1952

CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15.5/20

LINE UP

-Steve Hackett
(chant+guitare+claviers)

-John Hackett
(flûte+claviers)

-Tom Fowler
(basse)

-Phil Ehart
(batterie)

+ guests

TRACKLIST

1)Narnia
2)Carry on Up the Vicarage
3)Racing in A
4)Kim
5)How Can I ?
6)Hoping Love Will Last
7)Land of 1000 Autumns
8)Please Don't Touch
9)The Voice of Necam
10)Icarus Ascending

DISCOGRAPHIE


Hackett, Steve - Please Don't Touch !
(1978) - rock prog - Label : Charisma



Steve Hackett sort son deuxième album solo peu de temps après son départ officiel de Genesis et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'entre le Genesis en formule trio, la carrière solo de Peter Gabriel et la sienne, c'est bien lui qui s'en sort le mieux. Faut dire que pendant ce temps, Genesis se fourvoyait dans de la pop aux relents prog pompeux avec le pitoyable And Then They Were Three... et Peter Gabriel en était encore à se chercher une orientation musicale potable.

Please Don't Touch ! correspond donc davantage à ce qu'aurait pu faire Genesis à cette époque si Steve Hackett était resté dans le groupe. On y retrouve en effet les ingrédients qui ont fait le succès de son ancien groupe comme ses arpèges toujours aussi riches à la guitare sèche et son attaque si particulière pendant les solos (très peu nombreux). D'acoustique, il est souvent question sur ce disque. Globalement, les morceaux sont bien plus simples et dépouillés par rapport à ce qu'il a pu faire avec Genesis. Pas mal de morceaux pop acoustiques sont présents, ils sont très beaux d'ailleurs, et à cet exercice, Steve Hackett excelle. Au chant, on retrouve entre autres Steve Walsh de Kansas sur deux morceaux, l'acoustique et sautillant "Narnia" ainsi que "Racing In A" dont les harmonies vocales se rapprochent fortement de Kansas, qui s'en plaindrait ? Ces deux titres sont les plus joyeux de l'album.

Deux autres morceaux acoustiques, "How Can I ?" et la ballade "Hoping Love Will Last" (avec une chanteuse, c'est le type de morceaux plus intimistes qui l'accompagneront tout au long de sa carrière solo) ne sont pas d'une profondeur inouïe, mais font passer un bon moment, le genre de trucs à écouter autour d'un feu de camp. Placés au milieu de disque, ces deux morceaux plus légers font toutefois retomber la tension. Mais ce n'est que pour mieux la faire remonter ensuite avec l'enchaînement titanesque "Land of a Thousand Autumns" / "Please Don't Touch", le moment le plus progressif du disque. L'atmosphère est lugubre et flippante comme jamais. Dire que Steve Hackett avait composé au départ cet instrumental pour l'album Wind and Wuthering, mais qu'il n'avait pas été accepté par Genesis car Phil Collins ne pouvait pas chanter dessus.

Pourtant, ça sonne plus comme Genesis que Genesis eux-mêmes ! A force de voir ses compos rejetées, Steve Hackett finira, frustré, par quitter le groupe. D'autres morceaux évoquent également Genesis comme les fabuleux intermèdes acoustiques "Kim" d'une douceur extrême (guitare sèche + flûte) et "The Voice of Necam", en guise de mise en bouche avant le plat de résistance, "Icarus Ascending", le genre de ballade bien glauque comme Pink Floyd est capable d'en proposer.

Et comme dans Genesis, un p'tit coté festif, enfantin et "circus" est présent, sur "Carry On Up The Vicarage" dont les claviers, habituellement en retrait, ne sont pas sans rappeler ceux de Tony Banks. La courte intro de ce morceau me fait penser à celle d'"Incommunicado" de Marillion tandis que les sonorités "tournée manège" ont sûrement du servir de brouillon pour le Generation 13 de Saga. Genesis n'est rien de toute façon sans le chant théâtral et o combien expressif de Peter Gabriel et sans Steve Hackett et son jeu parfois effacé mais d'une fluidité et d'une musicalité exemplaire. Sans ces deux là, tout le fun va disparaître à jamais et Genesis va devenir chiant comme la pluie... la pochette de Wind And Wuthering symbolise bien cet ennui d'ailleurs avec son arbre perdu en pleine nature !


Avec Please Don't Touch !, le jeu de Steve Hackett semble s'épanouir pleinement ce qui prouve que son départ de Genesis lui a été profitable (mais a été fatal au groupe) . De ce coté-là, pas de problème, Please Don't Touch ! surpasse ses derniers travaux avec Genesis (A Trick of the Tail et Wind and Wuthering). Reste à savoir si le guitariste ne va pas sombrer lui-même dans de la pop facile à l'avenir car les titres les plus plus simples de cette galette sont peut-être bien révélateurs d'une future orientation.


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