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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 24 avril 2025
Sa note : 17/20

LINE UP

-Ann-Sofie Astrid Hoyles
(chant+harmonica)

-John Gunnar Hoyles
(chœurs+guitare)

-Olle Marlon Ervall Griphammar
(chœurs+basse)

-Ricard Bengt Harry Harryson
(chœurs+batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Chips Mats Gerhard Kiesbye
(chœurs+percussions)

-Kristoffer Ragnstam
(chœurs sur "Swan Song")

-Goatman
(percussions sur "So Easy")

TRACKLIST

1) Shock And Awe
2) Dead Or Alive
3) Burning For You
4) Killer Machine
5) Like A Wild Child
6) Higher Spirits
7) Swan Song
8) So Easy
9) Don't Need You
10) Take What You Want
11) Heartbreak

DISCOGRAPHIE


Spiders - Killer Machine



Pourquoi changer quand tout est OK ? Voici sans doute l’état d’esprit des Spiders au moment d’aborder un troisième long format nommé Killer Machine. Après avoir porté leur hard rock seventies à un niveau très satisfaisant sur son prédécesseur Shake Electric, les Scandinaves ont en effet toutes les raisons de chercher à consolider leurs acquis.

Si les habitudes prises sur les deux premiers albums sont respectées, la première piste sera énergique. Gagné. "Shock And Awe" est menée à un tempo soutenu qui rappelle davantage "Control" que l’opener "Mad Dog", deux des brûlots de Shake Electric. Les couplets sont tendus et le refrain se révèle sacrément accrocheur. La suite du recueil n’est pas constamment dans cette veine vigoureuse, la section de Göteborg opérant à nouveau une alternance avec des morceaux « cool ». À commencer par la chanson-titre et son riff protubérant, le rock psyché "So Easy" où les inflexions lascives de Ann Sofie Hoyles narguent la guitare agacée de son époux guitariste ou encore "Don't Need You", la ballade réglementaire qui se distingue de "Hard Times" sur Skake Electric par l’absence de piano et surtout, un double solo soutenu par une batterie tonique.
Les morceaux dynamiques se taillent cette fois la part du lion, à l’image du rapide "Burning For You", de même que "Like A Wild Child" et sa séquelle "Higher Spirits" portés par un irrésistible beat disco  - ABBA en version rock - tandis que le nerveux "Take What You Want" bénéficie d’une variation façon questions-réponse entre la titulaire du micro et ses choristes. La digression sera courte, le quatuor n’étant pas du genre à s’éterniser, ainsi qu’il le confirme sur "Swan Song", occurrence pressée évoquant "Fire Down Under" de Riot lancée par les roulements d’"Overkill" de Motörhead, en plus concis – on en aurait bien repris un peu. John Hoyles bonifie la composition d’un solo rageur, qui témoigne d’un retour en grâce de l’exercice. Il serait surprenant d’y voir une influence du producteur Henryk Lipp, qui s’était occupé des compatriotes punk de Millencolin, mais il n’empêche que le guitariste qui dynamitait le premier LP retrouve du temps de jeu, se lâchant carrément sur "Heartbreak", final dépassant les cinq minutes (ce que chez les fans de Dream Theater on appelle « une intro ») à la faveur d’une judicieuse accélération.


Reconduisant sa robuste cylindrée, Spiders, tout en donnant l’impression de n’avoir touché aucun réglage, a customisé son engin vintage. En dépit de temps de pause bienvenus, l’allure est plus élevée que sur les enregistrements antérieurs, au service de refrains qui pour la plupart ont gagné en impact. Menés par un couple chanteuse-guitariste qui a trouvé un équilibre pas loin d’être parfait, les Suédois ont encore amélioré leur formule sur ce Killer Machine plus accueillant que ne le laisse supposer son intitulé.



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