1997

CHRONIQUE PAR ...

6
Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 13/20

LINE UP

-Matt Pike
(chant+guitare)

-Joe Preston
(basse)

-Des Kensel
(batterie)

TRACKLIST

1)Devilution
2)The Face of Oblivion
3)Brother in The Wind
4)Cometh Down Hessian
5)Blessed Black Wings
6)Anointing of Seer
7)To Cross The Bridge
8)Silver Back
9)Sons of Thunder

DISCOGRAPHIE


High On Fire - Blessed Black Wings



Un bon vieux thrash US des familles, ça vous dit? High On Fire ne fait clairement pas dans la dentelle et vous propose avec Blessed Black Wings de secouer la tête comme un damné au son de guitare et de la voix de black warrior de Matt Pike (ex-Sleep). Ca tâche, ça hurle, ça bastonne outrageusement, et ça ne laisse guère de moments de répit. La hargne d’un Slayer et l’énergie d’un Motörhead se voient intronisées dans cette galette de pure agression sonore, qui s'adresse aux plus evil d’entre vous!

Le loop de batterie tribal à la Sepultura en introduction trompe son monde; puis la déflagration sonore des guitares de "Devilution" vient mettre les esprits d’aplomb et établir distinctement le message principal de High On Fire: «beeeeuuuuââaaahhhh j’vais tuer ton chieeeeeen!!!». Amis de la poésie, bonsoir. Cet album, définitivement, est fait pour vous. Batterie+basse+guitare, la formule est simplexe mais ça fait mal! "Devilution" est un condensé de colère froide, à la rythmique tonitruante, qui repose sur un riff bateau et une voix de Predator atteint de double pneumo-bronchiolite aiguë. Le solo? Mauvais, mais quelle importance? High On Fire pousse à son paroxysme la violence que l’on peut trouver dans le metal; c’est là sa raison d’exister. Ce titre en particulier allie à la hargne la vitesse et la précision dans l’exécution. D’autres morceaux, comme "The Face Of Oblivion" avec son break et sa montée finale explosive, ou le moins énervé "Brothers In The Wind", s’inspirent plus dans une demarche ambiante, lourde, pataude, façon doom-metal; mais la voix de Matt rattache à ses expérimentations la musicalité du thrash, histoire de ne pas décontenancer les auditeurs…

La pièce maîtresse "Blessed Black Wings" se veut structurée de façon plus complexe, moins évidente, et le batteur suit correctement les changements de rythme – même si le matraquage des fûts reste le fil rouge. Peu de parties calmes viennent ralentir la cadence, et c’est selon moi un défaut: il est difficile d’encaisser d’un trait cinquante minutes d’un tel… bruit. En tous les cas les parties instrumentales n’y changent rien, ces soli dégoûtants auraient même plutôt tendance à énerver davantage! N’est pas Kerry King qui veut. Cependant, l’instrumental "Sons Of Thunder", en fermeture, saura apporter un peu de subtilité à l’ensemble. Pour le reste, une guitare acoustique fera une – brève – apparition sur "To Cross The Bridge", avant de laisser place à la fabuleuse harmonie des riffs dégueu et de la basse assassine de Preston.


La production met évidemment la rythmique en avant, et participe à l’effort de cruauté glaciale qui s’échappe de cet album. Les toms sont curieusement moins percutants que les cymbales, il en ressort un son de batterie assez particulier, mais je ne suis pas sûr que ça soit voulu… Quoiqu’il en soit, il y a peu de remarques à faire à ce sujet, Steve Albini s’y connaît en thrash, et il n’est pas tombé dans le piège de la surproduction (lol). Ajoutez à cela une pochette bien dans la tradition, et vous obtenez l’un des produits les plus attendus en ce début d’année en matière de thrash. Si vous êtes fan d’Exodus, de Testament et dans une moindre mesure de Slayer, vous pouvez essayer.


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