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CHRONIQUE PAR ...

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Dupinguez
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 19/20

LINE UP

-Bruce Dickinson
(chant)

-Adrian Smith
(guitare)

-Dave Murray
(guitare)

-Steve Harris
(basse)

-Nicko McBrain
(batterie)

TRACKLIST

Live After Death :

1)Churchill Speech
2)Aces High
3)Two Minutes to Midnight
4)The Trooper
5)Revelations
6)Flight Of Icarus
7)Rime of the Ancient Mariner
8)Powerslave
9)The Number of the Beast
10)Hallowed Be Thy Name
11)Iron Maiden
12)Run to the Hills
13)Running Free
14)Sanctuary

History Of Iron Maiden (part 2)

Behind the Iron Curtain :

1)Aces High
2)The Trooper
3)22 Acacia Avenue
4)The Number of the Beast
5)Hallowed Be Thy Name
6)2 Minutes to Midnight
7)Run to the Hills

Rock In Rio '85 :

1)Aces High
2)2 Minutes to Midnight
3)The Trooper
4)Revelations
5)Powerslave
6)Iron Maiden
7)Run to the Hills
8)Running Free

'Ello Texas

Galerie

Clips :

1)Aces High
2)2 Minutes To Midnight

DISCOGRAPHIE


Iron Maiden - Live After Death (DVD)
(2008) - heavy metal - Label : EMI



1984, Iron Maiden, après avoir déjà sorti 5 albums pour autant de pépites, se lance dans sa plus longue tournée à ce jour, le World Slavery Tour. Par maints aspects historique, elle a donné lieu à l'époque à un témoignage paru sur disque et VHS, le Live After Death. Ce live mythique, doux euphémisme, ressort aujourd'hui en DVD. Et comme d'habitude avec ces anglais, c'est à une véritable mine d'or qu'on a droit, dans laquelle on se replonge fébrile, la larme à l'oeil et le sourire en coin.

Le Live After Death, c'est avant tout un concert. Lors de son passage en Amérique du Nord, la vierge s'est produit 4 nuits d'affilée à la Long Beach Arena de Los Angeles. Elles seront toutes enregistrées pour donner lieu aux deux versions du live, qui seront issues de shows différents parmis ces quatre. Le temps est passé par là, et plus de 20 ans plus tard, l'image paraît forcément vieillote au regard des produits sortant de nos jours. Le son a également pris quelques rides, même si le rendu est plus qu'honorable et permet d'entendre tous les instruments distinctement. On regrettera par contre la quasi-absence du public, certains cris ayant carrément été rajoutés après coup en studio pour compenser. Les dates s'enchainant à un rythme effréné, on sent la voix de Bruce Dickinson usée et incapable de reproduire ses aigus et sa clarté sur album. Une partie de la setlist a également été amputée, alors que l'on retrouve celle-ci sur la réédition CD et qu'elle comporte son lot de tueries. Voilà ce qu'est le Live After Death, du point de vue d'un détracteur ou du blasé moyen.

Et personne ne cherchera à lui donner tort, puisque ce sont des faits avérés. Mais ce n'est évidemment pas de cette perspective là que ce live s'apprécie. Car en 2008, après tous les groupes de heavy qui ont pu déferler avec chacun leur heure de gloire ou non, ce live est avant tout un témoignage. Le témoignage d'un des pionniers du Heavy Metal dont l'héritage n'a pas encore été pleinement consommé à ce jour, et qui ne le sera peut-être jamais. Alors au sommet de son art, il faut voir Bruce Dickinson, LE frontman par excellence, parcourir la scène de long en large, tenant le public dans ses mains pour ne jamais le lâcher. Il faut voir Steve Harris, mitraillant la foule avec sa basse, Adrian Smith et Dave Murray côte à côte en train de reproduire ces fameux twin leads ou encore Nicko McBrain taper comme un forcené sur sa batterie... C'est à une véritable leçon d'attitude scénique que l'on assiste, servie par une des meilleures musiques qui soient, par un des meilleurs groupes qui soient. Vous connaissez évidemment l'expression consacrée: souvent copiés, jamais égalés...

D'autant plus qu'à l'époque jamais Iron Maiden n'avait encore divisé les fans de manière significative. C'est donc à une déferlante de tubes intemporels sans aucun temps mort que l'on assiste. Et même si les Eddie en carton-pâte et autres effets datés prêtent à sourire aujourd'hui, peu de formations pouvaient se targuer à l'époque de proposer un tel spectacle. Pour celui qui n'en aura pas eu assez, Harris a eu le bon goût de ressortir de précieux documents de son grenier, à commencer par un autre concert de légende, celui donné lors de la première édition du Rock In Rio en invité de Queen avec la plus grande audience devant laquelle le groupe n'ait jamais joué, estimée à environ 300 000 personnes, rien de moins. La légende dit que le show aurait commencé à 23h58, soit "2 Minutes to Midnight". Mythe ou réalité, peu importe, puisque là aussi, même si le temps a encore fait des dégâts, c'est peu dire que l'on en prend plein les mirettes, avec un Dickinson complètement déchaîné qui continue de chanter "Revelations" la gueule en sang après s'être mangé une guitare en pleine face.

Au rayon raretés, on trouvera également Behind the Iron Curtain, documentaire sur le passage de la Vierge de l'autre côté du rideau de fer, le World Slavery Tour ayant eu lieu en pleine Guerre Froide, ainsi que 'Ello Texas, autre vidéo filmée à San Antonio au Texas, qui permettra de voir le groupe faire ses balances, chose assez rare. Mais le fan averti ayant forcément déjà jeté son dévolu sur ces deux objets, sa convoitise se tournera bien évidemment sur la deuxième partie du documentaire History Of Iron Maiden. Bizarrement, celui-ci se concentre uniquement sur la période Powerslave/World Slavery Tour. Mais finalement, il y a bien des choses à en dire. Cela permettra au néophyte de voir comment cette tournée a failli aboutir sur un split et au fan déjà au courant depuis belle lurette de trouver une mine d'anecdotes croustillantes, du genre Dickinson, Harris et Mcbrain jouant "Smoke On The Water" à un mariage polonais! On passera sur les clips vus et revus ainsi que sur l'habituelle mais dispensable galerie photo.


Vous l'aurez bien évidemment compris, l'objet est plus qu'indispensable. Et au-delà d'un concert déjà mythique et de tout ce que Harris a bien pu trouver à mettre dans ce dvd, ce Live After Death est avant tout une preuve intangible que Iron Maiden a été et reste encore le roi du Heavy Metal dont le trône restera bien vide lorsque la vierge raccrochera les gants, faute de formations de la même trempe pour la remplacer. Donc oui, Up The Irons, plus que jamais.


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