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CHRONIQUE PAR ...

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Minddrop
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Ian Gillan
(chant)

-Ritchie Blackmore
(guitare)

-Ian Paice
(batterie)

-Jon Lord
(clavier)

-Roger Glover
(basse)

TRACKLIST

1)Knocking At Your Back Door
2)Under The Gun
3)Nobody's Home
4)Mean Streak
5)Perfect Strangers
6)A Gypsy's Kiss
7)Wasted Sunsets
8)Hungry Daze

DISCOGRAPHIE


Deep Purple - Perfect Strangers
(1984) - hard rock - Label : Polydor Mercury



S'il fallait résumer le rock 70’s en un groupe… le premier qui me vient à l’esprit, c’est Deep Purple. Considéré comme la référence en la matière… on se débouche les oreilles et on goûte par intraveineuse au son Purple. La rythmique accrocheuse, une voix tourmentée et des riffs à en crever c’est du Deep Purple dans toute sa splendeur. Encore que, né en 68, le groupe voit une réelle reconnaissance un an plus tard avec le célèbre single "Hush". S’essoufflant alors peu à peu, ils vont jusqu’à se séparer ; cherchant la consécration chacun de leur coté. Ils font un come back qui leur octroie leur réputation de dinosaure des seventies en se reformant sous l’aspect de Mark II, ou encore sous la formule 1969/73.

On va retrouver alors en 84 avec Perfect Strangers la magie originelle. Album estimé comme un des meilleurs de Purple, Perfect Strangers est la représentation d’une tangible réussite. En avril 84, le line-up des années les plus glorieuses se retrouve. En presque dix ans, les petits vieux du rock ont développé leur talent. Moins novice donc, plus psychédélique… c’est du très bon. Même s'il est écrit dans certains communiqués de presse que par moments Ian Gillan chante faux. Bon, en même temps, ce n'est pas si audible que ça… si?

Cet album est loin d’être innovateur. Deep Purple dans les années 70 apportait un son vraiment neuf. Voire il suscitait l’avant-gardisme. Avec Perfect Strangers c’est un peu plus classique. Une mélodie très 80’s. Avec ce petit plus des grosses grattes qui accède à la « catégorie » un peu plus heavy… Il est vrai que c’est un son un peu plus gras que les albums précédents. Ceci étant, même avec des cheveux blancs qui apparaissent… l’album transpire d’une monumentale vitalité. La clef du succès Purple réside dans l’adéquation entre Jon Lord et Ritchie Blackmore, le tout sous les solos de batterie de Ian Paice ! C’est une équipe de tonnerre qui sait créer juste ce qu’il faut pour nous rendre dingue.

Perfect Strangers, c’est un mélange entre du Led Zep, des intro pink floydiennes (comme "A Gypsy’s Kiss"), des sons plus classiques ("Wasted Sunset"). L’album s’ouvre avec "Knocking At Your Back Door". Une intro qui vaut son pesant d’or. Il faut attendre 40 secondes pour que ça décolle vraiment. Très bon choix pour nous séduire. Nous sentons que le son monte et nous convie alors dans un monde étrange. Un truc qui collerait assez bien avec le style d’Orange Mécanique. Du pur bonheur en tube.

Surtout le passage du solo de guitare. J’en ai encore des frissons. C’est un délice. Un riff presque à tendance blues. Il est vrai qu’il faut s’habituer à la voix de Ian Gillan. Une voix un peu dans l’inflexion d’Ozzy. On aime ou on aime pas. Mais, je pense qu’il ne faut pas s’arrêter là. Parce qu’avec Deep Purple, c’est bien plus la voix qui accompagne le son que le contraire. D’ailleurs, la richesse de cet album s’incarne sur ce jeu antinomique. A bon entendeur, qu’on se mette d’accord. Perfect Strangers c’est à 70% des questions/réponses entre la batterie et la gratte. Un synthé qui supervise et une voix mélancolique posée là pour faire effet de matière. Concevoir un contraste intéressant, pertinent pour faire ressortir les couleurs de l’album pour un résultat euphorisant !

Au moment où Jean-Michel Jarre fait sa petite cuisine du son, quelques groupes reprennent des sons un peu futuristes. Et Deep Purple ne s’en prive pas non plus. Bon, ok, soyons réalistes quelques instants… c’est juste le temps d’une intro. Donc trois fois rien. Mais tout de même assez présent pour en faire la remarque. Qu’est ce qu’ils cherchent à faire ? Se rendre plus « moderne » ? Pfff… Non, eux, ce qui leur réussi ce sont leurs solos. D’ailleurs, tous instruments confondus, avec "Nobody’s Home" c’est un solo synthé de 25 secondes. On trouve, aussi, des perles de romantisme. "Wasted Sunset" serait un slow rock (si vous me passez l’expression.) Une chanson qui vise une enveloppe plus instrumentaliste, au détriment du texte. Avec des enchaînements d’accords presque attendus.


Cet album offre un paysage où gravitent cinq pistes à couper le souffle. Chaque chanson laisse son empreinte dans notre cœur. Les riffs sont à tomber à la renverse. La batterie s’existe et reprend le contrôle de façon éblouissante. Les airs des chansons sont accrocheurs. Je pense par exemple à "Perfect Strangers", titre phare de l’album. Cherchez pas plus loin, y’a une réelle influence des Pink Floyd. Les moments instrumentaux sont des délices subtils. Un conseil: album à découvrir si ce n’est pas déjà fait. Et à écouter en boucle !


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