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CHRONIQUE PAR ...

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Che-Ro-Kee
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15/20

LINE UP

-Bruce Dickinson
(chant)

-Dave Murray
(guitare)

-Adrian Smith
(guitare)

-Janick Gers
(guitare)

-Steve Harris
(basse)

-Nicko McBrain
(batterie)

TRACKLIST

1)Different World
2)These Colours Don'T Run
3)Brighter Than A Thousand Suns
4)The Pilgrim
5)The Longest Day
6)Out Of The Shadows
7)The Reincarnation Of Benjamin Breeg
8)For The Greater Good Of God
9)Lord Of Light
10)The Legacy

DISCOGRAPHIE


Iron Maiden - A Matter Of Life And Death
(2006) - heavy metal - Label : EMI



Soyons francs, une écoute au casque de ce disque en juin, ne nous avait que partiellement emballé. Trop long, trop peu de bons riffs délayés dans d’interminables morceaux. Une question de vie ou de mort, c’est bien le terme, pensait-on ! Car afin de s’assurer une fin de carrière en grande pompe, Iron Maiden devait à tout prix se réinventer après l’inégal Dance Of Death, et des années 90 à la ramasse. Or depuis la parenthèse enchantée que fut la tournée de reformation en 99, le groupe n’accoucha que du correct mais pas transcendant (Brave New World avant le Dance Of Death en dents de scie déjà cité).

Alors pour ne pas finir en caricature de la glorieuse bête de metal qu’il fut si longtemps, Maiden a pris des risques, et on n’était pas sûr que le virage limite prog de mise sur ce A Matter Of Life And Death ait été finement négocié. Puis finalement si ! L’option retenue était la bonne : mais gaffe, ce disque très adulte et très sombre sur le fond (la guerre qui sourd un peu partout, la menace nucléaire, les religions corruptrices, les attentats islamiques… Un vrai catalogue de joyeusetés) est à l’image des jeunes filles de bonne famille : il ne s’offre pas à vous dès la première fois.

Effectivement, hormis "Different World", le single d’ouverture, bien catchy et typique de l’écriture d’Adrian Smith dans une continuité "Wicker Man" / "Wildest Dreams", peu de morceaux sont assez immédiats pour avoir un impact sur un ado de quatorze ans. Ans. Du coup, le fan imberbe de metal next-gen risque fort de passer outre pour aller s’encanailler chez Trivium ou Bullet For My Valentine. Et il aurait tort. Même si ce n’est pas l’album que l’on conseillerait à qui voudrait se familiariser avec l’univers Maiden, A Matter Of Life And Death dévoilera ses charmes à qui saura prendre le temps de l’écouter. Bon, dit comme ça, ça fait un peu pub retour à la terre et au temps de vivre, mais dans notre univers jetable, pas sûr que ce disque complexe au premier abord ait su trouver le cœur des fans, s’il n’était signé Maiden.

Peu direct, pas très chantant et bâti autour de longues intros et de structures à tiroirs, ce disque -pas non plus barré que du Mars Volta- déroutera les fans de "The Trooper". Les autres finiront subjugués par un résultat largement imputable à sa construction en équipe : tout le monde (Nicko excepté) ayant mis la main à la pâte. Le symphonique "For The Greater Good Of God" seul titre signé Steve Harris alone voit le bass hero se reprendre après quelques foirages à la "No More Lies". Mais on se prosternera surtout devant Bruce Dickinson qui n’a jamais aussi bien chanté, et devant Adrian Smith, impérial sur les cinq morceaux qu’il a composés.

Parmi eux, "Brighter Than A Thousand Suns" au riff méchamment velu à la Metallica période Black Album et "These Colours Don’t Run" et son refrain sautillant avant un petit plan de gratte bien féroce et une excellente partie instrumentale conclue par d’invariables wo-oo. On imagine déjà la tuerie live. Seuls bémols, "The Longest Day", suite de l’immense "Paschendale" mais moins abouti en dépit de soli entêtants, et "Pilgrim" pseudo orientalisant au goût de trop-entendu ou le quelconque "The Reincarnation Of Benjamin Breeg". Drôle de choix pour un single, ou alors il fallait l’amputer de son intro sans intêret.

Rayon basse, Harris tricote dans tous les coins mais il laisse aux guitares de l’espace pour respirer. Le chant de Bruce est magistral, écoutez le insuffler une émotion réelle dans son phrasé sur un "Lord Of Light" au riff qui dépote ou "Out Of The Shadows", semi-ballade à la "Revelations". Et çà et là, de multiples petits gimmicks de guitare ou de claviers enluminent l’ensemble. Tout est affiné dans le détail jusqu’au final acoustique de "The Legacy", faux jumeau de "Journeyman" qui clôt l’affaire sur un grain 70’s. Iron Maiden expérimente à sa guise, et seul au sommet donne le la du heavy contemporain. Et la concurrence ? Quelle concurrence !




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