19825

CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 02 avril 2025
Sa note : 16/20

LINE UP

-Ann-Sofie Astrid Hoyles
(chant+harmonica)

-John Gunnar Hoyles
(guitare)

-Matteo Gambacorta
(basse)

-Ricard Bengt Harry Harryson
(batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Gittan Kock
(chœurs+piano)

-Victor Johannes Furbacken
(chœurs)

TRACKLIST

1) Mad Dog
2) Shake Electric

3) Bleeding Heart
4) Only Your Skin
5) Lonely Nights
6) Back On The Streets
7) Control
8) Give Up The Fight
9) Hard Times
10) War Of The World

DISCOGRAPHIE


Spiders - Shake Electric



Spiders avait laissé entrevoir un joli potentiel sur Flash Point, LP inaugural sur lequel la formation de Göteborg rendait un hommage appuyé à l’électricité vibrante des années soixante-dix. Le titre de leur second long format, Shake Electric, semble indiquer que l’orientation musicale ne sera pas remise en cause. Pourtant, quelques changements se sont produits.

Ce qui n’a pas évolué, c’est le line-up, toujours mené par Ann-Sofie et John Hoyles. Le couple à la scène comme à la ville et sa section rythmique sont épaulés par des choristes, dont une pianiste qui apporte une plus value au vénéneux "Only Your Skin" et à la ballade "Hard Times". Le chant expressif d’Ann-Sofie se fait plus profond que sur l’album inaugural, bénéficiant d’un son masterisé par Mats Lindfors, qui affiche à son palmarès les prestigieux compatriotes de Candlemass, Katatonia et Meshuggah, ainsi que les Bordelais de Mars Red Sky et même Scorpions (un MTV Unplugged à Athènes). L’amélioration du rendu sonore profite à l’ensemble des pistes, notamment "Mad Dog", ouverture d’une réjouissante concision et "Shake Electric", rehaussé d’une chorale charmeuse sur le refrain, de claps entraînants et d’une intervention guillerette à l’harmonica volant la vedette à la guitare.
Les solos de John Hoyles, qui n’étaient pas étrangers à l'intérêt de Flash Point, ont perdu en durée d’exposition. Hormis sur "Give Up The Fight", qui en contient deux, les saillies du six-cordistes sont plutôt timides, laissant deviner une volonté de valoriser le chant délicatement éraillé de sa compagne et une écriture globalement plus soignée que sur l’essai précédent. L’intensité toujours présente participe aussi à bonifier les occurrences un peu moins inspirées comme "Bleeding Heart" et "Lonely Nights", et plus encore l’incisif "Back On The Streets". La formation scandinave séduit particulièrement sur les tempos les plus enlevés, tels le final "War Of The World", dont on regretterait presque que le lâcher-prise ne soit pas encore plus radical, et le virulent "Control" secoué par une scansion basique mais efficace puis une accélération savoureuse après le mini solo.


Cette fois, c’est du sérieux. Après un rodage prometteur, Spiders débride la machine, à la faveur d’une production rutilante et d’une inspiration premium. Malgré quelques légères baisses de régime, le trajet est balisé de refrains percutants, de tempos variés, de belles accélérations, le tout customisé par les inflexions d’une chanteuse intense. Shake Electric incarne une incontestable montée en gamme du groupe suédois, qui consolide sa place dans le peloton de tête du hard rock revival des seventies.



©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 1 polaroid milieu 1 polaroid gauche 1