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CHRONIQUE PAR ...

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Mayou
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Alexi Laiho
(chant+guitare)

-Alexander Kuoppala
(guitare)

-Janne Wirman
(clavier)

-Henkka Seppälä
(basse)

-Jaska Raatikainen
(batterie)

TRACKLIST

1) Deadnight Warrior
2) In The Shadows
3) Red Light In My Eyes Part 1
4) Red Light In My Eyes Part 2
5) Lake Bodom

6) The Nail
7) Touch Like Angel Of Death

DISCOGRAPHIE


Children Of Bodom - Something Wild
(1997) - melodeath black melodeath heavy - Label : Nuclear Blast



Children Of Bodom a, en 2012, sorti 7 albums, 2 lives, un E.P. et une compilation. Le groupe a séduit de plus en plus de metalleux, que ce soit le confirmé en quête de fraicheur ou le novice se cherchant encore. Des tournées mondiales en compagnie des plus grands témoignent pour dire que la bande d’Alexi Laiho est l’un des plus grands groupes de metal actuel. Sans aucun doute, les générations futures écouteront ces albums en se remémorant cette époque bénie, tel le cinquantenaire écoute Metallica ou Iron Maiden. Chapitre 1 : la fougue et la hargne.

Alexi Laiho et sa bande se lancent donc dans le business musical, alors qu’ils sortent à peine de leur lycée finlandais. Les musiciens impressionnent par leur maitrise technique, comme le chanteur impressionne par son timbre guttural presque black. Ils enregistrent leur premier album courant 1997, quasiment exclusivement composé par le leader incontesté Laiho. Les influences affluent dans tous les sens : Mozart, Malmsteen, Pantera, Iron Maiden, c’est un vrai déluge. Celle la plus évidente se fait entendre dès les premières notes : la touche néoclassique est présente du début jusqu’à la fin, et j’en veux pour preuve le doublé "Red Light In My Eyes". Particulièrement la seconde partie, véritable hommage à Mozart. En effet, elle est composée, entre deux riffs sortis tout droit du cerveau psychotique du guitariste crieur, de reprises du grand compositeur (25ème symphonie et requiem). On retrouve également Dimebag Darrell, grande influence chez le groupe, et ses riffs thrashy, comme dans "Deadnight Warrior" qui ouvre le bal, ou "In The Shadows", malgré son côté black. Il s’agit, à mon sens, de la chanson la moins réussie de l’album, faute à une construction qui laisse à désirer. Mais ne vous laissez pas avoir, le reste n’est que pur joyau. Malgré tout, un reproche reste à faire. Toutes ces influences, le groupe a réussi à se les approprier, et c’est un gros plus. Malheureusement, elles se chevauchent, se fracassent la tête pour grimper à la première place, pour au final un résultat qui pourra paraitre indigeste à certains. Faute à l'inexpérience due à un trop jeune âge, le groupe a du mal à regrouper ses idées et les organiser.
Cela n’empêche pas cet album d’être l'une des meilleures sorties de 1997. Nous sommes bien sûr très loin des Are You Dead Yet, et surtout des Blooddrunk de la nouvelle période. La mélodicité prime ici partout, et mêlée à cette teinte black (apportée principalement par le chant), cela donne un résultat absolument phénoménal. Cette production à deux balles contraste parfaitement avec la musique d’une précision chirurgicale, pour en rendu donnant l’impression de sentir la crasse d’une vieille cave abandonnée ayant servi à on ne sait quoi. Cette impression est d’ailleurs renforcée par les intermèdes tirés de différents films d’horreur, donnant une touche ambiante. Il faut absolument s’attarder cinq minutes sur les soli du sieur Laiho et de son compère Wirman. A grands coups de sweeping et de shredding, le guitariste nous ressort le meilleur du baroque, se battant en duel avec le claviériste, qui donne le meilleur de lui-même, et qui le fait bien ! Ce clavier change des soli de guitare, et rappelle le meilleur du power, ou encore les plus grands duos tels que Dave Murray et Adrian Smith. Le groupe arrive à enfourner toutes ces qualités en seulement 32 minutes. Donc bien sur, le premier réflexe lorsque l’on finit l’écoute, est d’en redemander ! Particulièrement à cause de la pièce finale, synthèse parfaite de toutes les autres chansons, et répondant au nom de "Touch Like Angel Of Death". Riff mélodique, puis lourd, solo qui déchire, voix éraillée, batterie et basse qui ne laissent aucun répit, cette chanson est définitivement LA pièce de l’album, à l’instar de "Lake Bodom", certes magnifique, mais qui ne joue pas le rôle de résumé.


La fougue et la hargne donc. Celle d’une jeunesse qui en veut, qui cherche à s’affirmer dans un business de plus en plus difficile. D’une jeunesse qui ne pense pas aux conséquences, qui fonce quoi qu’il arrive, et qui se battra jusqu’au bout, pour aller jusqu’au bout de ses idées. Children Of Bodom est l’un des premiers groupes de cette nouvelle génération, celle qui arrive trop tard pour innover, mais qui mélange les genres avec classe. Les influences sont là, la qualité aussi.


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