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CHRONIQUE PAR ...
Kroboy
le 10 juillet 2013
SETLIST
Had Enough
Play the Blues
First Date
Just a Beautiful Day
Full of Regrets
Legs
Sugar Chocolate
Lovercall
Cadillac
Mountain
AFFILIÉ
Danko Jones
Strasbourg - La Laiterie
(31 mars 2009)
Hellfest (Clisson)
(20 juin 2008)
Danko Jones
23 juin 2013 -
Hellfest
Tous les groupes de hard et de heavy sont amenés à décliner avec le temps. C'est triste mais c'est ainsi. Danko Jones en est là lui aussi : la montée en puissance phénoménale des débuts s'est arrêtée avec
Sleep is the Enemy
, s'est légèrement tassée avec
Code of the Road
, qui avait habilement repoussé la chute pendant quelque temps en changeant légèrement d'orientation, et depuis c'est la débandade avec les 2 derniers albums très moyens. Heureusement pour notre trio favori, il reste encore le live pour montrer qu'il est encore capable d'envoyer la sauce.
Et une chose est sûre, ce show du Hellfest aura au moins eu le mérite de nous prouver que Danko Jones en a encore dans le pantalon, pour reprendre une expression qui sied bien au personnage. Avec seulement 45 minutes au programme, Danko avait décidé d'aller à l'essentiel : la facette comique troupier, qui fascine les uns autant qu'elle horripile les autres, aura été mise de côté (ou presque) au profit de la musique, revenue au centre du jeu. Bien sûr, il est impossible pour le fantasque Canadien de tenir sa langue pendant aussi longtemps : il aura donc pris le temps de souhaiter un bon anniversaire à Glenn Danzig (58 ans ce dimanche), mais aussi de dire que c'était «
un grand honneur de jouer au Hellfest 2013, oui je fais de la lèche pour pouvoir revenir en 2014 !
», avec un tas de bons groupes comme ses compatriotes de Voivod, Volbeat, Newsted, mais aussi des groupes avec une connexion moins évidente comme Spiritual Beggards, The Sword ou Graveyard.
Mais en dehors de ces facéties, Danko Jones aura surtout démontré à quel point c'est un putain de rocker. Ses compos, mordantes à souhait, s'intègrent parfaitement dans un événement tel que le Hellfest grâce à l'énergie qui s'en dégage et à la grande cohésion des musiciens, notamment grâce à l'entente avec l'excellent bassiste qu'est John Calabrese. Pas de doute possible, en matière de rock n'roll, on n'a jamais fait mieux que le trio ! Le Canadien s'est même payé le luxe de l'impasse sur des tueries comme "Sticky Situation" ou "Invisible", rien que ça… En effet, il faut bien faire la promo du petit dernier,
Rock n'Roll Is Black and Blue
, représenté par deux extraits. Et comme par hasard, il s'agit sans doute des deux moments les plus du set : passe encore pour "Just a Beautiful Day", mais "Legs", ouch le ratage… En revanche, les deux titres issus de
Below the Belt
se seront bien défendus, notamment l'explosif "Had Enough", parfait pour lancer le set.
Mais comme chez pas mal de groupes, ce sont les morceaux de début de carrière qui auront raflé tous les suffrages. "First Date" bien sûr, mais aussi "Sugar Chocolate" sur lequel Danko Jones nous donne un aperçu de sa gouaille légendaire, en chambrant les personnes qui attendent le show suivant sur la Mainstage 2. Comme d'habitude, le discours pré-"Lovercall" aura été l'occasion de sortir une formule très imagée («
this song is about oral sex, going down on a lady for 8 to 12 hours… can you do it ?
»). Et comme d'habitude aussi, ce set aura fini en apothéose avec le monumental "Mountain" et sa collection de riffs de folie. Le pont consacré aux gloires du rock décédées (Bon Scott, Joe Strummer, la plupart des Ramones…) aura pris pour l'occasion une coloration metal (Cliff Burton, Dimebag Darrell, Randy Rhoads…). Une liste qui ne cesse de s'allonger avec l'ajout en 2013 de Clive Burr et Jeff Hannemann, auquel le public aura réservé une belle ovation…
Ces derniers temps, on avait l'impression que Danko Jones manquait de fraîcheur. Une impression donnée par des albums plus pépères et surtout moins inspirés, mais aussi par des prestations scéniques moins énergiques que par le passé. Cette prestation aura eu le mérite de remettre en partie les pendules à l'heure : non, après une quinzaine d'années à écumer les routes, ce n'est plus la fougue des débuts, mais le trio canadien est encore capable de donner la leçon à pas mal de jeunes loups. Un show à classer parmi les bonnes surprises de ce Hellfest.
(crédits photo : Christophe Ochal de
Metalchroniques
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