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CHRONIQUE PAR ...

10
Beren
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18.5/20

LINE UP

-James LaBrie
(chant)

-John Myung
(basse)

-John Petrucci
(guitare)

-Mike Portnoy
(batterie)

-Jordan Rudess
(claviers)

TRACKLIST

1)As I Am
2)This Dying Soul
3)Endless Sacrifice
4)Honor Thy Father
5)Vacant
6)Stream of Consciousness
7)In The Name Of God

DISCOGRAPHIE


Dream Theater - Train Of Thought
(2003) - metal prog - Label : Elektra



Dire que ce nouvel album de Dream Theater était attendu comme le messie n'est pas un vain mot. Tout le monde l'attendait... et de toute façon, Dream Theater nous gratifie encore et toujours d'une œuvre magistrale. Là, tac, c'est dit! Après un Six Degrees Of Inner Turbulence d'une inventivité et d'une consistance extraordinaire, Train Of Thought sera (encore) plus que tout un modèle à suivre. Ils réussissent une nouvelle fois à étonner en innovant ça et là tout en conservant ce qui fait qu'ils sont uniques.

Impressionnant, Train Of Thought l'est assurément. Petrucci et sa guitare sont plus que jamais en avant. Cet opus est très heavy, le plus heavy de tous (des réminiscences du premier CD de Six Degrees Of Inner Turbulence!) avec des kilomètres de riffs rageurs, des breaks à n'en plus finir et surtout des rythmiques vraiment très impressionnantes (exemple: à la fin de "This Dying Soul", un exemple type! Ou encore l'intro de "Honor Thy Father"!). Le guitariste use de ses cent doigts pour nous sortir des accords infaisables et inimitables pour nous autres Terriens.

Train Of Thought est une leçon de musique à tous les niveaux: Portnoy reste fidèle à lui-même sur ce disque, c'est-à-dire follement génial, avec un son caractéristique et des rythmiques irréelles. Rythmiques relayées par un John Myung en forme, réussissant avec sa nonchalance habituelle sa meilleure performance musicale jusqu'ici. Un conseil: ajustez les graves à fond. Rudess suit la cadence infernale imposée par Petrucci sans problème et se permet même quelques divergences musicales. LaBrie, tout en nuances de voix (tantôt lyrique, tantôt gravissime) a fini par arrêter les envolées casse-gueule et les trop nombreux doublages de voix, et donne, ici, LA dimension supplémentaire irremplaçable aux différents morceaux de Train Of Thought.

Car la cadence sur ce disque est, justement, infernale! Chaque morceau est une démonstration exemplaire pour tous les autres groupes faisant du progressif. En même temps, comme je le disais, Train Of Thought est le volume le plus heavy, le plus puissant, le plus dévastateur - tout en restant subtil et maîtrisé au demeurant - de la discographie de Dream Theater. Et aussi le plus jouissif, vraiment! Et ce même si les mauvaises langues diront que cet album est une refonte de quelques morceaux de Metallica... trois morceaux se partagent l'affiche grandiose incarnée par Train Of Thought: "Honor Thy Father", "This Dying Soul" et "In The Name Of God". "Honor Thy Father" est LE morceau le plus bourrin de cet album à mon goût, avec son déluge de guitares saturées, d'envolées rythmiques et aériennes de la part de Portnoy: oser braver un Petrucci dopé aux amphétamines et lancé comme une fusée, qui de surcroît, ne se repose que très peu sur ce morceau est un sacré, sacré défi!

Tout comme dans "This Dying Soul", clin d'œil appuyé au précédent album et « suite » avouée de "The Glass Prison", dont sont repris, d'ailleurs, quelques aspects (un break et une phrase du refrain de "The Glass Prison"); une des deux pièces maîtresses de l'album, bruyante, assommante et grandiloquente. Seconde pièce maîtresse de l'album: "In The Name Of God", fresque géante de plus de quatorze minutes qui commence de façon bien lourde (façon Pantera), embraye le refrain de manière lyrique puis surprend vraiment avec un break groovy mettant en valeur la basse et un sacré solo de Petrucci; il finit sur des notes de piano extraordinaires. L'extase en trois temps, pour bien finir un album rempli à ras bord de frissons musicaux! Presque rien n'est à jeter sur cet album, peut-être à part un "Vacant" convenu et anodin, faisant plus office de pause musicale que de réel morceau. "Stream Of Consciousness" (le morceau instrumental de l'album) et "Endless Sacrifice" sont quant à eux deux ballades heavy et poignantes, un peu plus communes pour du Dream Theater, mais qui valent néanmoins que l'on s'y attarde un long moment.


En passant, quelques regrets envers Train Of Thought? Oui, qu'il ne soit pas un double album! Car cet album est fondamentalement génial au sens propre du terme, une entreprise plus qu'heureuse, une évolution sérieuse et intéressante du style d'un groupe qui avance à pas de géant, même avec une expérience telle que la leur. Quintet de musiciens jamais en manque d'inspiration (ils ont composé cet album en un mois!), Dream Theater représente ce qui se fait de mieux en matière de metal progressif. Ne cherchez pas ailleurs. Train of Thought est, après plusieurs écoutes, un des meilleurs albums de Dream Theater, point barre. Objectivement, il est le fruit à la fois d'une démarche artistique saine, quoiqu'on en dise, et de la réunion de tout ce qui est bon à prendre et, par conséquent, à retravailler dans les albums précédents, voire chez les autres. Et alors? C'est une démarche salutaire au plus haut point.


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