19877

CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 30 mai 2025
Sa note : 17/20

LINE UP

-Peter "Pettersson" Bjärgö
(chant+instruments)

-Ida Bengtsson
(chant)

Ont participé à l'enregistrement :

-Johan Hallgren
(chœurs)

-Marcus Ohlsson
(violoncelle)

TRACKLIST

1) ...the Last Embrace
2) Hymn of the Absolute Deceit
3) Diadema
4) Winds of the Lost Soul
5) Love Eternal
6) Repentance
7) March of Loss
8) The Ascending of a New Dawn
9) Sono la Salva
10) Lorica Vite

DISCOGRAPHIE


Arcana - ...the Last Embrace



For whom the bell tolls… Lorsque Peter Petterson a composé …the Last Embrace, sonnait-il le glas du vingtième siècle ? De sa collaboration avec Ida ? Qu’avait-il en tête ? Difficile à dire. Ce qui est certain, en revanche, c’est que niveau cloches, il s’est fait plaisir. Et je ne vais pas m’en plaindre.

Qu’y a-t-il de plus conditionnant, au bon sens du terme, qu’un bon vieux son de cloche ? Demandez à AC/DC, Possessed, Obituary, Dead Can Dance ou encore In the Nursery ce qu’ils en pensent. Cette sonorité vous parcourt l’échine et incite à la stupeur extatique, que celle-ci soit dirigée vers l’inframonde ou les Cieux. Monsieur Arcana l’a bien compris et en use plus qu’à son tour sur le troisième effort de son projet néoclassique. Il est toutefois évident qu’agiter une cloche à la Quasimodo ne convertit pas un album-daube en chef-d'œuvre. Pas d’inquiétude de ce côté-là. Tout comme ses deux prédécesseurs, …the Last Embrace a de la qualité à revendre, avec ou sans cloche. L’évolution attendue après Cantar de Procella n’a toutefois pas lieu. Vu la netteté et la puissance du second album d’Arcana, on pouvait attendre une œuvre à la force peu commune où le chant de Peter et Ida serait enfin mis en avant comme il se doit. Que nenni. Pas d’évolution. …the Last Embrace pourrait presque être qualifié, au contraire, d’involution. En tout cas d’un retour vers les brumes de Dark Age of Reason. Il y a pourtant quelques nouveautés : Peter nous gratifie de belles lignes de chant neofolk, plus lugubres que celles de Douglas Pearce, comme sur l’impeccable et désespéré "Hymn of the Absolute Deceit". On notera également la place plus importante prise par les éléments rythmiques de type martial industriel, et ce, dès l’ouverture éponyme.
Ces éléments ne possèdent évidemment pas la tension de ceux utilisés par Arditi ou Puissance, mais ils s’avèrent plus sombres que les tambours pouvant s’entendre chez In the Nursery ou Dernière Volonté. Car …the Last Embrace est sombre, oui. Souvent poignant également, comme sur ce court joyau célestiel qu’est "Love Eternal", où Ida fait corps avec le rythme très In the Nursery, monte très haut, va très loin, et entre très profondément dans nos cœurs. Outre cette fâcheuse manie de sous mixer les voix, le seul reproche que je ferais à cette nouvelle merveille est l’absence de structure apparente de l’ensemble. Je dis bien « apparente » car il est possible que sous ce que j’ai tendance à considérer comme une sublime juxtaposition de titres où dominent, selon le cas, la tendance néoclassique, neofolk, martiale ou dark ambient, se cache une vraie structure que je n’aurais su saisir. Ce n’est pas une hypothèse à écarter car il paraît évident que certains titres se répondent. "The Ascending of a New Dawn" reprend, et de fort belle manière, "Hymn of the Absolute Deceit", de beaux chœurs répondant à Peter. Quant à "Sono la Salva", on y retrouvera la même mélodie que sur "Diadema". Ces correspondances ont-elle une signification qui m’a échappé ? Mystère pour l’instant mais comptez sur moi pour continuer à creuser cette œuvre et, plus généralement, l’une des plus belles discographies du genre.


…the Last Embrace constitue une superbe involution. Avec cet album plus martial et plus mystérieux que Cantar de Procella, Arcana effectue quelques pas en arrière pour créer à nouveau une ambiance proche de celle de Dark Age of Reason. Une sorte de synthèse du travail de Peter au XXème siècle. Ce n’est pas l’œuvre la plus clinquante du projet, mais elle regorge de moments magnifiques. Faisons sonner les cloches à la volée en son honneur !





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