienvenue. Mais bon sang, que tout cela semble anecdotique au sein d'un album ! À quoi bon s'offrir de tels invités si c'est pour qu'on les entende à peine ? Regrettable, vraiment. À ce stade, on a vraiment envie de dire à Soilwork : « c'est pas toi, c'est moi. Tu es plein de qualités, mais je me lasse, j'ai besoin de renouveau, d'excitation...»
Et pourtant... Le fan vétéran aura beau faire la tronche face à ce manque de surprises et à ces compositions qui sentent un peu le renfermé, les Suédois (avec un Danois et un Français tout de même - non ce n'est pas une blague) réussissent encore et toujours à accrocher et à distiller du plaisir avec la facilité qu'on leur connaît. Difficile de ne pas apprécier ces refrains chantants parfaitement forgés (''Full Moon Shoals''), ces riffs et ces leads aux petits oignons, à la fois hostiles et émouvants, qui distillent cette atmosphère lourde et aux sonorités un rien futuristes. Et c'est sans doute sur ce dernier point, et dans ses titres un peu plus mid-tempo, que
Verkligheten
parvient à asséner ses plus beaux coups. Ici, un ''The Nurturing Glance'' fort bien troussé et irrésistiblement mélodique là, un enchaînement ''Witan" / ''The Ageless Whisper'' ô combien réussi et accrocheur. Et si l'on cherche un peu de renouveau, on pourra noter quelques mini-audaces, comme cette outro très planante qui vient conclure ''Bleeder Despoiler'' avec une délicatesse peu commune pour le groupe. Ou encore ce petit passage électronique presque dansant avant le solo de "The Ageless Whisper".
Et nous voilà bien embêtés. L'on avait juré que cette fois-ci, on ne nous reprendrait pas à pardonner à Soilwork son surplace artistique. On avait promis qu'on ne laisserait plus rien passer à un groupe qui semblait se reposer sur la couronne de lauriers qui lui ceignait la tête depuis
The Living Infinite
. Mais le tour de main de Speed & Co emporte finalement l'adhésion. De fait, la note finale n'aura qu'assez peu d'importance. Tout dépend de ce que vous cherchez. Si vous considérez qu'un groupe doit se réinventer à chaque livraison studio,
Verkligheten
ne sera pas pour vous. Dans le cas contraire... à table. Et prenez le temps de savourer.
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