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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 21 mai 2025
Sa note : 13/20

LINE UP

-Michael Lenz
(chant+guitare)

-Alexandre Gurchumelia
(chant+basse)

-Grigol Lobzhanidze
(guitare)

-Nikoloz Ruckhadze
(batterie)

TRACKLIST

1) Prolog
2) Where Horizon Starts
3) Life
4) Swarm
5) Smiling Faces
6) When Day Comes After Night
7) Lying Eyes
8) Corridors of Insanity
9) Inside Out
10) Desolation

DISCOGRAPHIE

Hypocrisis (2025)

Im Nebel - Hypocrisis
(2025) - death metal metal prog orchestral - Label : Octopus Rising



Im Nebel, la promesse de sonorités arabisantes non ? Le souffle chaud du vent du désert s’enroulant dans les tours des minarets, les serpents se gorgeant de la chaleur des sables, les rêves de grandeurs orientales… Sauf que non, Im Nebel signifie « dans le brouillard » en allemand. Ça m’apprendra à ne pas avoir voulu suivre l’exemple de maman. Ou comment on se retrouve à chroniquer un groupe de death géorgien créé en 2006, pourvoyeur d’un seul album en 2008, par mégarde.

Car ni oriental (quoique), ni allemand, Im Nebel est bel et bien originaire de la montagneuse contrée de Géorgie. Pour preuve les « -dze » finaux qui complémentent les noms de certains membres du groupe. Tout part sur une promesse, un prologue chargé en orchestration digne d’une intro de Cradle of Filth. Et patatras. Le premier riff, la batterie. Loin du fastueux des palais majestueux dessinés par l’entrée en matière, la production trahit ses origines. Dans un pays engoncé dans les turpitudes géopolitiques tout autant que d'une faible tradition metal il n’est pas inconcevable d’imaginer Im Nebel devant se débrouiller avec les moyens du bord. Manque de puissance, côté amateur marqué, Hypocrisis n’est pas épargné par les écueils de la limitation.
Sauf que cela donne un charme romantique à cette musique. Musique qualifiable de death prog symphonique si on se laisse aller dans les palabres. Car les claviers/orchestrations pèsent de leur importance dans le spectre sonore de la troupe. Ceux-là apposent une patte, disons locale à défaut de pouvoir totalement la qualifier. Pour le reste des instruments, ils se livrent à une interprétation riche qui les mènent sur les bordures d’un Lykathea Aflame pour le côté très brut de la production mêlée à cette volonté d’explorer. D’un Subterranean Masquerade pour ces teintes orientales, car oui, figurez-vous qu’on les perçoit malgré tout. Que cette origine géographique improbable semble poindre au travers de compositions aventureuses.
Viendra même le moment de s’enticher d’Opeth via l’acoustique de "When Day Comes After Night", très proche d’une "Harvest" par moments. Du death metal assez peu vindicatif comme vous vous en douterez lorsqu’on fait la somme des influences. Si le quatuor s’essaie au blast, celui-ci demeure une exception lovée dans le creuset progressif qui domine l’ensemble. Ornementée de ses atours symphoniques, la construction finale donne de belles promesses, malheureusement sanctionnées par cet enregistrement qu’on imagine hâtif. Point de son entier ne sort, ce sera pourtant à charge au moment de juger la musique du groupe. Tout comme le chant pâtit clairement de son enthousiasme au détriment de la justesse dans les passages clairs, et du coffre dans les growls. Axes d’amélioration évidents dira-t-on.


Pourtant au moment de conclure, j’ai envie de verser dans l’optimisme, et retenir un mot avant tout : fraîcheur. Des idées, de la réalisation, et bien évidemment de cette hargne bienheureuse de créer de la musique dans un contexte a priori peu favorable. L’espoir serait de voir Im Nebel créer un troisième album avant dix-sept ans, armé d’une production bien plus à la hauteur.





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