CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 03 juillet 2008




SETLIST

Code of the Road
Play the Blues
Sticky Situation
Baby Hates Me
First Date
Sugar Chocolate
Invisible
Never Too Loud
Lovercall
The Mountain

AFFILIÉ

Danko Jones
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20 juin 2008 - Hellfest


Danko_Jones_Hellfest_20080620

Comment faire pour captiver le public d'un festival comme le Hellfest quand on est un des rares groupes au programme qui ne donne pas dans le metal ? Voilà une équation qu'ont dû également se poser des formations comme Airbourne, Rose Tattoo ou NoFX. Néanmoins, cela ne doit nullement impressionner Danko Jones, qui avait déjà relevé le défi avec panache en 2006. Et ce même devant un parterre relativement dispersé…

Un concert de Danko Jones, ça se vit presque autant pour la musique que pour les hilarantes facéties du Canadien faussement mégalo. Et de ce point de vue, il faut bien avouer qu'on reste un peu sur sa faim. On a connu Danko Jones nettement plus inspiré dans ses speeches que sur les quelques interventions servies ce vendredi après-midi. Tout juste relèvera-t-on une présentation des musiciens bien marrante, où après avoir présenté ses acolytes (dont un bassiste adepte des moulinets à la Pete Townsend), le bouillant guitariste désigne le backdrop et balance un rageur « If you don't know my name… Read motherfuckers ! ». On sent que Danko Jones prend tout de même un réel plaisir à être là, lui qui semble heureux comme un gosse après être monté sur scène avec ses potes de Death Angel ou avoir croisé Chuck Billy en coulisses.

Mais si la partie accessoire laisse un peu à désirer, c'est loin d'être le cas de la partie musicale. Le hard rock burné de Danko Jones est une petite merveille, et vient nous prouver qu'on peut jouer du hard sans donner dans le AC/DC-like comme le fera Airbourne le lendemain (même si cela n'empêchera pas la dernière sensation du moment de se tailler un franc succès). Même les compositions de son dernier album Never Too Loud, qui a pas mal bousculé les fans par son côté moins abrasif et plus posé, passent comme une lettre à la Poste. D'entrée, "Code of the Road" se révèle extrêmement convaincante, de même que "Never Too Loud" qui fait également mouche. Danko assure comme un chef au niveau du chant et paradoxalement, le seul accroc se produira sur un titre ancien, "Lovercall", qui donnera un peu de fil à retordre au Canadien.

Manifestement, ce sont tout de même les compositions de Sleep Is The Enemy qui recueillent le plus l'adhésion du public. En effet, c'est bien cet album qui contient à la fois les décharges les plus électriques ("Sticky Situation", "Invisible" et ses paroles typiquement hard rock) mais aussi les titres les plus remuants, comme l'impayable "First Date". Au moment où le début de "The Mountain" retentit, cela signifie que la fin du set approche à grands pas. Il faut donc pleinement profiter de cet étrange morceau mêlant hommage aux grandes figures du rock disparues (James Brown venant rejoindre une liste qui s'allonge d'année en année, avec désormais la quasi intégralité des Ramones), imprécations quasi mystiques et accélérations furieuses. Un véritable monument qui vient clôturer en beauté un set très correct.


On ne peut pas dire que ce Hellfest 2008 aura vu un grand Danko Jones. Ceux qui ont déjà eu la chance de voir le bonhomme en d'autres occasions doivent savoir qu'il est capable de donner beaucoup plus à son public. Du coup, on se contentera « seulement » d'un concert de hard rock de tout premier choix, et c'est déjà pas mal.


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