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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 27 mars 2025
Sa note : 18/20

LINE UP

-Florian Magnus "Morean" Maier
(chant+guitare)

-Danny Tunker
(guitare)

-Christian Münzner
(guitare)

-Linus Klausenitzer
(basse)

-Johannes "Hannes" Grossmann
(batterie)

TRACKLIST

1) Kernel Panic
2) As Decreed by Laws Unwritten
3) Azagthoth
4) Liquid Anatomy
5) In Turmoil’s Swirling Reaches
6) Interstellar Boredom
7) Chaos Theory and Practice
8) Rise of the Cephalopods

DISCOGRAPHIE


Alkaloid - Liquid Anatomy
(2018) - death metal metal prog technico-mélodique - Label : Season Of Mist



The Malkuth Grimoire avait fait frémir les chaumières et complètement péter les plombs de notre Saint Phonique. Numen a également été encensé en ces terres immémoriales. Quid de l’entre-deux étrangement ignoré jusqu’à présent ?

Re-belote. Ce qui frappe avec Alkaloid, c’est la capacité du groupe à s’être forgé un son immédiatement reconnaissable. Évidemment et tout d’abord par son identité spectrale, ces guitares puissantes, précises et claires. Ses chants. Cette batterie misant avant tout sur l’équilibre des registres mais également sa façon de composer. Entendre "Kernel Panic", c’est savoir dans la seconde qu’on écoute Alkaloid. Impressionnant. Moins quand on connaît le pedigree des gusses derrière. Mais quand même. Certains supergroupes n’ont jamais été capables de produire cet effet. Ici, Alkaloid, en tant qu’entité somme supérieure de ses individualités, marque son territoire dans vos neurones en classique instantané. "Kernal Panic" accomplit brillamment son office de mise en bouche, à mi-chemin entre l’intro pure et la chanson. On retrouve tout ce qui fait la force des Allemands, en plus de l’enveloppe sonore s’entend : technique, mélodies, complexité, richesse et Jean passe.
Liquid Anatomy se permet également de s’emprunter à lui-même. "As Decreed by Laws Unwritten" est-elle consciemment ou non aussi lourde que "Chthulhu" du précédent ? Moins formidable assurément malgré ses multiples surprises, dont celle de faire ressortir clairement du Morbid Angel. Difficile de frapper au cœur deux fois. Qu’importe, le bât ne blesse pas puisque Alkaloid est suffisamment intelligent pour défricher plutôt que replanter. "Azagthoth" (Trey ?) remet les pendules à l’heure dans la foulée. Le gros riff, les riffs, les variations, les difficultés d’accroche, les mélodies pour encourager l’insistance, le chant death, ce chant clair si particulier. Liquid Anatomy n’est pas une once plus simple d’accès que The Malkuth Grimoire, et après tout est-ce réellement un problème ? Avouez que vous auriez été déçus d’entrer trop aisément dans le monde version 2 du quintet. Un album de ce calibre se mérite, cela fait même partie du plaisir qu’il procure, prendre le temps de monter la sauce, de s’imprégner pour arriver au moment « Eurêka ! ».
Ce moment arrivera-t-il ? C’est une question introspective que vous devrez résoudre vous-mêmes. Bien qu’il soit évident que les amateurs de brutalités brutes n’adhèreront pas, le monde des possibles demeure ouvert pour tous les autres (ouais ok, peut-être pas non plus pour le fan de heavy allemand). L’autre question sera si Liquid Anatomy est une meilleure porte d’entrée que ses acolytes. Là encore, la réponse est difficile. The Malkuth Grimoire est probablement plus « accessible », bien que pour ce type de musique les guillemets majeurs soient de rigueur. Ce deuxième opus recèle quelques instants de grâce - "Interstellar Boredom" ou l’incroyable solo du pavé "Rise of the Cephalopods" qui accrédite la thèse d’un trio final infernal, tout comme des capacités d’intensité d’exception. Car la signature Alkaloid, au-delà de tout ce qui a déjà été évoqué, réside aussi dans cette capacité à atteindre des sommets d’intensité céleste, véritablement à couper le souffle, des pics souvent rendus possibles par des lignes instrumentales dantesques, alliant virtuosité et vitesse avec brio.


Liquid Anatomy n’a pas déçu et se hisse sans problème dans les standards de qualité ahurissants du groupe. Dessus, dessous ? Faites-vous votre propre idée. Il recèle certainement plus de pépites cachées que son prédécesseur, plus « immédiat » (façon de parler hein).





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