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CHRONIQUE PAR ...

40
Joe Le Hareng
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 18/20

LINE UP

-William DuVall
(chant+guitare)

-Jerry Cantrell
(chant+guitare)

-Mike Inez
(basse)

-Sean Kinney
(batterie)        

TRACKLIST

1) Hollow
2)
Pretty Done
3) Stone
4) Voices
5) The Devil Put Dinosaurs Here
6)
Lab Monkey
7) Low Ceiling
8)
Breath On a Window
9) Scalpel
10) Phantom Limb
11) Hung on a Hook
12) Choke

DISCOGRAPHIE


Alice In Chains - The Devil Put Dinosaurs Here
(2013) - rock grunge sludge - Label : Capitol Records



Peu de groupes peuvent se targuer d'aligner une discographie parfaite. D'autant plus quand la mort d'un membre charismatique semblait annoncer la fin du groupe. C'était sans compter sur la pugnacité de Jerry Cantrell, tête pensante d'Alice In Chains, bien décidé à ne pas lâcher la rampe. Black Gives Way to Blue, de 4 ans l'ainé de The Devil Put Dinosaurs Here, montrait l'urgence de Cantrell à démontrer que son groupe avait encore du désespoir à revendre ; le nouveau semble plus calme et apaisé, même si le sombre est toujours de mise.

Les annonces fusent çà et là : Alice In Chains sort un nouvel album. Le titre et l'artwork intriguent, les singles rassurent. C'est du Alice In Chains pur jus. Riffs lourds, mélodies sensibles et harmonies vocales travaillées, tout y est : si d'aucuns pensaient Cantrell rincé, ils en seront pour leur frais, le bonhomme a encore des choses -et des belles- à dire. Pourtant la première écoute est inquiétante. Si le son est toujours aussi énorme, l'ensemble est assez touffu : le compteur dépasse l'heure et l'absence de morceaux « évidents » rend l'ensemble monolithique et quelque peu indigeste.
La tentation de ranger l'album et de pleurnicher en écoutant Dirt pourrait bien menacer certains impatients. Grande serait leur faute car The Devil Put Dinosaurs Here est un album pudique qui ne se laissera découvrir qu'à force d'écoutes. Puis l'évidence, cet album est grand, beau et sombre. Jerry Cantrell sait écrire des chansons, ses camarades savent les interpréter, tout est dit. Cantrell : une intelligence musicale rare, capable de marier les riffs pesants, les mélodies légères et mélancoliques à des lignes de chant intriquées avec une facilité déconcertante. Une écoute de la sublime "Voices" ou de la chanson titre suffit à s'en convaincre.
Mais l'art de Cantrell ne se limite pas à ses deux titres et les écoutes successives permettent de démêler l'écheveau : tout est décidément beau dans cet album  et dans un crescendo infernal l'album enchaîne les perles rares, à l'instar de "Low Ceiling", qui n'aurait pas dépareillé sur Dirt. L'intro pose l'ambiance pour l’enchaînement couplet/refrain, superbe, et cette guitare qui vient s'enrouler autour des voix de DuVall et Cantrell est cacodémoniaque, le morceau est superbe. Tout comme "Lab Monkey", et "Hung on a Hook" et "Choke" et... Bref, vous avez compris.


Peu de groupes peuvent se targuer d'aligner une discographie parfaite. Alice In Chains en fait sans conteste partie. Un album cohérent, sans faute de goût, où Jerry Cantrell déroule des morceaux à l'écriture sensible et pourtant si solide sous l'oeil bienveillant de Kinney, DuVall et Inez, entièrement acquis à sa cause. Alliant la force des riffs proboscidiens louchant sérieusement vers le sludge à la dentelle délicate de mélodies folk/grunge, The Devil Put Dinosaurs Here est un grand album à la durée de vie quasi-illimitée. « Everybody listen voices in my head, Everybody listen, does yours say what mine says ?  » Définitivement oui.


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